Stages d'Initiation C'est une formation non diplômante qui constitue les deux premiers jours d'un cours certifié de 72 heures. Le stage se déroule sur deux jours et dans un lieu permettant de découvrir une mise en application de la permaculture. Le contenu des stages d'initiation comprend les éléments suivants : Définition et historique de la permaculture Les principes éthiquesLes principes de designL'observationMethodologies de designApplication de la permaculturePrésentation d'un exemple concret (le lieu d'accueil généralement)Le mouvement permaculturel A l'issue de cette initiation, les stagiaires sont en mesure d'apprécier et de comprendre les multiples dimensions de la permaculture, qui sont sa méthode de conception, son éthique, sa philosophie Stage d’initiation à la permaculture 28-29-30 mars 2014 CPIE Bocage de l'Avesnois, Bellignies (59570) Formateur: Grégory Faupin De 9h à 17h au 6 Rue Millet à Bellignies Programme du stage: Présentation de la permaculture: l’éthique Les principes de conception Objectifs : et
Le concept de Design en Permaculture - PERCEPTION 1) La Permaculture a) Définition et principes La Permaculture est une science systémique ayant pour but la conception, la planification, et la réalisation de sociétés humaines écologiquement soutenables, socialement équitables et économiquement viables. Elle se base sur une éthique d’où découlent des principes et des techniques permettant un aménagement consciencieux du paysage d’un lieu en imitant les modèles trouvés dans la nature. b) Historique Le mot « Permaculture » provient de la contraction de l’expression anglaise « permanent agriculture ». L’australien Percival Yeomans avec sa méthode des contours a mené une réflexion autour de l’aménagement de l’approvisionnement et de la distribution de l’eau d’un lieu. Les travaux d’Esther Deans sur le non travail du sol en agriculture ont eu également une grande importance. Cette approche faisant cohabiter différentes strates d’espèces végétales comestibles ou utiles au système est également connu sous le terme de « Jardin-Foret ». Bordures
Je ne suis pas fan de Claude Bourguignon - Le blog de Philomenne Spécial dédicace à mes topines d'un certain jardin collectif que j'affectionne. Fallait pas me pousser les filles... Aïe ! Avant toute chose, je précise que je ne connais pas personnellement Claude Bourguignon. J'ai lu son livre, j'ai assisté à sa conférence*, le 10 février 2011 à Quétigny (Côte d'Or). Je commence à tiquer pendant l'exposé des faits, parce que tout est mélangé et sans nuance. Je tique également beaucoup sur la forme, le discours catastrophiste et l'habitude de dire que les sols sont "morts". La récurrence de cette phrase, "Le sol est mort", est une partie d'un discours global très noir, dont le vocabulaire ne peut pas laisser indifférent : on détruit les sols, les écosystèmes s'effondrent, les sols sont stérilisés, c'est une catastrophe, on est en train de le tuer, de le massacrer... En plus de tout cela, ce discours mériterait largement d'être nuancé. Mais alors, si les choses progressent, pourquoi continuer à tenir ce discours de cataclysme ?
La Permaculture Simplifiée Clore le jardin sans s'isoler Aménagement de jardin | 15/11/2013 Profiter pleinement d’une petit coin bien à soi au jardin à l’abri des regards indiscrets comme des vis-à-vis mais sans jamais s’isoler c’est possible ! Il suffit de la mise en place d’un rideau végétal dont le principe consiste à utiliser l’effet de transparence qui caractérisent certaines types de végétaux. Les bambous Parmis ces végétaux, vous pourrez compter sur le bambou doré (Phyllosthachys aurea) dont les tiges, cannes ou chaumes teintées de jaune or atteignent plus de 6 à 8 métres de haut. En coupant sur une hauteur de 3 à 4 mètres, à l’aide d’un sécateur, toutes les ramilles latérales qui poussent sur les tiges, vous obtiendrez cet effet de transparence sans pour autant vous priver du houpier de feuillage qui produira une ombre légère sur l’aire de repos. Le bambou aime le soleil et s’adapte très bien à tous les sols au point de produire de nombreux rhyzomes à partir desquels se développent des rejets qui peuvent envahir le jardin.
Les principes de la permaculture On voit souvent la permaculture présentée par des applications concrètes au jardin, ce qui peut donner l’impression que la permaculture n’est qu’une accumulation de ‘techniques’ de jardinage : culture sur buttes pour ne pas labourerpaillage épais et systématique pour que le sol ne soit jamais à nucompostage en surface pour perdre moins d’azote que dans un tas de compostjardin-forêt pour imiter l’écosystème-roi de nos contréeszones pour moins s’embêter quand il pleutjardins mandala pour réduire l’espace réservé aux alléesspirales d’herbes aromatiques pour faire jolitracteur à poules pour désherber et fertiliserbaissières (swales) pour piéger l’eau de ruissellement dans le paysagetours à patatestomates non-tailléesetc. Quoique intéressantes et même souvent efficaces, ces techniques mises bout-à-bout ne font pas la permaculture. Prendre soin de la terrePrendre soin de l’humainPartager équitablement et douze principes :
La flore sauvage au jardin © Dominique Klecka L’ortie, une "mauvaise herbe" ? Pas forcément… Grâce à elle, de merveilleux papillons tels le paon du jour viendront visiter votre jardin. La nielle des blés © J. Chassée des champs à grandes rasades de désherbant, la nielle des blés (agrostemma githago) ne trouve refuge qu’au jardin. L'ortie © Joël Valentin S'il n'y en avait qu'une au jardin, ce serait l'ortie, la meilleure des plantes sauvages, la coqueluche des jardiniers bio, des amateurs de soupes et des amoureux des papillons. L’achillée millefeuille Très commune, cette plante sauvage se fait remarquer par ses feuilles aromatiques finement découpées et sa longue floraison, de juin à septembre. Le lotier Classé avec l’achillée parmi les meilleures plantes pour attirer les insectes auxiliaires dans les vergers et les potagers, le lotier corniculé éclate de lumière avec ses jolies fleurs jaunes tachées de rouge et ses touffes bien vertes qui se développent dans les pelouses et les prés pas trop secs. Le lierre La cardère
LA PERMACULTURE UNE PRATIQUE ET UNE PHILOSOPHIE DE VIE Qu’est-ce que la permaculture ? Un bon nombre de nos lecteurs habitués le savent, mais pour tout ceux qui, comme moi, ex rat des villes, en ont une idée un peu approximative, voici un article d’un site entièrement dédié au sujet qui m’a semblé très documenté : Permaculture: Vers la survie heureuse, pérenne et diverse de la planète et de tou(te)s ses habitant(e)s. « Alors que les problèmes du monde deviennent de plus en plus complexes, les solutions demeurent honteusement simples… » Bill Mollison Le mot permaculture a été inventé dans les années 70 par les Australiens Bill Mollison et David Holmgren. La permaculture prétend être la solution la plus rapide, la plus facile et la plus efficace face aux problèmes de l’humanité et de la planète. Permaculture = efficacité + éthique Dans le monde d’aujourd’hui, on a parfois tendance à croire que productivité et justice/écologie sont intrinsèquement contradictoires, et qu’une société réaliste et efficace est inéluctablement destructrice. Trois éthiques
PAILLAGE, PAILLIS, MULCH - COMMENT BIEN L'EFFECTUER ? PAGE 1 Le paillage est de plus en plus fréquemment appelé mulch de son nom anglais. Pailler consiste à déposer sur le sol une sorte de litière qui protège et nourrit la terre. Dans la nature la terre n'est jamais à nu, elle est toujours recouverte de feuilles mortes, de débris de branchages… c'est ce que l'on recréé lorsque l'on paille son terrain. Le procédé du paillage entre complètement dans le jardinage responsable et biologique puisqu'il évite les amendements ou traitements chimiques, il nourrit la terre et permet de limiter les arrosages. Le paillis permet également de recycler bon nombre de déchets verts du jardin. Toutes les parties du jardin peuvent être paillées, tant les parcelles de culture que les allées ainsi que les pots et les jardinières. Le paillage joue un rôle thermostatique et régulateur de température, ce qui fait qu'il est autant recommandé pour toutes les régions et tous les climats. Les avantages d'un paillis sont multiples : En Automne : Au Printemps : En Eté :
Permaculture, agroécologie, agriculture bio : quelles différences ? par Cyril Dion L’agriculture biologique recouvre potentiellement le nombre le plus large de pratiques. Cultiver en bio veut dire ne pas utiliser d’intrans, ni de produits phytosanitaires issus de la pétrochimie. Pour autant, il existe un bon nombre d’agriculteurs bio, qui, à cette exception près, travaillent presque comme des agriculteurs conventionnels : cultures de plein champs, en rang, sur une terre dénudée, beaucoup de travail du sol, très peu de biodiversité, beaucoup de mécanisation. Agroécologie L’agroécologie (en tant que pratique agricole) va plus loin. Permaculture La permaculture n’est pas à proprement parlé un système agricole. Elle va donc pouvoir intégrer l’ensemble des bonnes pratiques de l’agriculture biologique et de l’agroécologie mais également les énergies renouvelables, l’écoconstruction… Ses applications sont multiples : villes (notamment les villes en transition), entreprises, économie, énergie…