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Comment j’ai pris conscience de la culture du viol.

Comment j’ai pris conscience de la culture du viol.
Avant propos: Je ne vais pas vous expliquer la culture du viol. D’autres l’ont fait bien mieux que moi. Ce texte sera avant tout pour parler de mon histoire. Le but ne sera pas de faire de l’outing ou de m’accaparer la parole et l’histoire de ces femmes. Avant mes quinze ans, je n’étais pas concernée par le viol. Le fait que je ne me sentais pas "fille" devait jouer. L’été de mes quinze ans, ma bulle de naïveté éclata. Son histoire m’a bouleversée. Un mois plus tard, je me suis retrouvée dans une chambre d’hôtel avec une amie qui squattait là. Mais si je me sentais vulnérable, je ne pensais pas encore à une quelconque "culture du viol". Quelque mois plus tard, je rencontrais un gamin de treize ans qui traînait avec mes potes geeks et qui me racontait qu’il avait été abusé par ses parents étant petit. Puis l’année de mes 16 ans, il y a eu cette fille avec qui je suis sortie. Je ne pouvais plus ignorer. La première était que je devais changer mon comportement pour elle. Like this:

Les cultures enclines au viol et les cultures sans viol. Le cas de la culture occidentale Partie 1 : les études interculturelles Partie 3 : Alcool, fêtes & viol – les fraternités étudiantes aux États-Unis J’ai commencé une petite série d’articles sur les cultures enclines au viol. Après vous avoir présenté le concept de cultures enclines au viol (à comparer aux cultures sans viol) , je vais discuter maintenant du cas des cultures occidentales. L’enlèvement des Sabines, par Francisco Pradilla Selon plusieurs autrices1,2, la culture euro-américaine est une culture prônant le viol. Le viol y est fréquentLes croyances qui justifient l’existence du viol, les mythes sur le viol y sont largement répandus. Je vais à présent détailler ces différents points. Fréquence du viol En Occident, le viol est un phénomène à l’ampleur considérable, comme l’indique plusieurs études. En France, il y aurait entre 55 000 et 100 000 femmes victimes d’un viol ou d’une tentative de viol par an. Aux États-Unis, il y aurait environ 200 000 victimes de viol (âgées de plus de 12 ans) par an7. Mythes sur le viol

Je connais un violeur Je connais un violeur. C’est un ami, c’est un ami de ma meilleure amie. On avait déjà passé une nuit ensemble, je ne voulais pas coucher avec lui, il l’a bien pris et a été adorable. Mais pas ce soir-là. Rentrés chez lui après une soirée, on couche ensemble, je m’endors. Le reste est flou, mais je sens que lui, que tout son corps, que tout son sexe sont réveillés et me désirent. Toute honteuse je vais aux toilettes, je veux sortir tout ça de moi, j’ai mal, je saigne un peu, je me sens mieux seule dans ces toilettes qu’avec lui dans son lit chaud. Quand je reviens il est de nouveau gentil, me câline, me demande si ça va. Je ne porterai pas plainte. Malgré tous mes efforts pour rationaliser, malgré tous mes discours et le sentiment d’être une femme qui sait s’affirmer, je m’en veux plus de n’avoir pas été plus explicite que je ne lui en veux à lui. Je me sens coupable, mais l’écrire ici m’aide. C’est lui le coupable.

« Je ne veux plus être un violeur » L’auteur J’ai été identifié comme un garçon à la naissance, et élevé comme tel. J’ai donc grandi du bon côté du système d’oppression sexiste. Et de la plupart des autres systèmes d’oppression, d’ailleurs. Ces témoignages se veulent participer à l’avènement d’une culture du consentement. Le consentement À l’époque de ces récits, personne ne m’avait bien expliqué ce qu’était le consentement. J’ai compris plus tard : désir mutuel, plaisir mutuel. Pour que ça puisse exister, il faut donc avoir envie ensemble. J’ai compris trop tard. Une agression sexuelle Ma première relation de couple. Je ne me souviens plus de ce que j’ai répondu. Comprendre Se réunir un week-end avec trois autres amis garçons. Combien d’abus qu’on n’identifie que bien plus tard ? Un viol Une relation de couple. Je ne me souviens plus de la suite. Se parler Les représentations que l’on nous donne du sexe sont souvent silencieuses. On n’est pas obligé de tout verbaliser. Je peux te caresser le téton ? Au début, ça fait bizarre.

Project Unbreakable You may have noticed that Project Unbreakable has been pretty quiet lately. For a few months now, those of us at Unbreakable have been making some pretty big life changes, and we have had to figure out where Unbreakable is placed. It has been a very long and incredible journey, but we are saddened to say that we will be closing our doors. We will finish posting all the submissions we have, but after we run out, we are no longer going to be accepting submissions for the website (but everything will remain up – we aren’t deleting anything.) We hope you understand, and we are grateful for your support. A note from Grace: I can’t really sum up almost 4 years of doing this project and I am having a very difficult time writing this. I would be lying if I said that the rumors from other activists about my integrity didn’t get to me. But that is not why I am leaving the project. Please take care of yourselves. A note from Christina:

Le Consentement La plupart de ces questions proviennent d’un texte que vous pourrez trouver en version originale sur : Une première version traduite en français a été éditée je ne sais pas quand et par je ne sais pas qui. Voici une deuxième version traduite, revue et augmentée par nos soins en mars 2009. La mise en page A5 de cette édition a été revue et corrigée en mai 2011. 100 questions sur les interactions sexuelles 01_Comment définis-tu le consentement ? 02_Penses-tu que le consentement c’est de ne pas dire non ? 03_Penses-tu que le consentement c’est de dire oui ? 04_As-tu déjà parlé de consentement avec ton/ta partenaire ou avec des ami-e-s ? 05_As-tu des déjà eu des relations avec des personnes qui définissent le consentement différemment de toi ? 06_Réfléchis-tu aux notions de sexualité, d’affection, ainsi qu’aux limites (les tiennes et celles des autres) ? 07_Comment définis-tu la sexualité ? 08_Quelles limites poses-tu pour chacune de ces notions ? Anonyme

[ Trigger warning ] Tu seras violée meuf. | Le Cerebro D’abord, il y a eu les coups et les humiliations. Ça a duré longtemps, ce fut très long. Il y a eu les tribunaux et la première fois : la peur de mourir après l’étranglement. Les étoiles qui dansent et le ciel qui devient jaune. En tant que féministe, on parle beaucoup du viol, du harcèlement, des agressions. Ce soir là, je devais partir en voyage scolaire. Tu vas crever. Tu vas crever parce que même si on se remet d’un viol, tu en as marre. Alors, je suis en colère. Et moi, je voudrais juste faire exploser cette bulle sourde de colère et de « pourquoi ?

Lettre ouverte à mon violeur, un an après Le 13 janvier 2013, une madmoiZelle échappait à une tentative de viol qui l’a profondément marquée. Un an plus tard, voici ce qu’elle a envie de dire à son violeur. 13 janvier 2013, tôt le matin. Ce genre de temps hivernal avec un ciel gris d’acier et un vent qui arrache des larmes aux coins des yeux. Tu te souviens du temps ? Froid, si froid, putain. Ça fait un an. J’essaie d’imaginer ce que serait la « moi » du 12 janvier 2014 si ce n’était pas arrivé, si tu n’étais pas arrivé. Si tu ne m’étais pas arrivé, je ne saurais pas ce que ça fait de vouloir tuer quelqu’un. Mais tu sais quoi ? Ce qu’il s’est passé ce matin-là m’a prouvé à quel point je suis forte. Donc oui : je suis une putain d’héroïne. J’ai appris à maîtriser mes monstres. J’ai découvert la vengeance. Je pense parfois à toi. Je me demande si tu vis seul. Enfin bon. Je ne laisserai pas cette date devenir un jour de deuil. Le 13 janvier, c’est l’anniversaire du jour où je suis revenue à la vie, après t’avoir combattu.

L'égalitarisme, c'est pas ce que vous croyez

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