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La symphonie de l’open source » Article » OWNI, Digital Journalism

La symphonie de l’open source » Article » OWNI, Digital Journalism
Alors que les grandes oeuvres symphoniques sont tombées dans le domaine public, leurs arrangements et enregistrements disponibles dans le commerce sont toujours régentés par le copyright. Musopen ouvre une brèche pour libérer ces trésors culturels. Que les amoureux de la musique prennent note : la bibliothèque de musique classique libre de droits Musopen a besoin de vous pour libérer bon nombre de symphonies emprisonnées par le copyright. Cela veut dire concrètement que, même après avoir acheté un CD ou une collection de MP3 de ces musiques, vous ne pourrez pas les utiliser comme bon vous semble bien qu’elles soient dans le domaine public, comme par exemple les partager sur un réseau peer-to-peer ou les utiliser pour la bande son d’un film que vous avez en projet. Crowdfunding symphonique La récolte de fond se fait par Kickstarter, un site où les utilisateurs peuvent financer de nombreux projets créatifs. Que le partage se fasse ! Crédits photos cc FlickR fdecomite, yuan2003, carolt.

Pirates De l'Internet, Unissez-Vous ! « Mais qu’est-ce que tu fous encore devant ton ordi ! N’oublie pas que tu m’avais promis d’aller avec moi au MAXXI ! Remue-toi, on est déjà en retard… » Fichtre alors, je ne m’en souvenais effectivement pas ! De plus ou moins bonne grâce me voici donc en train d’accompagner N. au MAXXI. Mais qu’est-ce donc que ce MAXXI ? Ceci étant dit, j’étais quand même curieux de voir ce que donnait ce musée. Je confirme. Mais force est de constater que cela ne fait pas le mien. Finalement, l’intérêt principal reste encore de partager cela avec quelqu’un en lui demandant à chaque fois ce qu’il en pense. Tiens, voilà justement N. qui me demande mon impression générale au sortir de la dernière salle. Et c’est à ce moment-là que je remarque une bien étrange affiche qui recouvre tout le mur de la cafétéria du musée. Elle est signée de l’artiste Miltos Manetas et n’avait pas encore été traduite en français. Pirates de l’Internet, unissez-vous ! Pirates of the Internet Unite!

Et si le droit de citation devait sauver le patrimoine culturel ? Je ne me suis pas trompée. Le long article de Lawrence Lessig publié hier (réf.1) méritait que l’on s’y penche. Il y pointe les aberrations du droit d’auteur, tel qu’appliqué à l’environnement numérique, en partant de difficultés rencontrées dans l’environnement traditionnel par les documentaristes pour libérer les droits sur les nombreux extraits d’œuvres que l’on trouve immanquablement dans ce type de documents. Or, sans droits, ces documentaires, qui représentent des pans importants du patrimoine culturel d’un pays, ne peuvent plus être réexploités et disparaissent. Ce qu’il met en exergue, c’est qu’assez curieusement ces courts extraits qui émaillent les œuvres audiovisuelles et les films, n’ont jamais fait l’objet d’une exception au titre du droit de citation comme pour les livres et que, de tout temps, une demande d’autorisation était nécessaire pour pouvoir les insérer. Abandonner une « vision autiste » du droit d’auteur Une nouvelle vision qui doit s’imposer rapidement Sources 1.

Houellebecq sous licence Creative Commons ! La carte et le territoire est le dernier roman de Michel Houellebecq et l’un des plus attendus de la rentrée littéraire 2010. Or le 2 septembre 2010, avant même sa parution le 3, le journaliste Vincent Glad révélait que l’œuvre était entachée d’un plagiat de Wikipédia (en l’espèce des articles sur Frédéric Nihous, la mouche domestique et Beauvais). Dès le 6 septembre, Michel Houellebecq répliquait dans une vidéo de Joseph Vebret. Ce qui est fondamentalement important dans cette réplique, c’est que loin de nier les faits, elle les confirme, les justifiant par un argumentaire littéraire se basant en particulier sur d’illustres prédécesseurs comme Perec et Borges. Une qualification juridique : l’œuvre composite La qualification juridique d’œuvre composite est décrite dans l’article L. 113-2 alinéa 2 du Code de la propriété intellectuelle (CPI) : Est dite composite l’oeuvre nouvelle à laquelle est incorporée une oeuvre préexistante sans la collaboration de l’auteur de cette dernière.

Alice au Pays des Merveilles... du domaine public ! - Numerama Lorsque le Statute of Ann a créé en 1710 pour la première fois un privilège en faveur des auteurs, la loi britannique prévoyait une durée d'exploitation exclusive de 14 ans au bénéfice de l'auteur, renouvelable une fois. Depuis, les législateurs de tous pays n'ont eu de cesse de rallonger la durée de protection des droits, et donc de repousser de fait la disponibilité des œuvres dans le domaine public. Actuellement en Europe, les auteurs bénéficient de l'exploitation exclusive de leurs œuvres pendant 70 ans... après leur mort. La belle affaire, qui enrichit les héritiers des auteurs morts à succès (lire à ce sujet le dernier livre d'Emmanuel Pierrat) et appauvrit mécaniquement les nouveaux auteurs qui cherchent leur place au milieu de rééditions à l'odeur cadavérique. A chaque fois que l'on repousse l'arrivée du domaine public, on prend davantage d'argent aux auteurs vivants pour le distribuer aux auteurs morts.

[ITW] Didier Lockwood: “Internet, c’est une vraie bouée de sauvetage” » Article » OWNImusic, Réflexion, initiative, pratiques Entretien avec le jazzman français Didier Lockwood, au cours duquel sont abordés les thèmes de la création artistique, de l'éducation musicale, de la valeur de l'art, mais aussi sa mission auprès du ministre de la Culture. Didier Lockwood est l’un des jazzmen français ayant contribué à faire reconnaître l’école de violon jazz française dans le monde. Issu de la génération de Stéphane Grappelli et Jean-Luc Ponty, il est actuellement vice-président du Haut Conseil de l’Education Artistique et Culturelle. Nous l’avons rencontré pour évoquer son expérience avec le CMDL, l’école de violon et de musiques actuelles qu’il a créée il y a maintenant onze ans en parallèle de sa carrière très dynamique. Avant l’interview, Didier Lockwood confie qu’il travaille actuellement sur un projet intéressant. “Le ministre m’a mandaté pour cette mission qui consiste à travailler sur les conservatoires et j’ai demandé d’élargir cette mission à l’Education Nationale. 10-15 ans. Cela va de soi.

NEUTRALITE D'INTERNET L'ARCEP remet son rapport sur la neutralité de l'internet au Parlement et au Gouvernement Paris, le 20 septembre 2012 Le Parlement, par la loi du 22 mars 2011, a demandé à l'ARCEP de faire le point sur la neutralité de l'internet. L'ARCEP remet aujourd'hui, au Parlement et au Gouvernement, son rapport sur cette question. L'Autorité y procède à une analyse des enjeux techniques et économiques, décrit les compétences dont elle dispose et précise les travaux qu'elle met en œuvre pour veiller au respect de la neutralité de l'internet. L'action de l'ARCEP est également mise en perspective avec les travaux européens de l'ORECE, auxquels l'Autorité prend une part importante. Internet est un bien collectif auquel les citoyens, les acteurs économiques et les acteurs publics sont très attachés. La concurrence et la transparence ne sont toutefois pas toujours suffisantes. En deuxième lieu, l'ARCEP a recensé les pratiques de gestion de trafic (ralentissement, blocage ou priorisation de flux).

Libération du film d'animation Sita Sings the Blues Sita Sings the Blues (Sita chante le blues) est un long métrage d’animation entièrement écrit et réalisé par une seule et même personne, Nina Paley. Primé au Festival international du film d’animation d’Annecy en 2008, il met en parallèle la légende hindouiste du Râmâyana et une rupture amoureuse autobiographique, en mélangeant les techniques d’animation (dessins, papiers découpés, ordinateur 2D, utilisation d’images libres de droits…). Si vous aimez les dessins animés, l’Inde, le jazz et les histoires d’amour qui finissent mal (en général), ce film de 80 min devrait vous plaire. En voici la bande-annonce (via Framatube) : Loaded: 0% Progress: 0% —> La vidéo au format webm Sita Sings the Blues vient tout de juste de passer sous licence Creative Commons By-Sa, comme l’annonce Nina Paley dans un joli message que nous avons traduit ci-dessous. Cette « libération » est un heureux évènement et un élément de qualité à ajouter à la Culture Libre. Une dernière chose. Sita Sings the Blues Nina Paley

L'archivage électronique : de la dématérialisation à la politique d'archivage, l'omniprésence du droit Petites précisions sur les licences Creative Commons par Nina Paley Les licences Creative Commons sont flexibles et puissantes. Extension naturelle de la GPL [1] à autre chose que du logiciel 10 ans plus tard, ce jeu de licences se présente comme le couteau suisse du droit d’auteur, déclinable en 6 versions de bases, plus quelques fantaisies récentes. Il en résulte que quelque soit votre envie, une déclinaison de licence Creative Commons devrait y répondre, seulement le résultat ne sera pas forcément « libre », une CC-By-NC-ND ne permettant par exemple pas de remixer une œuvre. Une autre conséquence est que la mention « Creative Commons » sans autre indication n’a pas de sens. Malheureusement, cette flexibilité et cette richesse de possibilités semblent bien souvent perdre les créateurs de tout poils désireux de remixer des œuvres libres sans prendre le temps d’en comprendre le fonctionnement. Toutefois, il semblerait bien que la solution proposée par Nina Paley ne soit qu’un premier tâtonnement vers… la Licence Art Libre du collectif Copyleft Attitude.

Un domaine public entre parenthèses Certes, c'est peut-être un peu exagéré comme titre, mais on en est pas loin. Du moins aux États-Unis. De quoi s'agit-il ? Aux États-Unis, le 1er janvier est le Public domain day : le jour où l'on fête le rôle du domaine public dans nos sociétés et plus précisément l'arrivée de nouveaux titres. Une fête d'ailleurs pas restreinte à la seule Amérique du Nord mais qui a également des retombées ailleurs en Europe comme en Suisse ou en Pologne. Cette année, des centaines de nouveaux auteurs ont donc rejoint le domaine public, 563 précisément selon l' Open knowledge fondation blog, auteurs dont vous retrouvez la liste complète ici. Article L.123-1 du Code de la propriété intellectuelle en France : « L'auteur jouit, sa vie durant, du droit exclusif d'exploiter son œuvre sous quelque forme que ce soit et d'en tirer un profit pécuniaire. Par comparaison, le durée n'est que de 50 ans au Canada. Aux États-Unis cependant, cette entrée est amère. La conclusion est sans appel : Voir aussi :

Le contrat d’édition, ce fossile vivant… J’ai le très grand honneur aujourd’hui de publier un article sur le site Nonfiction, au sein d’un dossier "Pourquoi les éditeurs français courent à leur perte". Je remercie à la rédaction d’avoir accepté ce texte et tout particulièrement @Remimathis d’en avoir coordonné la réalisation. J’ai écrit cet article en réaction à une grande partie de la doctrine juridique dominante, qui répète à longueur de journées d’étude et d’articles que le contrat d’édition, tel qu’il existe dans le code, pourra s’adapter aux mutations provoquées par l’environnement numérique sans connaître de refonte de ses principes fondamentaux. J’ai la conviction que c’est faux et que le contrat d’édition est aujourd’hui à réinventer. Certains s’y emploient courageusement, tandis que l’immense majorité des éditeurs s’en tiennent à une conception "fixiste" du contrat d’édition, qui engendre de plus en plus de frictions avec le premier maillon de la chaîne du livre : les auteurs. Fish Fossil. Dinosaurs. Like this:

qu'est ce qui faut pas faire pour revenir au bases | Back to basis by jeanvervois Aug 29

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