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Etalement urbain et artificialisation des sols en France

Etalement urbain et artificialisation des sols en France
15 janvier 2010 (mis à jour le 17 janvier 2011) L’artificialisation des sols et l’urbanisation sont généralement perçues comme une tendance à combattre. Il n’en a pourtant pas été toujours ainsi : la perception a évolué drastiquement depuis la période moyenâgeuse, où la ville était considérée comme le lieu de civilisation apportant de surcroît une réelle sécurité à ses habitants, jusqu’au XIXème siècle où ont émergé les théories hygiénistes des bienfaits de la nature par opposition à l’insalubrité et à l’insécurité des villes. Aujourd’hui, nombreux sont les nostalgiques de la ville-centre compacte du Moyen Age, fustigeant les banlieues-dortoirs et les barres HLM nées des Trente Glorieuses. Il est à noter que ces sujets se posent avec encore davantage d’acuité pour les pays en développement (PED), puisque 90% de la croissance urbaine mondiale prend désormais place dans les PED et que 2 milliards de personnes viendront grossir les villes du monde (Banque Mondiale, 2009).

Les outils pour limiter l’étalement urbain : doit-on agir et comment ? 18 janvier 2010 (mis à jour le 17 janvier 2011) On a vu qu’une extension limitée de la ville est acceptable au regard de la nécessité de fournir davantage de logements à un nombre de ménages urbains allant croissant. Néanmoins, les déterminants de l’étalement urbain, si laissés naturellement à l’œuvre, induiraient un phénomène d’une ampleur jugée excessive. La non prise en compte par le marché de certains coûts ou valeurs sociaux, c’est à dire la présence d’externalités, sont ainsi à l’origine d’un étalement urbain socialement non désirable. Néanmoins, toute politique de cette nature doit être finement calibrée, dans la mesure où elle se traduit par une augmentation du prix du logement, conduisant à une réduction de la surface des résidences et donc à un impact certain sur le bien-être des consommateurs. Actuellement, les politiques mises en œuvre pour contrôler l’étalement urbain relèvent généralement de la catégorie de la frontière urbaine (« urban growth boundary » en anglais). J.K.

L'Europe doit changer son système alimentaire, et vite ! La convergence de toutes les crises (économie, social, climat, biodiversité, énergie, etc.) menace la stabilité du système alimentaire industriel européen. Tel est le constat d’un rapport commandé par le député européen Yves Cochet pour le groupe les Verts/ALE, et intitulé Nourrir l’Europe en temps de crise. Vers des systèmes alimentaires résilients. Au delà du constat accablant, le rapport dresse un panorama original d’une alimentation post-industrielle européenne, et les grandes lignes d’une transition qui pourrait s’avérer rapide et brutale. Loin de la PAC, des monocultures et des exportations subventionnées, cet avenir aurait plutôt les couleurs de l’agriculture urbaine, l’agroécologie et la permaculture. Un grand bond en avant vers des petits systèmes résilients et autonomes. Malgré la crise économique et sociale, l’Europe reste un continent stable, riche et puissant ; sa population y est relativement bien nourrie. Chronique d’une mort annoncée L’avenir sera résilient ou ne sera pas

L'agriculture grignotée par la ville Les terres agricoles sont de plus en plus rares et chères. Une hausse des prix alimentée par l'étalement urbain et la spéculation foncière. Lors du dernier Salon de l'agriculture, la classe politique a unanimement regretté la baisse ininterrompue du nombre d'agriculteurs. La France reste un grand pays agricole. Le gaspillage des terres La surface artificialisée représente certes moins de 10 % du territoire français pour l'instant, mais cela produit des effets sur les 90 % restants. Comment expliquer un tel dérapage des villes ? Certes, la loi Grenelle a fixé comme objectif la préservation des terres agricoles, mais les politiques du logement ont au contraire souvent encouragé cet étalement. Il y a aussi un problème de gouvernance. Le jackpot de l'urbanisation Des terres de plus en plus rares sont aussi des terres de plus en plus chères. Un marché foncier mal régulé En savoir plus www.terredeliens.org : le site de Terre de liens. Manuel Domergue Alternatives Economiques n° 314 - juin 2012

Les leçons des jacqueries fiscales des agriculteurs d’Ile de France | Chez Jean Matouk Barrage d’agriculteurs en région parisienne le 21 novembre 2013 (Meunier Aurélien/SIPA) A leur tour, les agriculteurs d’Ile de France se sont joints jeudi au concert des « jacqueries » fiscales. Le revenu moyen de ces agriculteurs a été en 2012 de 97 800€. Comme le signale le Figaro lui-même, le revenu moyen a été de 73 000€ en Picardie et 67 100€ en Champagne-Ardennes. Ces régions sont des régions de grandes cultures, céréales et oléagineux. A l’inverse les revenus des éleveurs et des viticulteurs ont diminué. de la hausse du prix des céréales et oléagineux pour l’alimentation animale,des prix d’achat trop bas des grandes surfaces, pour les filières bovines,d’une concurrence allemande salariale insupportable pour la filière porcine,des intempéries pour les viticulteurs. Dans ces conditions, la participation des agriculteurs d’Ile de France à la fronde fiscale plurielle, a, comme d’autres, un relent politicien évident. Le tropisme droitier des agriculteurs et surtout de leurs dirigeants

Artificialisation des sols : des objectifs et une gouvernance à revoir Des objectifs peu clairs, des outils existants mais peu utilisés, une gouvernance inadaptée… La Cour des comptes dresse, dans un référé, un bilan sans concession de la politique de lutte contre l'artificialisation des sols. Tous les dix ans, un département français disparaît sous le béton, a-t-on coutume de rappeler, pour marquer les esprits quant au phénomène d'artificialisation des sols et de disparition progressive des terres agricoles. Or, d'importantes marges de progrès existent en matière de gestion économe des sols, note la Cour des comptes dans un référé sur les conflits d'usage des sols agricoles, publié le 16 octobre. Malgré la volonté gouvernementale affichée depuis des années, les Sages regrettent que les outils disponibles ne soient pas utilisés à bon escient... mais aussi le manque de cohérence des différents objectifs fixés par les gouvernements successifs. Une gouvernance peu adaptée Mieux mesurer l'artificialisation Remettre à plat la fiscalité

Le méthane agricole, un nouvel agro-business ? En Champagne-Ardenne, Didier Forget produit de l'électricité à partir du lisier et du fumier de ses vaches. Extraordinaire pour les uns, ce dispositif est décrié par d'autres. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Manon Rescan Tous les jours, Didier Forget nourrit son digesteur comme il nourrit ses vaches. Dans le ventre de cette vaste cuve circulaire, les bactéries issues des excréments des vaches travaillent, dévorent, transforment le mélange qui fermente. A l'air libre, cette fermentation serait lourdement polluante, le méthane étant un gaz à effet de serre puissant. Cet éleveur laitier d'une cinquantaine d'année croyait sa carrière terminée quand, en 2003, il a été exproprié d'une partie de ses terres à Vivier-au-Court près de Charleville-Mézières. A quelques dizaines de kilomètres, à Clavy-Warby, Sylvie Di Gracia et Antoine Oudet envisagent, eux, de fournir six maisons en chauffage au gaz naturel avec un système similaire. D'autres dérives existent à l'étranger.

Urbanisation, paysages et artificialisation des sols En France, selon le recensement de l’Insee de 2008, 95% de la population vit désormais sous influence urbaine. Parallèlement à la croissance des villes, se dessinent autour et entre celles-ci, de vastes espaces dits périubains, dont les habitants ont non seulement adopté des modes de vie citadins mais sont également liés à la ville par leur emploi et leurs pratiques quotidiennes. De fait, jamais les habitants des différents territoires n’ont été aussi proches par leur profil socioculturel et économique et leurs usages. Cette proximité a plusieurs conséquences : d’une part, l’opposition urbain/rural perd de sa pertinence pour caractériser les territoires français aujourd’hui ; d’autre part, les exigences d’accès aux services sont d’autant plus difficiles à satisfaire que les populations résident loin des villes tout en en dépendant.

Industrie chimique, sociétés de biotechnologies et géants du trading contrôlent la chaîne alimentaire mondiale Certes, vous êtes libres d’acheter le produit que vous souhaitez, généralement dans un supermarché. Mais savez-vous vraiment qui élabore vos menus ? Que le poulet en train de rôtir a toutes les chances d’avoir été conçu par le groupe franco-néerlandais Hendrix Genetics ou la firme allemande EW Gruppe ? Commençons par les semences, source de toute agriculture, qu’elle soit destinée à l’alimentation humaine ou animale. 75 % du marché mondial de semences est contrôlé par seulement… dix multinationales ! Les semences aux mains de l’industrie chimique Top 10 des multinationales semencières En Europe, cinq de ces firmes – Monsanto, DuPont, Syngenta, BASF et Bayer – détiennent la moitié des brevets sur les plantes, rapporte Econexus. Quatre « traders » détiennent les clés du placard à provisions planétaire Voilà pour les semences, dont une partie sert à nourrir les animaux d’élevage. Une poignée de géants influence la génétique animale Qui contrôle les usines agroalimentaires ?

La mise en capacité des territoires. Construire les territoires français de 2040 oblige à poser dès aujourd’hui la question de leur développement dans un contexte incertain. Ce sont, d’une part, les finances publiques et les marges d’intervention de l’État qui se restreignent tandis que les responsabilités des collectivités locales se renforcent dans le cadre de la 3ème phase de la décentralisation. Ce sont, d’autre part, des territoires qui adoptent des trajectoires de développement de plus en plus différenciées mais qui se caractérisent par des interdépendances de plus en plus fortes. Ce sont, enfin, des processus de transformation globaux comme la mondialisation, l’urbanisation, l’individualisation des comportements et les tensions sur l’environnement, qui obligent à imaginer de nouveaux modes de développement plus soutenables.

Diversité en agriculture … | Agriculture, foresterie, pêche | Ménagement du Territoire Diversité, la clef de voûte du système, imiter la nature au maximum. Diversité de la faune et des couverts. Beaucoup d'essais et de recherche à faire et énormément à découvrir pour passer dans un système bio économe en énergie et en travail. Notre leitmotiv est de préserver et restaurer un maximum de diversité afin de nous adjoindre l’aide des auxiliaires, que la nature nous offre gratuitement et qui plus est, sans nuisance sur notre santé. Il faut évoluer afin de bousculer le moins possible la terre et son habitat pour préserver et restaurer la vie du sol à un niveau supérieur. Afin d’y parvenir, nous implantons après chaque récolte des couverts végétaux qui permettent de nourrir la vie du sol tout au long de l’année. En 2010, nous avons débuté le semis sous couvert végétal. L’implantation des cultures sous couvert, quant à elle, permettra, nous en sommes persuadés, de diminuer drastiquement l’emploi des herbicides et à terme de les supprimer.

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