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Sciences sociales et temps : Fernand Braudel et la longue duree.

Sciences sociales et temps : Fernand Braudel et la longue duree.

Histoire : Épistémologie Histoire : Épistémologie [lundi 02 avril 2012 - 15:00] Comment écrire le passé, ou sur le passé ? L’histoire peut-elle en définitive amener une connaissance du passé ? Au détour des travaux d’historiens de spécialités et de générations aussi différentes que possible, nous aurons ainsi l’occasion de sonder autant d’abîmes de la réflexion historiographique et épistémologique que les problèmes du temps et de l’espace de l’histoire, de ses sources et de ses procédures, de ses concepts et de son rapport aux sciences sociales, du questionnement et de l’écriture du passé, de sa mise en récit à l’épreuve de son émiettement… Les entretiens réalisés ces derniers mois sur le thème "L’histoire publique – l’enjeu de la mémoire", qui abordaient parfois ces questions-là selon une perspective décentrée, restent par ailleurs consultables sur nonfiction.fr L'Histoire maintenant – les grands entretiens pour l'histoire (2e série) Histoire : Épistémologie 1. 2. 3. 4. 5. 6.

15 : Pistes & débats : L’historiographie des deux côtés de la Méditerranée À l’hiver 2011, le monde arabe s’est remis en marche à l’initiative de Le vent de liberté qui souffle sur la région nous invite en conséquence à réinterroger l’histoire d’une région qui est devenue, au fil des décennies, un des parents pauvres de la recherche scientifique française, et plus encore européenne. À vrai dire, nombreuses sont les régions du monde sur lesquelles notre recherche est peu au fait des réalités contemporaines. Mais dans le cas d’une région qui est aux portes de l’Europe, profondément liée à notre histoire depuis deux siècles, et dont plus de dix millions de ressortissants vivent sur le territoire européen, la chose est pour le moins surprenante. En réalité, les élites françaises ne se sont jamais vraiment remises de la rupture constituée par l’indépendance de l’Algérie en 1962, sauf à se réorienter vers le champ nouveau de la construction européenne. L’exemple est d’autant plus intéressant que l’histoire est un exemple topique. Des héritages coloniaux conséquents

Le travail de l'histoire L'historiographie de la guerre d'Algérie, en France, entre mémoire et histoire (2004) vendredi 4 mars 2005. Article publié dans Historiens et géographes, revue de l’Association des professeurs d’histoire et de géographie de l’enseignement public, n° 388, octobre 2004, pp. 225-236. Le 3 mars 2003, le rédacteur en chef du Monde, Bertrand Le Gendre, croyait pouvoir constater une régression du débat public sur la guerre d’Algérie par rapport à ce qu’il avait été au début des années 1990 : « La visite du président de la République en Algérie intervient à un moment particulier où ceux qui ont combattu là-bas, comme Hélie de Saint Marc, ou ceux qui y ont vécu discourent seuls sur les événements d’avant 1962. En 1992, pour les trente ans de l’indépendance de l’Algérie, il en avait été autrement. Colloques universitaires et travaux d’historiens avaient favorisé un retour salutaire sur le passé. L’historiographie de la guerre d’Algérie en France Dans mes articles historiographiques, j’ai fait quelques constats généraux, et discerné une évolution.

L’empirisme : ses voies et ses méthodes - La vie des idées Recensé : André Charrak, Empirisme et théorie de la connaissance, Paris, Vrin, Bibliothèque d’histoire de la Philosophie, Novembre 2009, 176 p. , 18 euros. L’ouvrage qu’André Charrak fait paraître aux éditions Vrin constitue le troisième volet d’un triptyque, le volet central et conclusif, encadré d’un côté par une étude monographique, Empirisme et métaphysique, de l’autre par le traitement comparatif d’un problème exemplaire, Contingence et nécessité des lois de la nature [1]. S’il ne s’agissait que d’exercices de style, André Charrak aurait démontré là qu’il excelle dans l’application de trois méthodes : le commentaire structural, l’histoire des idées, l’histoire des systèmes de pensée. Il importera peu ici d’établir que l’auteur alterne en réalité les trois méthodes dans chacun de ses ouvrages – ce serait du coup les réduire à de purs exercices de virtuosité. Définir l’empirisme : trois écueils Qu’est-ce que l’empirisme ? Trois définitions donc, trois écueils aussi. [4] F. [5] A.

Marc Bloch Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Bloch. Biographie[modifier | modifier le code] Premiers pas d'historien[modifier | modifier le code] Marc Bloch publie en 1924 son œuvre magistrale, Les Rois thaumaturges. L'aventure des Annales[modifier | modifier le code] Bloch participe en 1929, avec le « groupe strasbourgeois » dont Lucien Febvre, à la fondation des Annales d'histoire économique et sociale dont le titre est déjà en lui-même une rupture avec « l’histoire historisante », triomphante en France depuis l'école positiviste. Succédant à Henri Hauser à la Sorbonne en 1936 (chaire d'histoire économique)[5], la guerre le surprend dans la plénitude de sa carrière et de ses recherches. Un historien dans la guerre[modifier | modifier le code] Malgré son âge (53 ans), une polyarthrite invalidante et une famille nombreuse, il a demandé à combattre. Le monument des Roussilles érigé sur le lieu de l’exécution de Marc Bloch. Correspondance

L'histoire globale pour tous L'histoire globale pour tous [dimanche 03 février 2013 - 11:00] Histoire Inventer le monde. Une histoire globale du XVe siècle Éditeur : La Documentation Française 64 pages Combien de temps faut-il à une innovation pour se diffuser dans la société ? À défaut d'apporter une réponse, le dernier livre de Patrick Boucheron contribue à l'accélération de ce processus. Synthétiser le foisonnement Difficile de résumer en quelques pages la richesse des évolutions de l'histoire du monde. Ces mondialisations auraient pu être chinoise ou turque, puisqu'à cette époque, l'islam est l'un des principaux facteurs de décloisonnement du monde via le commerce. L'introduction en forme de récit se double d'une mise au point très claire dans le domaine de l'historiographie. Mettre en avant la diversité Les documents accompagnés de mises au point de l'auteur font la part belle aux peintures, aux photographies d'objets et aux cartes.

Dossier – Histoire mondiale, histoire globale, histoire connectée… DOSSIER – Histoire mondiale, histoire globale, histoire connectée… [vendredi 05 octobre 2012] "Histoire globale", "histoire connectée", "world history"… Quel que soit le nom qu’on préfère lui donner, un important mouvement scientifique et éditorial semble ébranler, en France comme à l’étranger, les représentations communément admises de la coexistence et de la mise en relation des peuples. Derrière une cette variété d’étiquettes au demeurant énigmatiques s’esquisse en somme une nouvelle histoire des Grandes découvertes prises comme événements organisateurs du "grand désenclavement" ou de "l’invention du monde" . En écho à la mondialisation et dans un échange renouvelé avec l’anthropologie émerge un nouveau discours historique sur la planète des hommes, une vision décentrée qui entend écorner une certaine domination symbolique (et culturelle) de l’Occident établie au moyen d’un "vol de l’histoire" . Critiques : - Romain Bertrand, L'Histoire à parts égales. Entretiens :

Le territoire selon Guy Di Méo Qu’est-ce que le territoire ? Nous proposons ici une définition provisoire du terme. Elle tient compte des enseignements tirés de nos premiers constats quant à la nature de l’espace géographique, considéré sous ses différentes facettes, de l’espace produit à l’ espace vécu. Elle avance quelques hypothèses plus générales que nous nous efforcerons de vérifier par la suite.Pour ce qui a trait aux enseignements que l’on peut tirer de ce premier chapitre, nous retiendrons deux éléments constitutifs majeurs du concept territorial, sa composante espace social et sa composante « espace vécu ».Nous avons vu que l’espace social qualifie des lieux de la biosphère tissés par l’entrelacs des rapports sociaux et spatiaux. 1. Il décrit, en se fondant sur les données (spatiales) de la géographie, l’insertion de chaque sujet dans un groupe, voire dans plusieurs groupes sociaux de référence. 2. 3. 4. Guy Di Méo. Voir aussi : territoire, identité territoriale

Espace vécu Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’espace vécu découle de la pratique qu'en a l'usager ou l'habitant et de la représentation qu'il s'en fait. Origine[modifier | modifier le code] La notion d'espace vécu a été créée et expliquée par Armand Frémont dans La région, espace vécu, paru en 1976. Une typologie originale[modifier | modifier le code] Espace aliéné contre espace vécu[modifier | modifier le code] Dans le chapitre II de son ouvrage, Armand Frémont définit l'espace vécu comme l'opposé de l'espace aliéné né de la révolution industrielle. L'espace du présent[modifier | modifier le code] Armand Frémont analyse deux modes de réflexion et de gestion spatiales qui ont touché la société française des années 1970. Une notion révolutionnaire : l'exemple de la guerre d'Algérie[modifier | modifier le code] Armand Frémont écrit que « l'espace vécu, celui qui retrouve toutes les valeurs de la vie,ne saurait être que révolutionnaire ». Une nouvelle pédagogie[modifier | modifier le code]

Armand Frémont Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Frémont. Armand Frémont, né au Havre (Seine-Maritime) le 31 janvier 1933, est un géographe français. Il est surtout connu pour être à l'origine du concept d'« espace vécu » en géographie, dans son ouvrage de 1976, La région, espace vécu. Parcours professionnel[modifier | modifier le code] Après des études au Havre, au lycée Malherbe de Caen et à l'École normale supérieure de Saint-Cloud, il est devenu agrégé de géographie, docteur ès lettres et ès sciences humaines. En 1975, Jean-Pierre Soisson, alors secrétaire d'État aux Universités, s'oppose à son élection à la présidence de l'université de Caen « grâce à une interprétation restrictive de la loi d'orientation de 1968 » [1]. Engagement politique[modifier | modifier le code] Ouvrages[modifier | modifier le code] Aimez-vous la Géographie ? Sources[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code] ↑ Le Monde, 29 janvier 1982

Qu'est-ce que la géographie ? Si l’on se fie à l’étymologie, la Terre (Gaïa ou Ge, en grec) est l’objet d’étude de la géographie. Sa structure et ses mouvements sont étudiés par des disciplines connexes (géophysique et astronomie), que le géographe ne peut totalement ignorer pour prétendre connaître et comprendre sa surface. La surface de la Terre est une interface entre une planète essentiellement minérale, la lithosphère, une enveloppe gazeuse, l’atmosphère, de l’eau sous diverses formes, l’hydrosphère, et des éléments organiques et vivants, la biocénose. On se repère à la surface de la Terre par rapport aux pôles et à l’équateur, qui sont eux-mêmes relatifs à l’axe de rotation de la Terre sur elle-même. Le monde est l’objet d’étude effectif de la géographie, dans deux acceptions distinctes : faire “ le tour du monde ”, c’est faire un tour de la planète, même si l’itinéraire choisi est plutôt de direction parallèle que méridienne. Un territoire est un espace approprié, limité et géré par un groupe humain.

Le prince et les arts, Stratégies figuratives de la monarchie française de la Renaissance aux lumières Répondant à une commande qui s’adapte aux concours de l’enseignement secondaire, le Capes 2010, Gérard Sabatier regroupe dans cet ouvrage un ensemble d’articles difficilement trouvables ailleurs, et seulement connus de ceux qui ont eu la chance d’assister à ses communications dans un certain nombre de séminaires ou de colloques entre 1991 et 2010. Montrer le lien organique entre les arts et l’exercice du pouvoir monarchique Qui mieux que Gérard Sabatier, professeur émérite d’histoire moderne de l’Université de Grenoble II, membre du Centre de Recherche du château de Versailles (CRCV) pouvait présenter de façon précise et didactique, les objectifs en matière de représentation monarchique, des formes d’expression artistique du politique, et donc le lien organique des arts à l’exercice du pouvoir monarchique ? Les outils et les discours de la stratégie de gloire du roi La stratégie résidentielle française pour affirmer les lieux de pouvoir Accéder au corps du roi

Le pape et les artistes au milieu du XIVe siècle. Réflexions sur les notions d’acteur et d’institution * - Circé. Histoires, Cultures & Sociétés Résumé / Abstract L’article étudie les liens entre acteur(s) et institution(s) en se basant sur l’exemple du mécénat du pape Clément VI (1342-1352). Il s’attache à montrer comment l’acteur modèle l’institution dont il est partie prenante et, inversement, comment l’institution peut modeler les formes de l’action individuelle. Ces éclairages aboutissent à une réflexion sur ces deux notions opposées, auxquelles les historiens se heurtent. Les difficultés méthodologiques ressenties découlent peut-être d’un manque d’attention donnée aux systèmes de règles - variables selon les institutions et susceptibles d’adaptation par les individus - qui se trouvent entre l’acteur et l’institution. Article au format html Dans Le Parrain (The Godfather, 1972) de F.F. Quand l’acteur modèle l’institution Considérons le cas du pape et de ses rapports avec le monde de la production culturelle (peintres, musiciens, producteurs de manuscrits) au milieu du XIVe siècle. Quand l’institution modèle les acteurs

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