"La voiture électrique risque de favoriser l'aménagement d'un territoire dispersé" - Territoire © DR Panneau de signalisation à Paris André Lortie, architecte urbaniste, professeur à l’école nationale supérieure d’architecture de Normandie, craint que le développement de la voiture électrique empêche la densification urbaine. Doit-on partager l'optimisme dont fait montre Isabelle Baraud Serfati dans son article du 4 octobre diffusé par le Moniteur.fr au sujet des retombées de la voiture électrique ? L'automobile est un facteur essentiel de l'économie de marché dont l'aménagement du territoire dans sa forme actuelle est le reflet spatial. Produire des véhicules électriques et, qui plus est, les inciter à rouler afin de produire de l'électricité que l'automobiliste pourrait revendre ne devrait pas contribuer à créer les circuits courts décrits par l'auteur et présentés comme vertueux. L'organisation du territoire américain est majoritairement basée sur la mobilité individuelle. L'équation durable est aujourd'hui sur-déterminée par la question énergétique.
Un rapport mise sur le rôle économique des monuments Patrimoine Publié le 07/10/2010 • Par Hélène Girard • dans : France Le parlementaire y préconise de mettre l’accent sur les préoccupations « économiques, sociales et éducatives. » et avance 37 propositions relatives aux domaines économique, fiscal, juridique, et de la connaissance de ce secteur d’activités. Plusieurs d’entre elles ouvrent la voie à un partenariat plus étroit avec les opérateurs privés (lire ci-dessous). Le parlementaire suggère, par exemple, la création de lieux d’hébergement sur certains sites, ou la cession de monuments à des acteurs privés, lorsqu’il n’existe pas de repreneur public et dans le cadre d’un projet de développement précis. Les calculs effectués par le rapporteur conduisent à la conclusion que les collectivités contribuent environ pour 300 millions d’euros par an à la préservation du patrimoine monumental. Focus Principales propositions concernant directement les collectivités VERBATIM Comment évaluer l’effort des collectivités ? Haut de page
Agri et loi littorale 56 201012 Entretien Vous êtes à la fois agriculteur et élu. Quel regard portez-vous sur la loi littoral ? C'est très bien de protéger le littoral. En quoi empêche-t-elle de nouvelles installations ? Il y a d'abord un premier constat à faire : c'est plus compliqué de faire de l'agriculture sur le littoral qu'ailleurs, notamment en raison de la qualité des terres et de la structuration foncière. Qu'entendez-vous par là ? Il faut distinguer deux zones : celle qui est proche du rivage et celle qui est moins proche mais soumise à la loi. Lorsqu'il s'agit d'une construction plus à l'intérieur, toujours dans une commune littorale, l'agriculteur peut bénéficier d'une dérogation si son activité est jugée incompatible avec l'urbanisation. Quelle est la situation aujourd'hui dans le Morbihan ? Sur l'ensemble du département, il y a environ 16 000 actifs pour 7 000 exploitations. Connaissez-vous des cas d'agriculteurs qui ne peuvent pas s'installer à cause de la loi ? Quelle solution proposez-vous ?
Habitants connectés Qu’est-ce que les technologies numériques transforment aux manières d’habiter, à l’habitat, à ce qu’il y a dedans ? Quels nouveaux problèmes soulèvent-elles ? Quelles nouvelles opportunités ? L’"habitat intelligent" est arrivé mais n’est pas celui qu’on attendait Avec plus de 9 équipements numériques par foyers, et des usages numériques étendus à tous les domaines d’activités du domicile, il ne fait plus de doute que l’habitat et les habitants sont "connectés". Accompagnés du VIA, de la fédération Promotelec, du groupe Renault, du groupe La Poste, du laboratoire Minatec du CEA, du CNR Santé à domicile, de l’école d’Ingénieur de Rennes ESIR, un travail collaboratif de réflexion et de créativité a été mené de janvier 2011 à janvier 2012. Il en ressort 4 territoires d’exploration, et une quinzaine de pistes d’innovation spécifiques, développées sous la forme de petits scénarios vidéos et proposant des actions en matière d’infrastructures, de services, d’objets pivot, de médiation.
Comprendre les lois de la ville Geoffrey West (Wikipédia) est physicien et travaille depuis quelques années sur le thème de la ville à l’Institut de Santa Fé, un Institut de recherche dédié à l’étude des systèmes complexes, rapporte le New York Times dans un étonnant article sur ses recherches, signé Jonah Lehrer. L’objectif de West : découvrir les lois cachées qui régissent l’organisation urbaine. A l’heure où la majorité de la population mondiale vit en ville et où cette urbanisation ne cesse de s’accélérer, nous ne savons pas grand-chose du rôle des villes, rappelle le journaliste scientifique Jonah Lehrer. Pourtant, comprendre comment une ville fonctionne, grossit, se développe ou entre en récession est on ne peut plus primordial, comme le souligne la création en 2009 par le président Obama d’un bureau des affaires urbaines à la Maison Blanche, dont l’objectif n’est pas moins d’élaborer un « agenda politique pour l’Amérique urbaine »… Vers une théorie prédictive des villes ?
Ne dites plus "péri-urbain" ! - Globe En écho à l'émission de ce mercredi 19 janvier (disponible à la réécoute et au podcast), vous trouverez dans ce billet des images et des analyses extraites des travaux de Marc Dumont, invité de Planète Terre cette semaine. Comme l'explique cette étude de l'INSEE, la croissance des "couronnes périurbaines" est continue depuis les années 1960 en France, bien qu'elle ait eu lieu à des rythmes différents selon les décennies et selon les régions considérées. Cette évolution soulève de nombreuses interrogations, comme l'illustrent ce court reportage télévisé sur l'espace périurbain d'Ile-de-France (datant de 1999), ainsi que la vidéo militante ci-dessous. Comment la géographie appréhende-t-elle ce phénomène hybride, qui brouille les catégories de "rural" et d''urbain" ? "Les nouvelles périphéries urbaines" (Marc Dumont, Emmanuelle Hellier) : des concepts géographiques revisités Les périphéries urbaines : la domination comme indicateur Le périurbain : forme d’urbanité ou espace intermédiaire ?
Rennes.maville.com La ville du futur s'invente à Cesson-Sévigné Pourquoi ? Comment ? Vous avez dit Viasilva ? Viasilva... Imaginez un peu : d'ici à trente ans, à partir de cette ancienne voie, une véritable éco-cité doit voir le jour, au nord-est de Cesson-Sévigné et au sud de Thorigné-Fouillard. Face à l'explosion démographique annoncée pour les prochaines années, le maire PS Michel Bihan estime qu'il n'est pas irréaliste de penser que « Cesson captera une partie des nouveaux arrivants. D'abord une philosophie ? « Nous voulons construire une ville dont la trame est un jardin », insiste Christian Devillers, l'architecte urbaniste qui imagine Viasilva. Ensuite, en tenant compte de la géographie du secteur : le bocage, les lignes de crêtes, les vallées, les sources, les zones humides et les chemins ruraux. Des quartiers comme des villes ? Plutôt que de ville, il vaudrait mieux parler de quartiers de plusieurs milliers d'habitants. Moins de voitures ? L'école et le travail à proximité ? Elle est aussi de rapprocher le travail du domicile.
Une nouvelle taxe pour mieux gérer le foncier Pourquoi ? Comment ? L'établissement public foncier de Bretagne (EPF), c'est quoi ? C'est une structure créée par l'État en 2009 pour aider les collectivités locales à gérer le foncier sur leur territoire. À quoi sert-il ? Les collectivités locales (communes, communautés de communes ou d'agglomération, etc.) n'ont pas toujours les reins assez solides pour mener à bien leur politique foncière. Pourquoi un tel dispositif ? « Le foncier, c'est l'un des problèmes majeurs pour les années à venir, rappelle Gérard Mével, conseiller régional socialiste. Quels projets dans le Pays de Cornouaille ? Foncier de Bretagne a, entre autres, été sollicité à Ergué-Gabéric, pour l'agrandissement de la zone d'activités économiques. Pourquoi créer une nouvelle taxe ? Foncier de Bretagne doit disposer d'un budget de 40 millions d'euros par an pour pouvoir agir à la hauteur de ses ambitions. Comment sera-t-elle mise en oeuvre ?
« L’étalement urbain est une vraie catastrophe », accuse Ronan Dantec Lors du Forum Enerpresse de Deauville (1), vous êtes intervenu sur le rôle des collectivités sur le climat. Comment les politiques énergétiques et environnementales doivent-elles, selon vous, se répartir entre l’échelon international et le plus petit échelon local, pour prendre les deux extrêmes ? La clé du succès réside dans une coopération entre tous les niveaux territoriaux. Toute politique menée à Nantes Métropole est évaluée en termes d’impact CO2, affirmez-vous. Quand on engage une politique publique, on prend en compte ses effets sur les émissions de CO2. Entre évaluer l’impact CO2 d’un projet et prétendre le limiter, il peut y avoir un obstacle : le financement de l’action à mener. Pour l’instant, on le prend sur nos budgets généraux car on n’a pas de financement CO2 spécifique. Lequel serait alimenté de quelle manière ? Une telle manne financière vous suffirait-elle ? Vous parlez beaucoup « environnement » et peu « énergie »… Je parle surtout de climat. Note 01:
Ville désirable ou ville durable : quelle place pour les espaces verts De nombreuses publications récentes associent ville durable, nature en ville et ville désirable (ministère de l’Écologie 2011 ; WWF 2010 ; Urbanisme 2011). Elles mettent en évidence la nécessité de construire un nouveau type de relation entre ville et nature en cessant d’opposer l’une à l’autre. Il y a sans doute obligation de répondre aux besoins exprimés de longue date par les citadins d’avoir accès à des espaces tantôt propices à la rencontre et à l’échange (bac à sable, jeu de boule ou de société, pique-niques, etc.), tantôt à la rêverie solitaire (promenade et exercice physique, repos et méditation). Attentif à la diversité des pratiques de ces espaces, Pierre Sansot y a construit son œuvre. La nature au premier plan de la ville désirable : quand la nature fait vendre Ainsi, l’image d’un projet d’opération d’aménagement est portée par des vues d’ensemble qui expriment le parti retenu par l’urbaniste. La nature, un déterminant de l’approche hédoniste de la ville désirable
#1Quelles perspectives pour l’emploi des jeunes urbanistes dans les collectivités locales ? - UrbaNews.fr Si comme moi vous voilà arrivé, largués pour certains sur le marché de l’emploi depuis plusieurs mois, cette question s’est peut être déjà transformée en un refrain insistant, ponctuant l’écriture de vos lettres à recruteurs ou les premières minutes de vos nuits insomniaques. A en croire la dernière enquête menée par le CNJU en 2010 sur la question, le taux de chômage des jeunes urbanistes demeure à l’issue de leur formation relativement faible, aux alentours de 8%. Mieux encore, pour 44% des répondants, la période d’inactivité entre la fin de leur cursus et le début de leur vie professionnelle n’excède pas un mois et 66% trouvent du travail dans leur domaine avant trois mois de chômage, tout au plus. Graphique tiré de l'enquête nationale sur l'insertion professionnelle des jeunes urbanistes menée par le CNJU en 2010 Derrière ce tableau plutôt positif se cachent néanmoins de fortes disparités selon le cadre de formation.