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Le viol, le quotidien des Indiennes d'Amérique

Le viol, le quotidien des Indiennes d'Amérique
«Je suis littéralement née dans la violence.» Lisa Brunner vit à White Earth Nation, la plus grande réserve indienne du Minnesota. La moitié des femmes de son peuple a un jour été violée, frappée ou traquée, rapporte Al Jazeera. Une Amérindienne sur trois sera violée dans sa vie. Lisa Brunner raconte son histoire à la chaîne qatarie: les cris de sa mère, d'abord, lorsque son beau-père la frappe avec la crosse de son fusil; la fuite dans les bois et les hurlements de celui-ci, lancé à leurs trousses; puis, des années plus tard, le viol de ses deux filles, l’aînée par un oncle lorsqu'elle n'est encore qu'une enfant, la plus jeune par quatre étrangers l'été dernier. Elle-même a survécu à des viols. Lisa est avocate et défend les survivants de violences sexuelles et domestiques à White Earth Nation. «J'ai déjà parlé de ça avec ma mère. Ce témoignage à Al Jazeera démontre l'ampleur du problème: elle dit «lorsque je suis violée», et non «si je suis violée». Célésia Barry Partagez cet article

La race & le sexe : études coloniales Le Nouvel Observateur D'où viennent les «colonial studies», ou études coloniales? Ann Laura Stoler On peut identifier trois sources. D'abord, en Grande-Bretagne, dans les années 1960, les recherches sur la culture populaire, menées notamment par Stuart Hall, en rupture avec la tradition marxiste qui dédaigne les questions non économiques. Ensuite, aux Etats-Unis, la réflexion d'Edward Said sur la représentation de l'Orient dans la littérature européenne avec son livre «l'Orientalisme» (1978). Enfin, à la même époque, les travaux d'un groupe de chercheurs indiens de Calcutta, qui ont entrepris d'écrire l'histoire de l'indépendance indienne du point de vue des colonisés et non plus des colonisateurs. Peu à peu, la critique de la domination sociale s'est enrichie d'une critique de la domination raciale et, dans les années 1990, dans un contexte de reflux du marxisme, le point de vue des dominés s'est durablement imposé. Pourquoi les historiens hommes ne parlent-ils pas de cela? DEBAT.

Violé par une femme, la fin du tabou ? Sur Reddit, des témoignages s’accumulent sur un sujet dont on ne parle pas des masses, ou alors pour rigoler : le viol d'hommes, par des femmes. Si vous pensiez que ce n'était pas possible : malheureusement si. J’étais en seconde, elle en terminale. Un pote et moi sommes allés chez elle après l’école, un vendredi, parce qu’elle organisait une grosse fête plus tard dans la soirée. On a commencé à boire vers 17h et je suis tombé dans les pommes avant même que la fête ne débute. Je me suis réveillé le lendemain avec une gueule de bois terrible et sans me souvenir de rien, jusqu’à ce qu’un pote me dise qu’en entrant dans la chambre, il avait vu cette fille me chevaucher alors que j’étais inconscient. Alors ça c’était pour une version soft. J’étais à une fête chez des amis, à boire quelques bières. Je vous avais prévenus :) Les commentaires vont de questions pratiques (mais comment on fait pour violer un homme ?)

études-coloniales " Victime, vous avez dit victime ?" texte de l'intervention de la Dre Muriel Salmona au TGI de Créteil le 25 mars 2013 lors de l'AG de Tremplin 94 - SOS Femmes "VICTIME, VOUS AVEZ DIT VICTIME ?"sur les discours falsificateurs et culpabilisants envers les victimes Le 25 mars 2013 au Tribunal de Grande Instance de Créteil AG Tremplin 94, SOS femmes Intervention de la Dre Muriel SALMONA psychiatre-psychotraumatologue, responsable de l’Institut de victimologie du 92, présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie En ce début de XXIème siècle, la plupart des femmes victimes de violences restent seules, traumatisées, abandonnées, à crier dans le désert leur détresse et leur besoin de justice. Définition de la violence L'Organisation Mondiale de la Santé en 2002 a défini la violence contre autrui comme : « La menace ou l'utilisation intentionnelle de la force physique ou du pouvoir contre autrui, contre un groupe ou une communauté, qui entraîne ou risque d'entraîner un traumatisme ou un décès, des dommages psychologiques, un mal-développement ou des privations. » La violence envers autrui est avant tout une affaire de droit.

MEXIQUE - Mercedes Olivera : « Le féminisme occidental est libéral, individualiste » Mercedes Olivera est professeure à la Faculté de sciences sociales de l’Université autonome du Chiapas, fondatrice et conseillère du Centre de recherche et d’action pour la femme latino-américaine. Cet entretien réalisé par Emma Gasco et publié dans Pikara magazine (7 novembre 2012) revient sur l’histoire des communautés indiennes mexicaines, la place des femmes en leur sein et les apports du mouvement zapatiste. Universitaire et activiste, Mercedes Olivera est une pionnière de l’anthropologie féministe mexicaine. Depuis les années soixante-dix, elle travaille pour le respect des droits des femmes au Chiapas. Comment a évolué la situation des femmes indiennes à travers l’histoire du Mexique ? La colonisation a intensifié l’oppression et les inégalités. Ces formes culturelles qui légitiment l’inégalité et la transforment en une caractéristique ethnique se maintiennent jusqu’à une époque avancée. Quelles sont les conséquences de l’entrée des communautés dans le système de marché ?

"LA VICTIME C'EST LA COUPABLE!…" Complicités institutionnelles dans les crimes de viol* "La victime c'est la coupable!..." pour paraphraser Orwell dans 1984 le slogan totalitaire "La guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force". Et nous pouvons rajouter, pour compléter la confusion de langue et la vision totalitaire qui colonise la sexualité et qui banalise le viol : "la victime c'est la coupable, la vérité c'est le mensonge, dire non c'est dire oui, céder c'est consentir, subir c'est désirer...". La victime de viol serait toujours coupable ? À en croire les chiffres, qui sont têtus, 16 % des femmes déclarent avoir été violées ou avoir subi une tentative de viol dans leur vie dont 59% avant 18 ans (une femme sur six) et 5% des hommes dont 67% avant 18 ans (enquête CSF 2006 Ined/Inserm), Cela fait beaucoup de victimes réparties dans toutes les catégories sociales, mais cela fait aussi beaucoup de criminels en cavale ! Malgré cela, les victimes de viol qui arrivent à porter plainte seraient très majoritairement des menteuses ? Autre exemple.

Achille Mbembe Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Mbembe. Achille Mbembe, né en 1957 au Cameroun, est un théoricien du post-colonialisme. Ses principaux centres d'intérêts sont l'histoire de l'Afrique, la politique africaine et les sciences sociales[1]. Trajectoire d’une pensée dissidente[modifier | modifier le code] Sa région d’origine fut un bastion du mouvement nationaliste camerounais. Il est impliqué dans des grèves au collège, puis à l’université de Yaoundé qu’il fréquente à partir de 1978. Grâce à son engagement dans la JEC, il entreprend la découverte du Nord-Cameroun et, de manière générale, la connaissance de son pays et plus particulièrement de la vie de ses paysans. Dans un texte d’allure autobiographique consacré aux intellectuels africains paru dans la revue Politique africaine, il reviendra à plusieurs reprises sur l’idée que rien ne fut facile, rien ne fut promis, rien ne fut donné. Aux États-Unis et au CODESRIA[modifier | modifier le code]

La nausée… Article de la Dre Muriel salmona , le 4 juillet 2011 En entendant à nouveau un concert de propos sexistes et indécents… et la mise en cause de Nafissatou Diallo en France et aux Etats-Unis. L'espace de quelques semaines, on a pu, j'ai pu y croire… un petit peu… passé le choc de la vague de propos sexistes et la déferlante des pires stéréotypes sur le viol, les femmes et la sexualité (cf le communiqué de l'association : ), rassérénée par la levée de boucliers et la dénonciation des féministes en retour, j'ai pu croire qu'aux États-Unis les femmes se plaignant d'avoir subi un viol étaient plus protégées qu'en France et qu'elles avaient accès à une justice plus éclairée et à une présomption de véracité. Faut-il rappeler que les violences sexuelles sont fréquentes, suivant les études et les pays elles toucheraient entre 20 et 30 % des personnes au cours de leur vie. .

Pourquoi les chéfaillons de la communauté gay sont pro-prostitution ? Décryptage | independentmetisse La grande majorité des manitous de la communauté gay sont contre la responsabilisation des clients de la prostitution. Des associations comme Act up, Aides et d’autres organisation de santé communautaire. Il y a aussi des associations politiques comme HES ( homosexualités et socialisme) qui soutiennent le statu quo, autrement dit l’impunité des clients qui achètent des filles ou des femmes trafiquées par des réseaux mafieux. Le critère ethnique : J’emploie le terme « race », au sens anglo-saxon, je dirais plutôt origine ethnique aujourd’hui. Il y a un arrière-plan historique concernant la posititon du milieu LGBT sur la prostitution. Pour un animateur télé, certes, c’est pas très chic de dire qu’on va acheter des corps jeunes et graciles dans des pays rongés par la misère et la pauvreté. « J’ai pris le pli de payer pour des garçons…Évidemment, j’ai lu ce qu’on a pu écrire sur le commerce des garçons d’ici…Je sais ce qu’il y a de vrai. C’est immonde et ça se passe de commentaires.

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