background preloader

Le jeu

Le jeu
Par Dr. Thorsten Heedt, docteur en médecine psychothérapeutique, spécialiste du traitement des pathologies post-traumatique. Que ce soit à l'alcool, l'héroïne, la nicotine ou le jeu, toutes les formes d'addictions ont des points communs : Avec le temps, l'objet de l'addiction est consommé par besoin, même si plus aucun plaisir n'y est associé.Elles causent une perte de contrôle croissante.L'objet de l'addiction est utilisé comme un échappatoire à la réalité.Finalement, le sujet continue à s'addoner à l'addiction, même si celle-ci a déjà engendré bon nombre de conséquences négatives, ou de dommages sur la santé. L'article suivant se concentre plus précisément sur l'addiction au jeu, ses origines, comment déterminer si on est un joueur compulsif, et où trouver de l'aide pour en sortir. Dans l'ICD-10, la classification internationale des maladies, l'addiction pathologique au jeu est classée parmi les "troubles des habitudes et trouble de l'impulsion" et est défini ainsi : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.

Salle de shoot Le résumé : Matignon a donné son feu vert ce mardi 5 février pour tenter l'expérience d'une salle de consommation de drogue à Paris. Le 21 octobre dernier, la ministre de la Santé, Marisol Touraine avait déjà déclaré vouloir lancer en France l'expérimentation des salles de consommation de drogue. Elle avait alors précisé que plusieurs municipalités "de droite comme de gauche" étaient "prêtes à s'engager". 1. Les salles de consommation sont des endroits protégés qui visent à permettre une consommation hygiénique de drogues achetées par l’usager, dans un environnement qui ne le juge pas et sous la supervision d’un personnel qualifié, comme le définit le rapport de l’European Monitoring Centre for Drugs and Drug Addiction. Le matériel est en général fourni par le centre et le personnel de santé peut suivre les usagers et leur prodiguer des conseils. Hormis une courte tentative à Montpellier en 1994, les salles de consommation n’ont jamais existé en France. 2. Les arguments pour

L'addiction sexuelle 5 à 10% Psychanalyste, Jean-Benoît Dumonteix s'est spécialisé dans le traitement de la dépendance sexuelle. Avec Florence Sandis, journaliste, il publie un livre Les Sex addicts. Quand le sexe devient une drogue dure (éditions Hors Collection Témoignages, mai 2012). Plusieurs «accros» au sexe, anonymes, y témoignent. Tel Vincent qui dit avoir servi de «rabatteur» à un homme politique - qui n'était pas Dominique Strauss-Kahn, précise-t-il -, lui-même gros consommateur de femmes. LE FIGARO. - Comment définir l'addiction sexuelle? Jean-Benoît DUMONTEIX. - Les personnes dépendantes font appel à la sexualité pour évacuer leur émotions négatives. Cette addiction devient-elle envahissante au point de conduire la personne à se mettre en danger? Cette dépendance peut effectivement devenir très dangereuse, très vite. L'entourage tombe vraiment des nues ou s'est voilé la face pendant des années? Tout dépend. Selon vous, beaucoup des dépendants ont connu une forme de maltraitance dans leur enfance.

Telephone mobile 01net le 20/02/13 à 13h59 Apparu pour la première fois en France au début des années 1990, le téléphone portable fait désormais partie intégrante de notre vie quotidienne. Et 42 % des Français se disent même dépendants de leur appareil révèle une enquête Ifop, réalisée pour les Rendez-vous one-to-one de la mobilité numérique et publiée ce 20 février 2013. La dépendance des Français vis-à-vis de leur téléphone varie en fonction de plusieurs critères. Le premier d’entre eux est l’âge : 78 % des moins de 25 ans se disent dépendants de leur téléphone mobile, contre 22 % chez les plus de 65 ans. Les Français savent aussi lâcher leur téléphone Pourtant, même s’ils se disent « dépendants », le comportement des Français reste dans les normes ! De plus, la majorité des Français déclarent délaisser leur téléphone lorsqu’ils sont pris par d’autres activités : au cinéma (94 %), lorsqu’ils conduisent (87 %), à table (80 %), aux toilettes (76 %) ou dans leur lit (69 %).

Addiction au sexe #Vidéo. L'addiction au sexe est un phénomène assez courant. Impossible de ne pas consulter des sites internet porno, de multiplier les expériences sexuelles, ou les actions de masturbation... cette dépendance peut se manifester de différentes façons. L'addiction n'est pas liée à une substance ou à une drogue, mais elle est d'ordre comportemental. Il est difficile de connaître la véritable cause d'une addiction au sexe, mais le plus important est surtout de trouver la solution... Dans cette vidéo, le Dr William Lowenstein, addictologue, donne la définition d'une addiction, et en particulier de l'addiction au sexe.

Les drogues Les principaux produits Les produits les plus consommés en France sont l’alcool, le tabac et le cannabis, mais l’héroïne, la cocaïne, l’ecstasy sont également consommés. Ces substances sont présentées ci-dessous : Le cannabis, qu'est-ce que c'est ? De plus en plus répandu, l'usage du cannabis concerne aussi bien les jeunes que les moins jeunes. A quoi ça ressemble ? L'herbe (marijuana) : feuilles, tiges et sommités fleuries, simplement séchées. Le haschich (shit) résine obtenue à partir des sommités fleuries de la plante. L'huile préparation plus concentrée en principe actif, consommée généralement au moyen d'une pipe. Avec la cocaïne tout augmente, les consommations et les risques aussi. Qu'est-ce que c'est, à quoi ça ressemble ? La cocaïne se présente sous la forme d'une fine poudre blanche. Effets et dangers de la cocaïne L'usage de cocaïne provoque une euphorie immédiate, un sentiment de puissance intellectuelle et physique et une indifférence à la douleur et à la fatigue. Gestes d'urgence

Prise en charge La France a-t-elle besoin de centres d'injections supervisés (CIS), communément appelés «salles de shoot»? Ces structures où les toxicomanes «peuvent venir s'injecter des drogues - qu'ils apportent - de façon plus sûre et plus hygiénique, sous la supervision d'un personnel qualifié», selon l'expertise collective menée par l'Inserm en 2010. La question suscite de vifs débats depuis que la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a affiché son intention de lancer dans les semaines qui viennent des expérimentations sur le sol national. «Les passions s'expriment quand il n'y a pas de données claires», remarque le Pr Michel Lejoyeux, psychiatre spécialiste des addictions. «On aurait grand tort de s'éloigner de la médecine, car court-circuiter le sanitaire n'est jamais bon, ajoute-t-il. Réduction des risques versus arrêt de la consommation Sur quoi reposent aujourd'hui les soins? Dès lors, quelle serait la place des CIS dans le dispositif actuel? Transmission d'hépatite C élevée

Jeudebat.com #addictions Durée : séance de 2h minimum Nombre de joueurs : de 15 à 30 personnes Niveau : dès la 3e (13-14 ans) Système jeu : 5 groupes de joueurs, participants à une expédition dans le grand nord, qui doivent réfléchir ensemble aux risques qu’ils prennent pour remplir à bien leur mission. Axes de débat : pour aborder avec les jeunes les questions liées aux conduites addictives et les intéresser aux informations scientifiques – notamment via la plateforme MAAD digital. Prérequis : aucun (mais des ressources documentaires sont à votre disposition ci-dessous pour vous aider à préparer l’animation). Attention : il est souhaitable de ne pas dire aux joueurs que le jeu porte sur les addictions. Ce support peut être utilisé dans des projets pluridisciplinaires (sciences, français, EMC, philosophie…) pour amener les jeunes à développer leurs compétences transversales (esprit critique, prise de parole argumentée, prise de décision, travail en groupe etc.). Scénario : Oliver Parent Game design : Sébastien Odasso

Addiction L’usage de certaines substances est très ancien. En Asie, les feuilles du cannabis sont utilisées à des fins thérapeutiques depuis des millénaires. L’alcool apparaît dès l’Antiquité. opium et en signalait déjà les dangers. Aux XVIe et XVIIe siècles on se servait du tabac pour guérir les plaies. coca ïne. Alcool, tabac, cannabis, héroïne, cocaïne, etc. sont des substances psychoactives qui agissent sur le cerveau c'est-à-dire qu’elles modifient l'activité mentale, les sensations, le comportement et qu’elles provoquent des effets somatiques (sur le corps) variables selon les propriétés de chacune, leurs effets et leur nocivité. Le cannabis, la cocaïne, l' ecstasy , l'héroïne (…) sont des substances illicites : le code pénal en interdit et en réprime la production, la détention et la vente, conformément aux conventions internationales. L'alcool et le tabac sont des produits dont la vente est contrôlée, et leur consommation dans les lieux publics réglementée.

Les méfaits - GameAddict - Addiction au jeu vidéo - Cyberaddiction Je suis accro... enfin complètement addict quoi ! Accro à une série, addict à la musique... quelle différence ?Y en a t il seulement une ?Avant de tenter une approche qui aura pour but de sensibiliser à la question de l'addiction au jeu (jeu dit pathologique) il est intéressant d'observer la confusion qui règne dans nos propres propos. En écoutant les jeunes et les moins jeunes on réalise qu'ils sont incapables de les distinguer...et pour cause étant donné leur équivalence.Le terme "accro" renvoie à quelqu'un qui est "dépendant d'une drogue" au sens premier du terme et à quelqu'un qui est "passionné" au sens familier. Cette simple constatation, sans nous plonger dans un cours d'étymologie improvisé nous permet de constater que le sens familier "d'accro" n'est pas pour autant contradictoire ou moindre quant au sens premier, au contraire il renvoie à la notion de passion qui, petit rappel, est " une émotion très forte" et peut parfois avoir tendance à aller "à l'encontre de la raison"

Les 5C de l'addiction et l'addict-arbre (Laurent Karila) - Apprendre à éduquer Dans son livre Addictions, dites-leur adieu ! , Laurent Karila propose le concept des 5C de l’addiction pour retenir les principales manifestations de l’addiction : Contrôle (perte de contrôle)Consommation (envie irrépressible de consommer)Compulsion (activité compulsive)Continu (usage continu)Conséquences (usage continu malgré les conséquences négatives) Laurent Karila, psychiatre addictologue, définit l’addiction comme une incapacité à se retenir de consommer. Une conduite addictive peut toucher tout un panel de comportement : consommation de substances licites (tabac, alcool, antalgiques…) ou illicites (cannabis, cocaïne, opiacés…); jeux d’argent ou de hasard; activités sportives; smartphones ou jeux vidéo; ou encore activité sexuelle. L’addiction est une maladie complexe car de nombreux facteurs doivent être présents en partie pour qu’il y ait installation d’une conduite addictive. Laurent Karila utilise l’image de l’addict-arbre pour expliquer l’addiction :

L'entretien motivationnel et les stades de changement Ces différents stades se succèdent donc avec des progrès et/ou avec des rechutes. Tout n’est pas complètement linéaire. Ce n’est pas forcément évident pour le thérapeute qui peut avoir une réaction émotionnelle forte face à certains comportements problèmes. L'ambivalence est présente chez tout le monde à différents degrés, la question pertinente à se poser pour le thérapeute n'est donc pas «Pourquoi ce patient résiste ?», mais «Qu'est-ce qui le motiverait à changer ?» On peut donc utiliser des stratégies motivationnelles pour chaque stade. Précontemplation : L’idée est de faire percevoir les risques et les problèmes, faire apparaître un doute. A faire : Noter ce que le patient sait du comportement. A ne pas faire : Il ne faut pas essayer de le convaincre d’arrêter (sa motivation doit être intrinsèque). Contemplation : - Dans le passé : Vous souvenez-vous de l’époque où cela allait bien pour vous ? - Dans le futur : Décision : Action : Il faut mettre en place un accompagnement. Maintien : Rechute :

Aider l'autre à changer Dans le domaine des addictions, les soignants utilisent une technique, l’entretien motivationnel, pour stimuler la motivation interne de leurs patients. La motivation est un facteur important de tout changement de comportement. Sans elle, impossible de tenir un régime, d’arrêter de fumer, de se mettre au sport ou de suivre sur le long terme un traitement médical. Trois conditions du changement • Être disposé : l’importance du changement. • Se sentir capable : le sentiment d’efficacité personnelle. • Être prêt : une question de priorité. Ces trois dimensions sont liées de manière complexe. Une fois distinguées ces différentes facettes se pose une question : pourquoi certains parviennent-ils mieux à changer que d’autres ? Jusqu’à une période récente, on avait tendance à opposer deux formes de motivations : la motivation interne (qui vient de soi-même) et la motivation externe (provoquée par quelqu’un ou quelque chose d’externe, par exemple une obligation de soins). À lire Héloïse Lhérété

L'entretien motivationnel : quelques repères théoriques et quelques exercices pratiques Introduction L'explication de l'approche motivationnelle, outil à la mode s'il en est et qui pourrait bien pâtir de cet engouement, laisse perplexe par sa simplicité de description. Il ne faudrait pas pour autant se laisser aller à une euphorie mal venue car la pratique de l'Entretien Motivationnel (EM) est aussi difficile que séduisante et aussi exigeante qu'enthousiasmante. Il existe plusieurs manières d'encourager le changement de comportement. Regardons la situation sans faux-semblant La vie des médecins en particulier et de tous les soignants en général se rythme au gré des interventions au cours desquelles ils essaient avec enthousiasme d'encourager leurs patients à modifier un comportement délétère pour la santé. Ce n'est pas nouveau de dire que les médecins ou les soignants donnent des conseils à leurs patients. Dans un monde idéal qui existe dans les livres et les tarifications médicales, les choses sont heureusement plus simples. Une idée issue de l'observation 1. Réponse 2. 1a.

L'entretien motivationnel et les stades de changement Ces différents stades se succèdent donc avec des progrès et/ou avec des rechutes. Tout n’est pas complètement linéaire. Ce n’est pas forcément évident pour le thérapeute qui peut avoir une réaction émotionnelle forte face à certains comportements problèmes. L'ambivalence est présente chez tout le monde à différents degrés, la question pertinente à se poser pour le thérapeute n'est donc pas «Pourquoi ce patient résiste ?», mais «Qu'est-ce qui le motiverait à changer ?» On peut donc utiliser des stratégies motivationnelles pour chaque stade. Précontemplation : L’idée est de faire percevoir les risques et les problèmes, faire apparaître un doute. A faire : Noter ce que le patient sait du comportement. A ne pas faire : Il ne faut pas essayer de le convaincre d’arrêter (sa motivation doit être intrinsèque). Contemplation : - Dans le passé : Vous souvenez-vous de l’époque où cela allait bien pour vous ? - Dans le futur : Décision : Action : Il faut mettre en place un accompagnement. Maintien : Rechute :

Related: