10 trucs que j’ignorais sur Internet et mon ordi (avant de m’y intéresser…) – Framablog Disclaimer : Cet article est sous licence CC-0 car les petits bouts de savoir qu’il contient sont autant d’armes d’auto-défense numérique qu’il faut diffuser. En gros, j’espère vraiment que certains d’entre vous en feront un top youtube, une buzzfeederie, une BD, un truc que j’ai même pas encore imaginé, ce que vous voulez… Mais que vous ferez passer les messages. 1) Tu ne consultes pas une page Internet, tu la copies Un site web, c’est pas une espèce de journal qu’on aurait mis dans le pays magique d’internet pour que ton navigateur aille le consulter comme tu consulterais le quotidien de ton jour de naissance à la médiathèque du coin. Pour voir une page web, ton navigateur la copie sur ton ordi.
Les humanités digitales : un renouveau pédagogique ? – Le guide des égarés. Je publie ici ce travail initialement destiné à une revue de vulgarisation de la recherche, mais qui a finalement été refusé pour des motifs inconnus. Je préfère le mettre ici en ligne : il s’adresse à un public élargi car les initiés des humanités digitales n’y apprendront rien de particulier. J’espère néanmoins que l’année 2016 verra davantage de publications et de manifestations sur cette thématique (d’après mes infos, cela devrait être davantage le cas !) Les communs de la connaissance - L'influx Comment en êtes-vous venu à intégrer vos réflexions autour du droit d’auteur et du domaine public à celle des communs ? J’ai commencé à m’intéresser à ces questions au moment de la loi Hadopi et des discussions sur l’adaptation du droit d’auteur dans l’environnement numérique. Il y a deux facteurs qui m’ont conduit à élargir la perspective vers les communs : d’abord, c’est la découverte des licences libres qui sont nées dans le monde du logiciel puis qui se sont étendues à tous les domaines culturels (la photo, l’écrit, la musique…). Elles entretiennent un lien fort avec les communs. Si certaines de ces licences s’appellent des creative commons, ce n’est pas par hasard… L’autre chose qui m’a fait élargir la perspective, c’est la découverte de la théorie des communs et notamment les recherches d’Elinor Ostrom.
Conférence de Carol Collier Kuhlthau : Repenser l’Information Literacy au 21ème siècle Compte-rendu de la conférence de Carol Collier Kuhlthau donnée à l’université de Tallinn, le mercredi 19 octobre 2015 dans le cadre de la conférence européenne sur l’Information Literacy ( ECIL 2015) par Karine Aillerie. Carol Collier Kuhlthau , Professeur émérite, Département Science de l’information et des bibliothèques, Université Rutgers . Centre de recherché pour la scolarité internationale dans les bibliothèques scolaires .
Living Books About History « Il existe une demi-douzaine de livres sur Internet, écrits par des gens qui n’étaient pas là quand il a été développé. On est tenté de commencer un ouvrage sur le sujet par la vieille remarque : “Tout ce que vous savez est faux !” » (Jacques Vallée, Au cœur d’Internet, Balland, 2004, p. 20). Il y a tout juste cinquante ans, en 1966, Charles Herzfeld débloquait à l’Advanced Research Projects Agency les financements qui permettront au département de l’IPTO (Information Processing Techniques Office) de lancer le projet Arpanet ; il y a vingt-cinq ans, en 1991, le Britannique Tim Berners-Lee annonçait en ligne, dans les Newsgroups, espaces de discussion de la communauté Usenet1, l’invention du Web ; il y a vingt ans, en 1996, Brewster Kahle créait Internet Archive, fondation qui se donnait alors pour mission d’archiver le Web mondial... Récente, l’histoire d’Internet est tournée vers un objet en mouvement permanent, ni clos, ni stabilisé2. L’histoire de l’Internet et du Web en questions
Culture numérique Enseignant en DUT depuis maintenant presque 10 ans, j'attaque demain (refonte des "programmes pédagogiques nationaux" oblige), un nouveau cours intitulé "Culture numérique"**. 12 heures en amphi sur le sujet avec des étudiants de première année. Wesh gros. Impression étrange de ne pas trop savoir pourtant par quel bout l'attraper, cette "culture numérique". Surtout que du numérique et de la culture, j'en fais déjà un peu dans tous mes autres cours, y compris ceux qui pourraient paraître de prime abord s'y prêter le moins, par exemple celui de "catalogage". Impression étrange parce que le dernier cours de culture numérique auquel j'ai assisté était dispensé magistralement par Hervé le Crosnier. Et qu'il est toujours en ligne.
Le numérique en culture(s) C’est une évidence… La démocratisation des technologies digitales dans tous les domaines de la vie privée et professionnelle rend criant le besoin de développer toujours davantage la « culture numérique » de nos concitoyens, à commencer par celle des élèves. Inondons donc les établissements scolaires de tableaux interactifs et de tablettes tactiles et créons le mouvement en marchant ! Peu importe qu'ils soient livrés avant que les professeurs n’aient eu le temps de penser à leurs utilisations, que la question de leur maintenance soit renvoyée aux calendes grecques et que rares soient de toute façon les jeunes qui travaillent sur des tablettes : les usages finiront bien par émerger d'eux-mêmes sur ce terreau pédagogico-numérique fertile. Et comme les espoirs placés dans ces projets sont proportionnels aux sommes engagées, ne regardons surtout pas à la dépense, cultivons le progrès ! Mais quels usages ? Et marcher, oui, mais dans quelle direction ?
Culture numérique au CDI Dans mon collège, cette année, j’ai proposé la mise en place d’une expérimentation en classe de 5ème. Avec l’accord de ma principale adjointe, tous les élèves ont eu dans l’emploi du temps une heure de "Culture numérique" en demi-classe tous les quinze jours, heure que j’ai assurée en tant que professeure documentaliste. Nous avons intitulé ce module "Culture numérique" bien que l’appellation ne fasse pas du tout consensus et qu’on ne sache pas forcément bien ce qu’elle recoupe. J’ai d’ailleurs hésité entre cette appellation et celle d’Éducation aux médias et à l’Information (EMI). Mais l’intitulé "Culture numérique" paraissait parlant pour que les élèves et les collègues perçoivent le déplacement entre l’ancienne IRD, centrée sur le CDI et les méthodes de recherche documentaire, et l’intention ici de comprendre - critiquer - participer à et dans l’environnement numérique. Je souhaitais voir si je pouvais atteindre mes objectifs plus facilement en 5ème.
Errance : naviguer sur Wikipédia comme dans une galaxie Prenons Charles Baudelaire. Le poète est représenté par un rond d’où jaillissent des traits lumineux : vers les articles Wikipédia d’Eugène Delacroix, de Gustave Courbet, de la ville de Lyon ou de la littérature du XIXe siècle. Sur Wikiverse : Charles Baudelaire - Capture Le site Wikiverse (en anglais) présente une très belle visualisation 3D de l’encyclopédie Wikipédia, représentée comme une galaxie composée d’articles – des étoiles lumineuse plus ou moins proches selon leurs similarités. Ces entrées sont reliées par des traits lumineux, représentant les liens entre les articles.
CULTURE NUMÉRIQUE : 03 Qu'est-ce qu'un document ? - Centre d'Enseignement Multimédia Universitaire (C.E.M.U.) Université de Caen Basse-Normandie CULTURE NUMÉRIQUE : 03 Qu'est-ce qu'un document ? En passant par l'appareillage technique de la numérisation, le document change de fonctions.D'outil d'inscription des connaissances et des informations, enfermé dans son support matériel, il devient un outil pour communiquer, constituer des groupes et des réseaux. D'un matériel destiné à un lecteur humain, il devient un enjeu pour l'usage des "robots lecteurs" qui vont "extraire la connaissance". Les documents numériques en réseau deviennent des "informations en concurrence" sur une gigantesque "économie de l'attention". Les médias d'un côté, et les systèmes de recherche de l'autre deviennent les éléments majeurs de cette nouvelle architecture. L'autorité de l'auteur s'en trouve profondément modifiée, notamment par qu'il peut "s'autoriser de lui-même" en publiant directement sur le web, ce qu'Evelyne Broudoux appelle "l'autoritativité".
« Tout le foisonnement que permet Internet est fortement menacé » Percée de l'intelligence artificielle, développement des objets connectés, fin du Web tel que nous le connaissons... Sébastien Soriano, patron de l'autorité de régulation des télécoms en France (l'Arcep) se prête au jeu de la prospective avec Usbek & Rica en nous donnant sa vision de l'avenir d'Internet. Sébastien Soriano est un homme occupé. Patron de l'Autorité de régulation des communications et des postes (Arcep) depuis 2015, ce haut fonctionnaire issu de Polytechnique et passé par le cabinet de Fleur Pellerin du temps où elle était secrétaire d'État au numérique, a du pain sur la planche. Régulation des opérateurs français, déploiement de la fibre en France, contrôle de la neutralité du Net... les sujets brûlants ne manquent pas.