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Les spaghetti alla puttanesca, des pâtes politiques

Les spaghetti alla puttanesca, des pâtes politiques
Quoi de mieux que ce plat bordélique pour aller avec les élections qui se déroulent en ce moment en Italie? Ah, les élections italiennes. Une sorte de gigantesque Commedia dell’Arte mais en version série Z, sans rires ni art, juste avec les mauvais acteurs, la mauvaise intrigue, et le mauvais dénouement. Un exercice démocratique au sujet duquel les Italiens se déchirent pendant des semaines, sans jamais débattre ni avancer une quelconque nouvelle idée ou solution. Ce sera à qui insultera l’autre le plus fort. Ces insultes permanentes par médias interposés, cette démagogie et ce populisme oppressants, ce foutage de gueule quasi-impuni, tous les jours, partout. Si un millième de ce qui se passe ici en Italie survenait en France, la Bastille serait à feu et à sang une seconde fois. Et attendent, passivement. Tant qu’il y a du pain et la pasta sur la table, tout va bien. D’ailleurs, tout ça me fait penser à un plat énorme de «spaghetti alla puttanesca». Au sens figuré comme au sens propre.

Non, la betterave ne pousse pas déjà emballée sous vide 87% des enfants ne savent pas reconnaître une betterave, nous apprenait la semaine dernière une étude de l’Asef. Mais en fait, beaucoup d’adultes non plus. Alors, il est plus que temps de faire le point sur la betterave... publicité Une betterave potagère à l’état brut, ça ressemble à ça (allez, si les médecins de l’Asef vous avaient interrogé, en vrai, vous auriez reconnu?) Beets/ Market Manager via FlickCC License by Nous, on la connaît plutôt déjà cuite, sous vide, ou même déjà coupée en petits dés dans les cantines. Yves de Rochefort est agriculteur et meunier bio à Chevilly, près d’Orléans. «Le marché nous impose cela. Alors comment les betteraves atterrissent bien rouges et sucrées dans les rayons de votre supermarché? «Les betteraves sorties des champs sont déterrées, brossées. Notons d’ailleurs qu’il n’y a pas d’additifs en plus, ni sel, ni vinaigre ou autre dans les betteraves sous vide, comme on peut le voir dans les exemples enregistrés chez Open Food Facts.

La vraie recette italienne des lasagnes bolognaises Temps de lecture: 6 min Je constate que l’Europe, les Anglais, les médias, les pseudos-fabricants de plats italiens 100% made in Italia avec des vraies vaches grattant leurs mandolines en chantant O Sole Mio mais qui n’ont jamais vu un cm2 d’herbe italienne et la terre entière se sont donc ligués pour ce vaste complot visant à l’anéantissement du patrimoine gastronomique italien. Désolée, mais ce coup-là, je le prends encore personnellement. Il y aurait presque quelque chose de drôle dans cette histoire. En Emilie-Romagne, on mange du cheval sous toutes ses formes. Du cheval? Donc, techniquement, faire des lasagnes à la viande de cheval, il n’y a pas de quoi fouetter un chaton. C’est quand même moins choquant que d’acheter des lasagnes surgelées. Au risque de paraître snob, ce n’est pas bien compliqué de faire ses propres lasagnes, avec un tout petit peu de patience, puis de les congeler. Emilie-Romagne. 1. 2. La viande, parlons-en. 3. Certes. 4. 5. 6. 7. Bon. Buon appetito! Floriana

La vraie recette italienne des pâtes à la carbonara Temps de lecture: 7 min La blogueuse Floriana nous a donné sa bénédiction italienne pour republier la recette de la vraie carbonara, légèrement remaniée pour s'attaquer aux affronts français tel que l'ajout d'olives, cornichons et quenelles (!). Je me sens investie d’une mission particulière. La sauvegarde du patrimoine gastronomique italien en France. Rien que ça. C’est-à-dire que lorsqu’on aime la cuisine italienne, parce qu’elle est simple, authentique, pleine d’amour, il y a de quoi vouloir commettre des meurtres lorsqu’on voit comme tu la massacres méthodiquement. Oui, toi là. A bas la Carbo, vive la Carbonara Déjà, tu cesses immédiatement de l’appeler «Carbo», ça nous énerve (moi, et l’Italie). C’est «Carbonara», et tu le dis en chantant, parce que ce plat vient de Roma et il vaut bien que tu lui chantes une sérénade, un genou à terre. Je ne sais pas par quel infâme mystère ce plat absolument fabuleux est devenu dans tes mains une espèce de bouillie de lardons revenue dans la crème.

La vraie recette de la «Tomates Mozza» Dejà, ça s'appelle pas comme ça... 2013. L’année où le printemps nous a été volé. Je ne vais pas m’étendre davantage sur le comment du pourquoi, mais le fait est que, même en Italie, le ciel ne nous a pas régalé de son bleu azur imperturbable et de ses rayons de soleil si chaleureux. On nous a volé le printemps... pire, l’été est à risques. Mais il est revenu, le soleil, en Italie et en France aussi. Mais le plus triste, le plus abattu de ces Italiens, c’est le vendeur de fruits et légumes. Des abricots, des pêches, des cerises, des pastèques, des melons, en veux-tu en voilà, toute l’Italie dans ces cagettes, tout le soleil des Pouilles et de la Campanie sous tes yeux, un tableau de maître, Arcimboldo lui-même n’en croirait pas ses pinceaux. Et des tomates. Tu imagines un été sans tomates? Il y a pire. Un été sans l’Insalata Caprese! Il est là le vrai drame d’un été privé du soleil du printemps! L’Insalata Caprese, ce sont toutes les régions de l’Italie unifiées dans l’assiette. A presto,

Mettre de l'eau (ou pire, du lait) dans le whisky, c'est mal? C’est l’une de ces coutumes barbares que les Ecossais ne s’expliquent toujours pas: pourquoi diable les amateurs français de whisky savourent-ils le plus souvent leur scotch sec? Eux-mêmes y ajoutent de l’eau pour en révéler tous les arômes et en réduire le degré d’alcool –sauf s’il s’agit d’un vieux whisky, auquel cas le troubler vaudra excommunication. Les Américains y jettent des glaçons, les Japonais l'allongent d'eau gazeuse et le tassent dans la glace pilée, les Chinois le mélangent au thé vert, les Vénézuéliens le diluent dans l’eau de noix de coco, les Bulgares le dopent aux boissons énergisantes, sans parler des hérétiques qui, partout dans le monde, le noient dans le Coca. publicité «So what? Partons du postulat que l’été va finir par s’installer et commençons par le débat de saison: glaçons or not glaçons ? Mais pour d’autres, au contraire, un petit cube exhalera le bourbon ou renouvellera l’intérêt pour un scotch apprécié. Le Woodford Mint Julep Du whisky dans la théière?

La bouteille de whisky à 23.000 euros au fond de l’épicerie Dans l’univers du whisky, pour vous situer les choses, David Stewart incarne un peu ce que Yoda est à La Guerre des étoiles. Un immense maître (de chais) qui lit dans l’avenir des fûts, un sage à la voix douce et bienveillante, dont la modestie n’a d’égale que le talent exceptionnel. Celui qui a créé les grands classiques de Glenfiddich et The Balvenie a mis fin en septembre dernier à une love story entamée en 1962 avec sa princesse Leia à lui: le petit fût n°5576, escamoté à son embauche à la distillerie, à l’âge de 17 ans, et rempli trois mois auparavant. publicité Après cinq décennies passées à veiller sur la barrique de chêne espagnol, sans doute un fût de deuxième ou troisième remplissage, le malt master s’est dit que l’heure était venue d’embouteiller cinq décennies d’histoire et de refermer le bouchon par dessus. Un single malt unique Un Balvenie de 50 ans, donc. En septembre dernier, David Stewart présentait le fruit de cette passion sans bornes à un petit cénacle réuni à Paris.

L'héroïque conquête de la troisième étoile par Gilles Goujon, chef à Fontjoncouse, 130 habitants dans l’Aude Un défi insensé. Quand il achète avec sa femme Marie-Christine en 1990 une ancienne bergerie transformée en auberge d’un village perché sur une colline des Corbières, l’établissement a déjà fait faillite trois fois. Gilles Goujon, ancien chef à Narbonne, la ville la plus proche, attiré par l’air du pays, sait fort bien que ce n’est pas l’affaire du siècle, mais le couple est sans le sou et recherche un fond de commerce... en faillite. Pour 34.000 euros prêtés et l’appui du bienveillant maire de Fontjoncouse, Goujon signe le bail. Il est chez lui pour le meilleur et pour le pire: les deux seront son lot. «Tu es tombé sur la tête», lance Franck Putelat, le chef étoilé à la Table de Carcassonne, son ami. publicité Pendant les cinq premières années, c’est la galère absolue, le désespoir au menu. Seul devant le fourneau, Goujon en est réduit à jeter homards, gibiers, poissons nobles, crustacés d’Espagne car le chef patron ne veut servir que du frais –pas de congélation, jamais.

Grow Your Own Bugs With the Latest Kitchen Gadget | Environment on GOOD Would you eat insects? The United Nations released a massive report this year arguing that bugs are good for us—healthy, nutritious, cheap, and many times better for the environment than meat. It's not the first time world leaders have made the case for bugs. And while actually eating insects may be a hard step for many to take, there's now a new design to make it a little more convenient. The Lepsis Terrarium, a finalist in this year's Index Awards, lets you raise grasshoppers in your own kitchen. According to the UN we will need to double our food production, which means double the meat, in order to feed everyone. The design includes modular units that can be combined to breed, feed, harvest, and kill grasshoppers for food. Will this join Sodastreams and juicers on city dwellers' lists of covetable kitchen appliances? Not quite ready to eat a bug? Images courtesy of Mansour Ourasanah

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