background preloader

Micronutris industrialise l'élevage d'insectes - Agroalimentaire

Micronutris industrialise l'élevage d'insectes - Agroalimentaire
Convaincre les consommateurs français et européens de passer à l’entomophagie est le défi que compte relever un jeune entrepreneur toulousain. "L’insecte est l’aliment du futur", assène Cédric Auriol. Les arguments nutritionnels ne lui manquent pas : les insectes sont à la fois riches en protéines, en vitamines et en minéraux, et pauvres en graisses. L’opportunité Pour nourrir neuf milliards d’humains à l’horizon 2050, les insectes, très riches en protéines, en vitamines et en minéraux, constituent une alternative. De plus, les études démontrent que l’élevage d’insectes comestibles, comme les criquets, les grillons et les vers de farine, produit beaucoup moins de gaz polluants tels le méthane et l’oxyde de nitrate que les élevages porcins et bovins. L’innovation Une filière complète avec des approvisionnements certifiés 100% agriculture biologique pour l’alimentation des grillons et des vers de farine durant l’élevage et la reproduction. Ce sera la producton d’insectes alimentaires.

FAO : les insectes, bestioles répugnantes ou plat délicat? 19 février 2008 – Avec plus de 1 400 espèces consommées par l'homme dans le monde entier, les insectes représentent un créneau prometteur tant sur le plan commercial que nutritionnel, affirme l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) aujourd'hui. « Si l'idée de manger des insectes peut sembler étrange ou peu ragoûtante, c'est une coutume en réalité très répandue de par le monde. Au moins 527 insectes différents sont consommés dans 36 pays d'Afrique; et 29 pays d'Asie et 23 des Amériques en consomment également », indique un communiqué publié aujourd'hui à Chiang Mai, en Thaïlande à l'occasion d'un atelier organisé cette semaine par sur le potentiel de développement du secteur dans la région Asie-Pacifique. Sur les centaines d'espèces consommées par l'homme, les principaux insectes appartiennent à quatre grands groupes: punaises; fourmis, abeilles et guêpes; sauterelles et criquets; teignes et papillons. Les insectes possèdent une valeur nutritive élevée.

Alimentation : insectes, les petites bêtes qui montent qui montent 18.01.2014Par Léa BaronDemain, tous entomophages ? Le chemin est encore long pour que les consommateurs d’insectes deviennent légion dans le monde entier. Mais un tournant s’amorce en Europe. Ainsi, en Belgique, l’Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire (AFSCA) a-t-elle décidé, en décembre dernier, d’autoriser la mise sur le marché de dix insectes (grillon, criquet, ver, chenille…). Désormais, les entreprises qui souhaitent élever, transformer ou distribuer des insectes pour la consommation humaine ou la fabrication de denrées alimentaires à base d’insectes doivent être enregistrées à l’AFSCA ou obtenir une autorisation de l’Agence belge à condition que les animaux figurent dans la liste. Cette autorisation belge répond au développement d’un marché en Belgique : « Ces dernières années, et c’est vraiment mondial, on a constaté le développement de ce marché de niche, souligne Jean-Paul Denuit, porte-parole de l’AFSCA.

Mangeons Des Insectes | Site spécialisé des insectes comestibles Micronutris lève 1,5 million d'euros pour élever des insectes La start-up toulousaine commercialise une gamme de biscuits à base de larves de scarabée et de grillons. Aux portes de Toulouse, dans un local high-tech de 650 m², Micronutris produit chaque mois une tonne de grillons et de vers de farines, ou larves de scarabée. Une microproduction appelée à grandir très vite, espère Cédric Auriol, son fondateur. Objectif: commercialiser un peu partout sa gamme de biscuits aux larves de scarabée et ses petits gâteaux au grillon, riches en protéines, Omega 3, minéraux et vitamines, mais pauvres en graisse et respectueux de l'environnement. «Nous avons trois canaux de distribution. À 31 ans, cet entrepreneur prépare une levée de fonds de l'ordre de 1,5 million d'euros auprès d'investisseurs et d'industriels, de l'agroalimentaire ou d'autres secteurs.

Un Waremmien va produire des insectes à manger Le deuxième essai aura été le bon. À l’ULG Gembloux Agro-Bio Tech, les professeurs Frédéric Francis et Éric Haubruge viennent de recevoir le feu vert de la Région wallonne pour le lancement de leur spin-off. Objectif : produire des insectes à destination de l’alimentation animale dans un premier temps puis humaine par la suite. Cet accord de la Région permet d’engager un docteur en sciences durant deux ans. Dans les deux ans, les professeurs envisagent la commercialisation des produits estampillés «Entofood». Frédéric Francis épingle trois éléments qui ont permis d’envisager une production à grande échelle. Pour donner une idée de prix, un kilo de vers de farine se vend entre 25 et 35€. Gembloux, Liège ou… Waremme ? «Entofood» va donc d’abord se développer en se basant sur ce créneau. La production d’insectes pourra déboucher sur la création d’emplois. Elle aura aussi un impact sur l’environnement puisque les déchets vont servir de nourriture aux insectes.

GLOBAL ET LOCAL 06/01/13 Des vers de farine dans l'assiette de demain? Leur élevage permettrait de produire des protéines à un moindre coût environnemental. La demande en protéines animales devrait augmenter de plus de 70% d’ici à 2050. Pour la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), le régime occidental à base de viande de bovin, de porc ou de volaille, ne permettra pas de répondre à cette nouvelle demande. Près des deux tiers des surfaces agricoles sont déjà consacrés à la production animale et il n’est pas envisageable de les étendre à l’infini à moins d’affamer les pays pauvres. Pour Dennis Oonincx et Imke de Boer, les vers de farine pourraient constituer une source de protéines animales particulièrement intéressante. Les chercheurs se sont intéressés à deux espèces de coléoptères en particulier : le ténébrion meunier et le ver de farine géant ou ver morio. Un bon bilan carbone Les insectes ne sont pas consommés à l’état adulte -leur carapace est trop coriace- mais à l’état larvaire. L’élevage est facile.

Protéines du futur: Quatre étudiants caennais imaginent et créent des pâtes aux insectes « Les enfants, ce soir on mange des torsades aux insectes ! » Vos bambins font la grimace ? Rassurez-les. Ces pâtes ressemblent à… des pâtes. Unique en Europe Cette invention, une première en Europe, on la doit à quatre étudiants en section agro-alimentaire de l’ESIX (école supérieure d’ingénieur Normandie) à l’université de Caen. Pour les quatre étudiants, les intérêts sont multiples : "Les insectes (en l’occurrence des vers séchés et broyés) sont très riches en protéines. Au pays de Rabelais, il faudra peut-être du temps pour convaincre la ménagère. "Les pâtes sont un produit de grande consommation et nos torsades ont l’aspect visuel de pâtes classiques".

Grow Your Own Locust Kit Could Someday Help Feed African Refugees : The Salt hide captionLocust Farm, a prototype for an emergency food kit, would allow refugees to grow their own locust—a nutrient-rich source of protein. Courtesy of Lea Bailly and Nicolas Pena Locust Farm, a prototype for an emergency food kit, would allow refugees to grow their own locust—a nutrient-rich source of protein. When it comes to environmentally-friendly meat, insects can't be beat. That's why two industrial engineering students want to use insects as emergency food for families living in Africa's largest refugee camp in Kenya where water, livestock and resources for farming aren't available. Nicolas Pena Parra and Lea Bailly from L'Ecole de design Nantes Atlantique in France recently designed an aid kit (see this animated video on how it works) that consists of two cardboard compartments folded together, with one side for eggs and pupae and the other side for adult locust. Arnold van Huis, an entomologist at Wageningen University in Belgium, thinks the idea just might work.

PARLEMENT SUISSE 10/03/14 Le burger aux insectes met les parlementaires d'accord "Pas de différence avec un burger classique!", a déclaré aux médias le conseiller aux Etats Robert Cramer (Verts/GE) en dégustant son burger. Si ce n'est que la vente d'insectes comme denrée alimentaire reste interdite en Suisse. "Pourquoi interdire leur commercialisation, alors qu'ils sont consommés couramment par plus de deux milliards d'êtres humains?" Soutien de tous bords "Tant que les insectes sont bien cuits, ces produits peuvent avoir un avenir en Suisse! Même enthousiasme chez sa collègue de parti Maya Graf (Verts/BL). Les insectes transcendent apparemment les opinions politiques, puisque Christophe Darbellay, président du PDC, s'est également montré convaincu par le burger devant les médias. "Blocage administratif" Restent encore les questions de santé publique. Un argument déjà utilisé par le Conseil fédéral lors de l'interpellation parlementaire d'Isabelle Chevalley. Une argumentation que la conseillère nationale balaie d'un revers de main. Nombreux atouts

U. Chicago Students Hope To Make Bug Eating Mainstream On the top floor of a Hyde Park apartment building, four University of Chicago students sat together on a couch, unfazed by the snacks that lay before them: a packet of Mexican spice seasoned mealworms, a block of candy embedded with farm ants and sugar cookies filled with cricket parts. Not only were they they not bothered by the prospect of eating the bugs set before them, but they looked at them with excitement, envisioning a future when insects like these might become a staple of American food consumption. For them, biting into cricket parts is not a novelty or some kind of gimmick but something they hope will, in coming decades, become universally accepted. Together, the four students compose a start-up called "Entom Foods," ("entom" as it's used in entomology, the study of insects), and for them, insect meat represents an economical, ecological food source. "I think it's funny because we didn't necessarily believe in it when it started.

Related: