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A Grenoble, bâtir un contre-pouvoir pour se faire entendre

A Grenoble, bâtir un contre-pouvoir pour se faire entendre
Formation participative par l'Alliance citoyenne à Grenoble (DR) Ils sont apparus tels des ovnis au pied des tours grenobloises de la Villeneuve, de Mistral ou celles d’Echirolles. Débarqués de la région parisienne ou de Marseille, ils ont joué les démarcheurs au pied des immeubles, s’enquérant de l’ambiance dans la cité, annonçant leur envie de lui redonner vie et d’aider ses habitants à s’organiser pour se faire entendre. Huit trentenaires –travailleur social, technicien de la politique de la ville, éducateur spécialisé, directeur de centre social– qui n’en pouvaient plus de servir les pansements sociaux sans espoir de changer les choses, ont décidé de tout plaquer et de lancer leur projet d’empowerment: espace pour des communautés et habitants organisés (ECHO) fut lancé en septembre 2010. "Tisseurs de colère" Leur idée est de s’immerger au milieu des habitants de plusieurs cités populaires grenobloises, un peu à l’image des prêtres-ouvriers des années 1960. "Formidable confiance"

Accueil Actualités AG Compte-rendus Evénements Régions Rhône-Alpes Zoom sur » Création de « l’Alliance citoyenne » à Grenoble: une expérience de « community organizing » à la française En cette période de préparation du prochain Congrès national des centres sociaux, dont le but est de réinterroger nos pratiques, il est particulièrement intéressant de se confronter à des initiatives émanant d’autres structures ou d’autres réseaux mais qui nous questionnent, nous bousculent ou nous inspirent, sans nécessairement y voir des modèles à reproduire. C’était l’un des objectifs de l’Université fédérale de Sangatte, notamment à travers la présence de représentants d’associations ou de réseaux « amis »: ATD-Quart Monde, les Arpenteurs ou encore Voisins & Citoyens en Méditerranée. C’est également dans ce but que nous vous avons fait partager sur ce site nos réflexions suite au colloque sur le « community organizing » co-organisé au printemps dernier à Vaulx-en-Velin par le collectif Pouvoir d’agir (dont la FCSF est membre) ou encore notre visite au Centre social autogéré de Toulouse. En quoi consiste exactement le « community organising »? Livret bilan ECHO

Saul Alinsky Signature Saul David Alinsky, né le 30 janvier 1909 à Chicago et mort le 12 juin 1972 à Carmel (Californie), est un militant et sociologue américain, considéré comme le père fondateur du community organizing[1] et un maître à penser de la gauche radicale américaine. Biographie[modifier | modifier le code] Saul David Alinsky grandit à Chicago dans une famille d'immigrés russes, juifs et pieux. Benjamin Alinsky, son père, et Sarah Tannenbaum Alinsky, sa mère, étaient selon son témoignage de « stricts orthodoxes, qui consacraient toute leur vie au travail et à la synagogue... et ils me disaient souvent qu'il est très important d'étudier[2]. » L'influence de l'école de sociologie de Chicago[modifier | modifier le code] La délinquance est la conséquence de la désorganisation sociale qui est, elle-même la conséquence des désordres économiques. L'engagement avec les communistes et le mouvement syndical ouvrier[modifier | modifier le code] Accueil en France[modifier | modifier le code]

Mobiliser les quartiers populaires Le community organizing suscite un réel engouement en France depuis quelques années chez tous ceux qui s’intéressent aux quartiers populaires. Des colloques ont été organisés, des rapports lui ont été consacrés, et il fait l’objet d’un intérêt croissant dans les milieux du travail social et de la politique de la ville en quête de renouveau. Les travaux en langue française sur la question sont pourtant rares, à l’exception de la référence à Saul Alinsky, père fondateur de cette mouvance, qui a fait l’objet de plusieurs ouvrages récents. Cet engouement français fait suite au retour en grâce de la pratique aux États-Unis, l’élection de Barack Obama en 2008 ayant contribué à redonner de l’attrait à une pratique jusqu’alors peu visible, voire jugée désuète. Le candidat démocrate a en effet largement valorisé son expérience de community organizer, tant dans la construction de son récit personnel que dans ses techniques de mobilisations électorales. Une importation française ? J. M. H. T. S. M.

Le community organizing, concrètement | Alliance Citoyenne Dans l’optique de développer des contre-pouvoirs populaires, le community organizing est une méthode d’action et d’organisation collective qui prend pour point de départ les dominations et les injustices vécues matériellement par les gens, afin de poursuivre trois objectifs. Le premier objectif, qu’on peut qualifier de pragmatique et réformiste, consiste à considérer le monde « tel qu’il est » et à mener collectivement des luttes sous forme d’action directe afin d’obtenir des améliorations dans les conditions de vie des classes populaires (comme pourrait le faire un syndicat, mais sur des terrains allant du logement à l’éducation en passant par le travail). Le deuxième objectif, qui est une véritable dynamique d’éducation populaire, va se réaliser par le fait que ces luttes menées et gagnées collectivement vont permettre de dépasser un sentiment de fatalité et une exclusion politique réelle. Ces expériences produisent déjà des résultats, mais sont encore au stade de l’expérimentation.

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