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Les gaz de schiste, un gisement d'emplois, Points de vue

Les gaz de schiste, un gisement d'emplois, Points de vue

Pourquoi s’évertue-t-on à ne pas exploiter la piste des gaz de Schiste ? Atlantico : Dans le cadre de la conférence environnementale, François Hollande a fermé la porte à l'exploitation des gaz de schiste. Le président de la République a donc donné raison aux écologistes. Pourquoi la France refuse-t-elle d'exploiter le gaz de schiste ? Pire, même d'engager la phase d'expérimentation ? Philippe Chalmin : Ce choix est représentatif du blocage français caractéristique, que le gouvernement soit de droite ou de gauche. Dans ce domaine, François Hollande ne fait que marcher dans les traces de la loi du 3 juillet 2011, dite loi Jacob. Ce choix politique est-il un moyen de ne pas déclencher une crise avec les écologistes ? C’est tout à fait probable, d’autant plus qu’on avait cru sentir une certaine flexibilité de certains personnes du gouvernement en ce qui concerne le gaz de schiste. Aujourd’hui, François Hollande a refermé presque définitivement (ou du moins pour un bon moment) ce dossier. A priori ce risque reste tout de même évitable.

Gaz de schiste : 22 personnalités de l'industrie appellent à relancer le débat EXCLUSIF La communauté de l'industrie se mobilise pour relancer le débat autour des gaz de schiste. Patrons, salariés et directeurs d'écoles souhaitent que le président de la République lance une grande concertation nationale pour juger du potentiel français en la matière. Suite à la conférence environnementale, L’Usine Nouvelle publie un appel à la réouverture du débat sur les gaz de schiste. Vingt-deux personnalités du monde de l’industrie, des services, de la sphère syndicale et de l'enseignement supérieur, dont Laurence Parisot, Pierre Gattaz ou Jean-François Roubaud, ont décidé de sortir de leur réserve pour éviter que la France ne passe à côté de l'opportunité unique que représente cette ressource énergétique. Ce qu’ils demandent ? "Nous, les représentants de la communauté de l’industrie, de ses patrons, cadres, techniciens et salariés, souhaitons la réouverture du débat sur le potentiel de la France en matière de gaz de schiste. - le devoir d’évaluer ses ressources potentielles

Gaz de schiste, assez de lobbyisme ! LE MONDE | • Mis à jour le | Par Corinne Lepage, eurodéputée, Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe, présidente de CAP21 Il serait temps que le débat devienne sérieux lorsque l'on aborde l'aspect économique et financier du gaz de schiste. Les tombereaux d'injures que déverse le géochimiste Claude Allègre ne font que caricaturer une argumentation absurde : l'exploitation du gaz de schiste relancerait la croissance française. Le lobby pétrolier et gazier inonde les médias de ce nouveau mythe : si on exploitait le gaz de schiste comme les Américains, la croissance reviendrait. C'est trois fois absurde. Deuxièmement, la France n'est pas les Etats-Unis. Rappelons que le patron d'Exxon reconnaissait lui-même en juin manger sa chemise au prix auquel est vendu le BTU, soit 2 dollars (1,57 euro), alors que le prix de revient actuel aux Etats-Unis est de l'ordre de 7 dollars. Ensuite, parce que la valeur est celle de la matière première.

..: La Revue Parlementaire :.. Gaz de schistes : malédiction ou manne ? Par Patrice Geoffron, Professeur à l’université de Paris-Dauphine, Directeur du CGEMP Les lecteurs qui avaient l’âge de raison dans les années 1970, au coeur des chocs pétroliers, ont encore le slogan en tête : «En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées ! ». Il est temps de vérifier si la formule est réversible car, ironie de l’Histoire, la France a découvert avec étonnement qu’elle est probablement riche en pétrole (au Nord de la Loire) et en gaz (au Sud), hydrocarbures dits « de schiste » dans les deux cas. Deux visions s’affrontent, irréconciliables. Vous pouvez acheter l'article complet en cliquant ici Archives • Cliquez-ici pour retrouver l'ensemble des articles de La Revue Parlementaire depuis le 1er décembre 2005

Gaz de schiste : les pays qui l'exploitent et ceux qui s'y refusent Les réserves de gaz de schiste font miroiter aux gouvernants et aux industriels d’énormes ressources. Didier Houssin, directeur des marchés et de la sécurité énergétique à l’Agence internationale de l’énergie (AIE), rappelait le 7 septembre qu’avec les gaz de schistes « nous disposons de plus de deux cents années de réserves de gaz, contre seulement quarante-cinq années pour le pétrole ». Quels sont les pays qui se sont lancés dans l’exploitation de ces gaz ? Amérique du Nord Les Etats-Unis se sont engouffrés depuis dix ans dans une exploitation à grande échelle des 23 000 milliards de mètres cubes que recèlent leurs sous-sols. L’exploitation des gaz de schiste est largement soutenue par la Maison blanche, cette stratégie permet au pays d’être autosuffisant en gaz depuis 2010. Par comparaison, l’exploitation des gaz des schistes au Canada est encore embryonnaire. Europe En France, la fracturation hydraulique est interdite depuis juillet 2011 en France. Deux moratoires en Europe centrale.

Gaz de schiste : non, la porte n'est pas fermée en France La France doit-elle exploiter les gaz de schiste qui dorment peut-être dans son sous-sol ? Après des semaines de cafouillages, la réponse de François Hollande était très attendue. Le président de la République a précisé sa position le 14 septembre dernier, lors de la conférence environnementale, en déroulant 3 arguments : 1) « Dans l’état actuel de nos connaissances, personne ne peut affirmer que l’exploitation des gaz et huiles de schiste par fracturation hydraulique est exempte de risques lourds pour la santé et l’environnement. » 2) La fracturation hydraulique est la « seule technique aujourd’hui connue » pour exploiter ces gaz 3) Les demandes de permis d’exploration et d’exploitation d’hydrocarbures mentionnant la fracturation hydraulique seront refusées, comme le veut la loi du 13 juillet 2011 Mais en plus, sept permis qui ne visaient pas explicitement l’utilisation de la fracturation hydraulique et des gaz de schiste ont également été annulés. Montebourg contredit Hollande

Concilier gaz de schiste et écologie Quelques mots de Jean-Marc Ayrault ont suffi pour rallumer le débat sur le gaz de schiste. Et quels mots! Le premier ministre a déclaré cette semaine que la question de l’exploitation du gaz de schiste en France, interdite par la loi du 14 juillet 2011, sera tranchée lors de la conférence environnementale organisée par le gouvernement le 14 septembre 2012. Insupportable pour les associations écologistes qui pensaient que le débat était clos. Que la nouvelle majorité au pouvoir s’interroge sur cette question, qui a fait l’objet de positions contradictoires lors du quinquennat précédent, apparaît pourtant comme une évidence. publicité En France, l’interrogation semble valoir décision. Extraordinaire! 1. Le pétrole et le gaz naturel conventionnels exploités aujourd’hui proviennent d’une migration de la matière organique transformée en hydrocarbures au cours de dizaines ou de centaines de millions d’années. La roche-mère se comporte ainsi comme une éponge. 2. 3. 4. 5. Alors que faire?

Gaz de schiste : faut-il remercier Hollande ? Le débat en France sur les gaz de schiste a porté entièrement sur la question environnementale. Monsieur Hollande l'a tranché en se rangeant du côté de ses partenaires Verts. À la consternation de certains industriels français, il a interdit pour la durée de son mandat actuel la fracturation hydraulique. Aux Etats-Unis, les actifs de gaz de schiste sont en pleine liquéfaction Mais personne en France ne semble avoir remarqué qu'au pays de la soi-disant « révolution du gaz de schiste », les meilleures entreprises américaines n'appliquent pas le principe de précaution à leurs propres investissements. Pourquoi la France doit être circonspecte Or, aujourd'hui, le gaz naturel se vend aux États-Unis environ 3 dollars par million de BTU. * Le British Thermal Unit (abrégé en Btu ou BTU) est une unité d'énergie anglo-saxonne qui est définie par la quantité de chaleur nécessaire pour élever la température d'une livre anglaise d'eau d'un degré F° à la pression constante d'une atmosphère ______

Une fracture en attente de devis Contrairement à ce que suggèrent les débats actuels, la question n’est pas de savoir si l’on veut exploiter les ressources françaises de gaz de schiste. La question est de savoir si l’on veut les exploiter maintenant, ou si l’on préfère les conserver dans le sol pour pouvoir décider plus tard de les exploiter. Aujourd’hui, un moratoire sur l’exploitation paraît être la meilleure solution. D’abord, l’impact économique de l’exploitation immédiate serait limité. Les emplois créés par la filière seraient les bienvenus, mais consacrer les mêmes investissements à la rénovation thermique des bâtiments créerait plus d’emplois tout en réduisant notre facture énergétique. L’impact de l’exploitation sur la balance commerciale est évalué à 3 milliards d’euros par le conseil d’analyse stratégique, à comparer au déficit qui est passé de 51 à 70 milliards entre 2010 et 2011.

Gaz et huile de schiste : le futur inéluctable de l’énergie française ? Atlantico : La France importe aujourd'hui entre 80 % et 90 % de son gaz, principalement de Norvège et de Russie. Sans la production de gaz de Schiste elle reste donc dépendante de ses voisins. Sur le long terme, et afin d'obtenir une certaine indépendance énergétique, la production de gaz de schiste est-elle inévitable ? Thomas Porcher : Aujourd'hui, la France importe la quasi-totalité de son gaz, qui représente 15% de notre consommation d'énergie, contre plus de 40% pour le nucléaire. Mais le principe de précaution est une bonne chose, car contrairement à l'idée reçue, la non-utilisation des gaz de schiste en France n'est pas une perte en soi car le gaz n'est pas perdu, il reste dans notre sous-sol. Qu'en est-il de la question de la baisse du prix qui résulterait de cette exploitation ? La baisse des prix est difficilement chiffrable. Au regard de ce qui se passe aux États-Unis et au Canada, existe-t-il des risques ? Toute nouvelle technologie présente des risques.

Faut-il avoir peur du gaz de schiste ? Conséquences sur l'environnement, coût de l'énergie, évaluation des réserves : bien des questions se posent sur cette ressource, devenue un enjeu politique. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Marie-Béatrice Baudet, Jean-Michel Bezat, Stéphane Foucart et Hervé Kempf Conséquences sur l'environnement, coût de l'énergie, évaluation des réserves : bien des questions se posent sur cette nouvelle ressource, devenue un enjeu politique. Un dossier sensible pour la conférence environnementale des 14 et 15 septembre. L'un des arguments forts en faveur du gaz de schiste est son impact climatique, réputé plus faible que celui du charbon. Il ne reste cependant qu'un peu plus d'une décennie dans l'atmosphère, contre plus d'un siècle pour le CO2, et produit donc ses effets réchauffants sur une période plus courte... Selon Total, l'étude de Gabrielle Pétron est le reflet d'un cas particulier, lié à des installations anciennes. Le débat scientifique est donc loin d'être clos. Reste le gaz naturel.

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