background preloader

L’école japonaise, sans stéréotypes

L’école japonaise, sans stéréotypes
Sociologue et grand connaisseur du Japon, Jean-François Sabouret a publié il y a vingt-cinq ans un livre marquant, L’Empire du Concours (éditions Autrement), à un moment où le ministre Chevènement s’extasiait devant ce pays où les ouvriers à la chaîne avaient leur bac - d’où le fameux mot d’ordre : 80 % niveau bac. Il a récemment organisé une semaine de rencontres franco-japonaises à Tokyo avec des personnalités éminentes du système éducatif français (Christian Forestier, Hervé Hamon...). Nous l’avons rencontré à l’occasion de la publication d’un nouvel ouvrage avec un jeune chercheur japonais, Daisuke Sonoyama. Cahiers pédagogiques : Le système éducatif japonais est assez peu connu en France. Jean-François Sabouret : Oui, 95 % des jeunes Japonais ont le bac, mais celui-ci est délivré à partir des moyennes des notes depuis la 2de, avec juste quelques épreuves « sur table » passées dans l’établissement. J. Cahiers : Parlez-nous un peu des enseignants japonais. J. J. J.

Le système éducatif japonais en question 1Depuis de longues années déjà l'école est en Europe un lieu d'âpres affrontements entre divers courants, diverses tendances faisant ressortir des intérêts divergents voire opposés : qu'ils soient d'ordres politiques, parentaux, régionaux, sexuels, ethniques... ces voix qui parlent se font entendre pour défendre leur vision de l'école au nom de l'égalité ou du respect des capacités ou des dons des personnes. Que se passe-t-il ? 2La commission Langevin-Wallon exprimait déjà dans les premières années de l'après-guerre (juin 1947), cette volonté des Français de donner à leurs enfants plus d'éducation qu'ils n'en avaient reçu eux-mêmes et ceci afin de réunir le maximum de chances de réussite dans leur vie adulte professionnelle. 3En Angleterre et au Pays de Galles, l'acte d'éducation de 1944, disait à peu près la même chose. 1. 11Cependant cette menace est porteuse de curiosité. 13Pourquoi des bacheliers, disait-on il y a peu, pour assembler des voitures dans les usines automobiles ? 2. 4.

Éducation au Japon Les Japonais pensent que l'éducation est très importante. Le système éducatif public a été établi au Japon il y a plus d'un siècle et son existence est plus ancienne que dans la plupart des autres pays du monde. Apprendre a toujours été considéré comme une vertu. Aujourd'hui, 99% des écoliers sont éduqués dans une école publique et même au niveau du lycée, seulement 30% sont inscrits dans une école privée. Chaque enfant japonais doit suivre les cours de six à quinze ans. L'année scolaire japonaise commence en avril. L'ensemble des élèves japonais étudient l'anglais.

Système éducatif au Japon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Salle de classe d'un collège japonais Le système éducatif au Japon est caractérisé par une sélection importante des élèves avec des concours et la cohabitation de systèmes publics et privés. Il est géré par le Ministère japonais de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie, tout en ayant une organisation très décentralisée puisque les collectivités locales assurent la gestion matérielle, humaine (effectifs, inscriptions, services aux élèves et aux professeurs) et pédagogique (inspection, application des programmes) des établissements, les préfectures s'occupant plus particulièrement des lycées publics, des écoles spécialisées et des établissements privés, et les communes de l'enseignement primaire (maternelles et élémentaires) et secondaire de premier cycle (les collèges) public. Histoire[modifier | modifier le code] — Edwin O. Organisation[modifier | modifier le code] Écolières japonaises Université Keiō

L'école fait le tour du monde :: Une école publique du Japon Richard, le professeur de français à l’école Gyosei, tenait absolument à nous faire visiter une école primaire publique typiquement japonaise. Une fois sur place, nous sommes tout de suite reçus par la directrice et la responsable pédagogique. En rentrant dans l’établissement, nous troquons nos chaussures contre une paire de pantoufles (comme le veut la coutume japonaise) et nous nous dirigeons vers le bureau de la direction. Là, encore une fois, nous changeons de paire de chaussons pour boire le thé. La responsable pédagogique de l’établissement nous donne à chacun un badge portant la traduction de notre prénom et nous présente le programme de la journée qui est plus que ficelé (à la japonaise). Au programme de la matinée, visite de toutes les classes, de la première (CP) à la sixième (sixième). Mais pas le temps de s’attarder, la responsable pédagogique nous guide dans la salle de musique. Au bout d’un quart d’heure, tout le monde retourne en classe. 12 h, c’est l’heure du repas.

Related: