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Comment les "trolls" radicalisent l'esprit des lecteurs sur Internet

Comment les "trolls" radicalisent l'esprit des lecteurs sur Internet
Chers lecteurs du monde.fr, la perception que vous aurez des informations contenues dans cet article changera en fonction de la nature des commentaires d'internautes qui l'accompagneront. C'est, en substance, le principal résultat d'une expérience conduite par Dominique Brossard (université du Wisconsin à Madison), à paraître dans la revue Journal of Computer Mediated Communication. Selon ce travail, la vitupération qui se manifeste sur les fils de conversation en ligne a pour effet de polariser les opinions. En se fondant sur un échantillon représentatif de la population américaine, les auteurs ont soumis aux participants un article rédigé par un journaliste scientifique sur les nanotechnologies. Le texte faisait référence, de la manière la plus neutre possible, aux bénéfices attendus et aux risques potentiels que présentent ces technologies. Les trolls contribuent-il à radicaliser la société ? Maintenant, chers lecteurs du monde.fr, c'est à vous.

"Les jeux vidéo et les réseaux sociaux modifient le rapport à l'espace, au temps, à la construction de l'identité" LE MONDE pour Le Monde.fr | | Par Chat modéré par Emmanuelle Chevallereau Dans un chat sur LeMonde.fr, lundi 28 février 2011, Serge Tisseron, psychiatre et psychanaliste, spécialiste des nouvelles technologies, a estimé que les parents doivent réguler l'utilisation des écrans par leurs enfants au quotidien car "une fréquentation excessive peut nuire à d'autres activités". Nous publions l'intégralité de ce débat. A lire également sur ce sujet l'enquête de Pascale Krémer intitulée Ados accros, parents à cran, parue dans Le Monde Magazine daté 26 février. Ice Berg : Les "psy" constatent-ils une augmentation des consultations pour des problèmes relationnels ou de comportement liés à l'utilisation grandissante et précoce des écrans ? Oui, les psychologues et les psychiatres sont aujourd'hui énormément consultés pour l'usage jugé excessif des jeux vidéo ou des nouveaux réseaux sociaux. Pol : Comprenez-vous l'angoisse des parents sur ce sujet ou la trouvez-vous disproportionnée ?

Notre cerveau à l’heure des nouvelles lectures Maryanne Wolf, directrice du Centre de recherche sur la lecture et le langage de l’université Tufts est l’auteur de Proust et le Calmar (en référence à la façon dont ces animaux développent leurs réseaux de neurones, que nous avions déjà évoqué en 2009). Sur la scène des Entretiens du Nouveau Monde industriel au Centre Pompidou, la spécialiste dans le développement de l’enfant est venue évoquer « la modification de notre cerveau-lecteur au 21e siècle » (voir et écouter la vidéo de son intervention)… Image : Maryanne Wolf face au public sur la scène du Centre Pompidou, photographiée par Victor Feuillat. Comment lisons-nous ? « Le cerveau humain n’était pas programmé pour être capable de lire. La présentation de Marianne Wolf via l’IRI. Pour autant, le circuit de la lecture n’est pas homogène. Ce qui stimule le plus notre cerveau, selon l’imagerie médicale, c’est d’abord jouer une pièce au piano puis lire un poème très difficile, explique Maryanne Wolf. Notre avenir cognitif en sursis ?

Comment internet modifie notre cerveau "Mon vieux cerveau me manque." Nicholas Carr, 52 ans, essayiste américain, n'a rien d'un réac allergique au web. Les nouvelles technologies, au contraire, c'est sa spécialité. Entre son blog, son Twitter, son Facebook, Carr était même un accro. Au Ve siècle av. Google rend-il Alzheimer ? "Le cerveau humain est un ordinateur obsolète qui a besoin d'un processeur plus rapide et d'une mémoire plus tendue." Surfer nous rend-il hyperactifs ? Scène de famille ordinaire. Tous hyperactifs, hyperconnectés... et hyper-impatients ? "Je ne supporte plus d'écouter des messages vocaux sur mon téléphone, je n'utilise plus que les SMS. Mais où se réfugierait aujourd'hui un moine copiste irlandais ? "Notre mémoire de travail est souvent en surchauffe, dit Jean-Philippe Lachaux. Pour l'instant, n'en déplaise aux utopistes des nouvelles technologies, notre cerveau ne s'est pas encore adapté aux tâches simultanées. Internet drogue-t-il notre cerveau ? Eh oui ! (1) "Internet rend-il bête ?

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