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Quand McDo devient écolo ou l'art du «greenwashing»

Quand McDo devient écolo ou l'art du «greenwashing»
Le changement de logo de McDonald's (capture d'écran Dailymotion - decideurstv - cc) Du même auteur J'ai (re)commencé à parler de décroissance, et je prépare un (très) long billet pour tenter d'expliquer où en sont les organisations politiques qui s'en réclament, quelles sont leurs idées, et comment elles comptent les mettre en œuvre. En attendant, la précampagne présidentielle est déjà lancée, et cette semaine a vu la déclaration hypermédiatisée de la candidature de Nicolas Bertrand Hulot, déjà quasiment assuré de représenter les Verts, et qui va devoir s'employer à faire oublier son lourd passé d'hélicologiste sponsorisé par les multinationales, et notamment par l'industrie nucléaire. C'est pas gagné. Si, dans un effort surhumain pour positiver, on ne doit retenir qu'une seule chose de cette nouvelle, c'est que « l'écologie » en général ne sera peut-être pas totalement absente du débat présidentiel. Related:  Mémoire GreenWashing

La SNCF s’imprègne de « l’écomobilité » En fin de semaine dernière, la SNCF a organisé la deuxième édition des Rendez-vous Clients sous le signe du thème fédérateur de « l’écomobilité » : services, projets R&D et financement. La compagnie ferroviaire a repris une batterie d’initiatives liées au développement durable. En guise d’illustration, la SNCF s’associe à GreenCove, qui exploite le site www.123envoiture.com et se présente comme la première plate-forme de covoiturage en France (345 000 membres). En 2009, cette société avait signé un premier partenaire dans BNP Paribas. Deux fonctionnalités ont été développées pour le compte du réseau Transilien de la SNCF (347 gares franciliennes) : l’affichage en gare des offres de covoiturage existantes autour de la gare et celles disponibles aux prochains arrêts du train dans lequel l’utilisateur se trouve via un téléphone mobile. Dans une dimension « green », l’auto-portage (dispositif de location de voiture à très courte durée, combinée au réseau TER) débute.

La pub Areva, com' maladroite ou "greenwashing" calculé ? Les riverains choqués par la dernière campagne de pub d’Areva ne sont pas les seuls. Cinq plaintes ont été déposées devant le jury de déontologie publicitaire. Quelles chances ont-elles d’aboutir à l’interdiction du spot lancé le 5 janvier ? Le clip célébrant les dix ans du groupe avait été validé par l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP). Mais plusieurs particuliers, dont des personnalités (les avocats Corinne Lepage et Arnaud Gossement) et un réseau associatif (Sortir du nucléaire) en contestent le caractère « loyal et explicite ». Les plaignants dénoncent un « greenwashing » (ou écoblanchiment, tentative de donner une image écologique d’une entreprise), voire une « désinformation » du public. Pour Stéphane Martin, directeur de l’ARPP : « Cette campagne a été validée car jugée conforme aux recommandations développement durable faites aux annonceurs. Chez Areva, on « aurait été étonnés par l’absence de plainte. « Le public est pour nous un client “politique”.

Pêche durable : MSC, l'écolabel qui encourage le massacre Amelie Lescroel est chercheur en écologie et co-signataire de la lettre ouverte « Fishing for Data in the Ross Sea » (Science, décembre 2010). Sylvain Angerand est chargé de campagne pour les Amis de la terre France. Ils ont envoyé cette tribune à Rue89. Chez Carrefour, le poisson est à la fête : du 17 au 23 février, l’enseigne de distribution lance sa semaine de communication « Les Jours bleus ». MSC, cela veut dire Marine Stewardship Council ; on peut traduire ça par « pêche durable ». Le logo de l’écolabel Marine Stewardship Council (MSC). Or, pour continuer à vendre, il faut rassurer le consommateur. Des autorisations injustifiées Au départ, les scientifiques étaient plutôt enthousiastes à l’idée de mieux encadrer la pêche et d’encourager la pérennité des populations. Plus récemment, une polémique a éclaté sur le colin d’Alaska, un poisson en bonne place sur les étals de Carrefour. Légine antarctique : la certification de trop Un label pour les pays développés

Martine Aubry : "Je suis altermondialiste" - Politique Martine Aubry, qui participe au Forum social mondial de Dakar (FSM), a souhaité "construire un autre monde" et a prôné le "volontarisme pour faire changer les choses", critiquant l'absence de "vision" des leaders du G20. "Si altermondialisme signifie qu'on veut un autre monde, oui je suis altermondialiste", a déclaré Martine Aubry mardi 8 février à la presse, avant de participer à un débat sur l'eau. "Trois ans après la crise rien ne se passe, aucune conséquence n'a été tirée, c'est un autre monde qu'il faut mettre en place", a-t-elle ajouté, justifiant sa présence au FSM par la volonté "d'être là sur le terrain avec tous ceux qui se battent dans le monde". La suite après la publicité "Les hommes et femmes qui se battent ici ne sont pas des extrémistes" "Aujourd'hui, on a l'impression que les dirigeants n'ont pas de vision (...) "Les hommes et femmes qui se battent ici ne sont pas des extrémistes, ils inventent des réponses, créent des coopérations", a-t-elle dit. (Nouvelobs.com avec AFP)

Greenwashing "Communication Corporate & Développement Durable" Le « Greenwashing » est un terme anglophone qui peut être traduit par « verdissement d’image ». Il fait référence à l’éco-blanchiment auquel se livrent les entreprises, en communiquant, de façon mensongère, sur la performance environnementale de leur marque ou de leurs produits. "Le terme Greenwashing est utilisé par les groupes de pression environnementaux pour désigner les efforts de communication des entreprises sur leurs avancées en termes de développement durable, avancées qui ne s’accompagnent pas de véritables actions pour l’environnement. A la notion de Greenwashing est opposée celle de publicité éthique. Source : Publicitaires Eco-Socio-Innovants Le greenwashing est la dernière tendance des entreprises qui surfent sur la vague écolo. Le greenwashing est donc le phénomène qui profite des aspirations écologiques des consommateurs pour en faire, avec un certain cynisme un pur levier de marketing, bien loin d’une politique sincère de développement durable. Pour plus d’informations :

Danone attaqué en Allemagne pour une histoire de pots faussement "écolos" Des pots moins bio qu'il n'y paraît. Une association de consommateurs allemande, soucieuse de la protection de l'environnement, la Deutsche Umwelthilfe (DUH), a annoncé mardi 26 juillet qu'elle allait porter plainte contre Danone pour publicité mensongère. Aucune date toutefois n'est encore précisée concernant le dépôt de cette plainte. Le bilan écologique du pot de yaourt mis en question Pomme de la discorde: les pots de yaourt de la marque Activia. Une accusation aussitôt démentie par le patron de la filiale allemande du groupe, Andreas Ostermayr, qui précise que "la mention 'emballage respectueux de l'environnement' sur (les) pots d'Activia est absolument correcte". L'image verte de Danone égratignée Danone est pourtant très soucieux de son image "verte". Les pots de yaourts Activia mis en cause ont d'ailleurs été élaborés en collaboration avec le World Wildlife Fund (WWF), une organisation internationale de protection de la nature et de l'environnement de renommée mondiale.

Ne confondons pas « greenwashing » et communication La communication relative à l’engagement d’organisations pour le développement durable est souvent mise en cause et systématiquement mise en doute. On entend souvent le terme de « greenwashing » pour qualifier l’engagement d’une entreprise, souvent à juste titre, mais aussi parfois pour démontrer sa vigilance et sous-tendre la supériorité de sa vision et de son propre engagement. Si cette vigilance est louable d’un côté, puisqu’elle évite la multiplication des dérives, elle ne doit pas enfermer la communication des organisations dans un rapport duel entre ce qui est du « greenwashing » et ce qui n’en est pas et résumer la communication à la seule valorisation honnête ou non d’un engagement. En effet, la communication n’est pas qu’un simple moyen de valoriser son engagement, elle fait partie intégrante du dispositif de l’engagement d’une organisation pour faire savoir, sensibiliser le public au changement et l’encourager – ainsi que tous les autres acteurs – à agir.

L’écolabel de WWF : développement vraiment durable ou simple greenwashing ? - Responsablilité environnementale C’est un bel écran plat, fabriqué par Sony. Il consomme 50% d’électricité de moins que la plupart de ses collègues, a un bouton d’arrêt total, qui permet de ne pas le laisser en veille 24h/24, est titulaire d’un écolabel européen et a été soutenu par le WWF lors d’une campagne promotionnelle de quatre mois, fin 2009. Depuis 14 ans, le WWF, organisme de protection de l’environnement, a en effet choisi de travailler avec le monde de l’entreprise. Une orientation décidée au niveau international et déclinée par les 48 bureaux nationaux de l’association sous la forme de partenariats stratégiques et de partenariats produits. « Pour les partenariats produits, on prête notre logo à une entreprise pour qu’elle valorise un produit qui a un intérêt écologique démontré, explique Julia Haake, directrice des partenariats entreprises de WWF France. Une communication efficace Sur son site Internet, le WWF souligne les avantages à devenir « partenaire d’une ONG internationale ». Vigilance ? Simon Gouin

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