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13 octobre 1307 - Arrestation des Templiers

13 octobre 1307 - Arrestation des Templiers
Au matin du vendredi 13 octobre 1307, tous les Templiers de France, soit plusieurs milliers au total, sont arrêtés sur ordre du roi Philippe IV le Bel (le petit-fils de Saint Louis). Cet acte de violence arbitraire met fin à un ordre original de moines-soldats, vieux de près de deux siècles, qui s'est illustré en Terre sainte et s'est acquis puissance et richesse, s'attirant ainsi la jalousie des féodaux et la convoitise des souverains. Richard Fremder raconte... les Templiers Richard Fremder raconte l'histoire d'un ordre religieux et guerrier, puissant, prestigieux et redouté, de son ascension à sa chute dramatique : Écouter (50 minutes) : Un ordre monastique prestigieux L'ordre du Temple est né en Terre sainte, en 1119, après la première croisade, à l'initiative du chevalier champenois Hugues de Payns qui voulait protéger les pèlerins se rendant à Jérusalem. La huitième et dernière croisade s'achève par la mort tragique du roi Saint Louis devant Tunis en 1270. Qu'à cela ne tienne.

Guerre de 14-18 - Les habitants associés au travail de mémoire Mémoire Publié le 12/11/2013 • Par Isabelle Verbaere • dans : A la une, France reconstitution tranchée - © J-P. En 2014, la France célébrera le centenaire du premier conflit mondial. Références Consultation des registres matricules Les classes 1912-1921 couvrent les contingents militaires engagés dans la grande guerre. Chiffres-clés 1 000 – projets ont décroché le label « Centenaire » grâce auquel ils sont éligibles à un financement de l’Etat et figurent sur le programme national officiel des commémorations. Pendant la Grande Guerre, 150 000 soldats sont morts au Chemin des dames. Mobiliser des bénévoles - L’Etat a créé dans chaque département un comité du centenaire présidé par le préfet pour accompagner l’ensemble des projets. « 200 bénévoles du canton se sont réparti les tâches, s’enthousiasme Serge Revel, l’un des initiateurs de ce projet, vice-président du conseil général. Autre solution explorée pour mobiliser la population autour des commémorations : solliciter les archives privées.

Actualités - Instant 3D Pour la première étape de son itinérance à travers la France, l'exposition "De boue et de larmes..." s'est installée à Marckolsheim, ville du Bas-Rhin frontalière de l'Allemagne, du 30 janvier au 12 février dernier. "De boue et de larmes..." a reçu un accueil enthousiaste des 4 000 visiteurs qui, venus de part et d'autre du Rhin, ont pu découvrir la Grande Guerre d'une manière inédite grâce aux collections de photographies d'époque en 3D de l'exposition. Les clichés français et allemands ont permis aux visiteurs de mesurer combien les souffrances endurées par les soldats en premières lignes furent semblables, quelque soit le côté du front où ils se trouvaient. Nombreux étaient les visiteurs français et allemands, parfois émus aux larmes au sortir de l'exposition, à évoquer les témoignages de leurs aïeux et à partager leurs expériences familiales de la Grande Guerre. "De boue et de larmes..." a reçu lors du Salon de Maire le prix de finaliste des Prix de l'Innovation 2013. Invités:

"Tout est rempli de morts" : les carnets de guerre d'Ernst Jünger Nous sommes le 1er décembre 1915. Cela fait un an qu'Ernst Jünger s'est engagé, à 19 ans, dans un régiment d'élite, le 73e d'infanterie allemande. Stationné sur le front de Champagne en face du secteur du Godat où Drieu la Rochelle avait été blessé au début de la guerre, Jünger observe la campagne désolée et s'interroge, dans ses carnets qu'il nourrit d'observations quotidiennes: Fils de famille, mauvais élève en tout sauf en lettres, Jünger n'est cependant pas affecté outre mesure par la fréquentation quotidienne de la destruction sous ses plus horribles aspects. Resté inédit depuis lors, ce journal, dont Jünger se servira ultérieurement comme d'une source pour écrire ses grands livres de guerre, «Orages d'acier» notamment, est un outil essentiel pour prendre la mesure des ravages à l'oeuvre et imaginer la vie quotidienne dans les tranchées. Car la guerre est, chez lui, comme un jeu vidéo avec des balles réelles. Imaginez la scène. Didier Jacob 12/12/1915 : "Une étrange conversation"

14-18 : les 10 films qu'il faut avoir vu - Cinéma De Chaplin à Tavernier, la Grande Guerre a laissé des traces dans le septième art. Sélection des 10 films incontournables. La magnifique intuition de Chaplin qui ne connut pas la guerre mais y jette Charlot dès 1918 (Shoulder Arms), la terreur pure du livre, puis du film de Dalton Trumbo, Johnny got his gun (1971) qui déchiquète le corps humain, la stupéfiante reconstitution des Croix de bois par Raymond Bernard (1931) ou encore La Vie et rien d’autre (1989) et Capitaine Conan (1996), les deux films de Bertrand Tavernier... autant de chefs-d’œuvre – on évitera l’expression « films culte » – à avoir vu sur la guerre de 14. 1. 2. A défaut de sauver le soldat poilu, tous ces films louent à leur manière le courage des combattants, évoquent leur humanité broyée, dénoncent la bestialité du carnage ou l’incohérence des états-majors. 3. Pourquoi Charlot est-il dans le brouillard ? 4. Chaque film a sa propre histoire et en voici quelques-unes. 5. 6. 7. 8. 9. 10.

L'IGN édite la carte de la Grande Guerre 1914-1918 La carte de la Grande Guerre 1914-1918 Couvrant toute la zone de front de la Suisse à la mer du Nord à l’échelle 1 : 410 000 (1 cm = 4,1 km), cette carte présente les lignes de front, les lieux de mémoire (mémoriaux, cimetières militaires, anciens ouvrages militaires, musées), les lieux de bataille et des chemins de mémoire. Réalisée en partenariat avec la Mission du Centenaire, les comités régionaux et départementaux du tourisme des régions et départements couvrant la zone de front, cette carte est disponible sur la boutique loisirs de l'IGN ainsi qu'en librairies et magasins spécialisés. La légende apparaît dans les trois langues : français, anglais et allemand. La Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale La Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale a été chargée par le Gouvernement de préparer et d’accompagner la mise en œuvre du programme commémoratif du Centenaire. → Accéder au portail de la Mission du Centenaire

Les chroniques scolaires d'Alsace-Moselle, de petites histoires de la Grande Guerre De petites histoires pour enrichir celle de la Grande Guerre: à l'approche du centenaire, les archivistes s'intéressent aux chroniques scolaires tenues par les instituteurs alsaciens et mosellans, un héritage de la période allemande qui livre de précieux témoignages sur la vie civile en 1914-18. Près de 3.500 "Schulchroniken" auraient été rédigées par les instituteurs alsaciens et mosellans entre 1893 et 1918. Les archives départementales du Bas-Rhin ont engagé une vaste opération de collecte et de numérisation qui a reçu le label de la Mission du Centenaire. "Ouvrir une chronique scolaire, c'est découvrir une multitude de petites histoires qui racontent le conflit depuis les villages alsaciens, alors allemands", décrit Marie-Ange Duvignacq, chargée du service collecte et traitement des fonds aux archives départementales du Bas-Rhin. La rédaction de ces chroniques est imposée en 1892 par un décret de l'empereur allemand Guillaume II. Pleurs à l'annonce de la mobilisation

Archives de France | Paris, 26 janvier 1714 - Paris, 22 août 1785 Autoportrait - Terre cuite, XVIIIe siècle Paris, musée du Louvre© RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Gérard Blot Vénus, Marbre de Jean-Baptiste Pigalle, 1748 Berlin, Skulpturensammlung und Museum für Byzantinische Kunst (Allemagne) © BPK, Berlin, Dist. RMN-Grand Palais / image BPK Né à Paris d’un père menuisier, Pigalle apprend les rudiments de son métier auprès de son voisin, Robert Le Lorrain, puis d’un élève de celui-ci, Jean-Baptiste II Lemoyne. Au Salon de 1750, Pigalle expose L’Enfant à la cage (marbre, Louvre). En 1748 Pigalle reçoit la commande – aux frais des Bâtiments du Roi – d’un buste de Mme de Pompadour (marbre, 1751, New York, Metropolitan Museum of Art). Mis en place en 1776 dans le temple Saint-Thomas à Strasbourg, le mausolée du maréchal de Saxe est commandé à Pigalle plus de vingt ans auparavant, en 1753, par le roi qui honorait ainsi un des plus fidèles soutiens de son règne. Pigalle fut très admiré de son vivant.

De l’intérêt des livres d’or Document : Livre d’or de l’enseignement primaire. Département de l’Ain. 1914-1918, Paris, SADAG, 1920, 103 p. Origine : collection particulière. Plusieurs centaines de livres d’or ont été publiés après la guerre. Dans les années 1920, des centaines de livres d’or fleurissent partout en France, résultant souvent d’initiatives privées. Ce corpus permet d’envisager une étude de type prosopographique, en sachant qu’il sera utilement complété par les dossiers de carrière des instituteurs, conservés aux Archives départementales de l’Ain (série T), les fiches matricules de la sous-série 1 R des archives départementales (celles de l’Ain sont en ligne), les dossiers individuels du Service historique de la Défense (pour les officiers), les dossiers du fonds de la Légion d’honneur aux Archives nationales (la base Leonore), etc. L’intérêt de ce type de document ne se limite pas aux informations biographiques individuelles.

Manifestations A travers l'attribution de ce label, c'est une grande famille de mécènes languedociens qui est mise à l'honneur. Le 18 novembre 1791, Guillaume Sabatier, banquier résidant à Paris, obtient par adjudication les domaines d’Espeyran et de Blanquet. Membres influents de la société bourgeoise du XIXe siècle, lui-même et ses descendants s’entourent de personnalités célèbres : Gustave Courbet, les Devéria, Caroline Ungher, Dominique Papety. Guy Sabatier (1885-1967), particulièrement sensible à la valeur patrimoniale des lieux, conserve au château son style du XIXe siècle et en fait don aux Archives de France, en 1963. Depuis lors, celles-ci gèrent le château et ses collections, et ont installé dans son parc le centre national du microfilm et de la numérisation. Le CNMN, en s’appuyant sur le riche patrimoine du domaine d’Espeyran, propose également une offre éducative et culturelle aux établissements scolaires et aux centres sociaux et culturels du bassin nîmois. © CNMN, Vincent Montel

La Légion étrangère : 150 ans de sacrifices La Légion étrangère n'est pas une troupe comme les autres. L'image forte du képi blanc, la parade du 14 Juillet sur les Champs-Élysées dont elle ferme traditionnellement de son pas lent le défilé des troupes à pied, la réputation d'excellence des Français et des étrangers qui y servent après une sélection qui ne retient qu'un candidat sur huit, tous ces éléments la dotent d'une notoriété exceptionnelle et d'une réputation à toute épreuve. Fondée en 1831, sous la monarchie de Juillet, elle a dès le départ accueilli des volontaires venus d'ailleurs pour servir la France, en bénéficiant d'une nouvelle identité, donc du droit à une nouvelle vie. Bien souvent, ces hommes, en délicatesse avec l'armée et/ou la justice de leur pays, se voient offrir un anonymat protecteur. Troupe d'élite Un lieutenant à Diên Biên Phu © SIPA 1831, Algérie : la fondation Le 9 mars 1831, neuf mois après la prise d'Alger en juin 1830, le roi Louis-Philippe décide de créer une Légion étrangère. Sidi Bel Abbes

150 ans d'histoire, le livre Cet ouvrage s’adresse autant aux descendants de ces premiers « héros de l’humanitaire » qu’à tous les curieux qui s’intéressent à la grande marche de l’humanité, car raconter une Croix-Rouge qui panse les plaies du monde, c’est aussi raconter 150 ans d’histoire. A l’occasion de sa sortie le 12 mars, aux éditions Autrement, nous avons interrogé le président de l’association, le professeur Jean-Jacques Eledjam. Il nous donne sa vision d’un siècle et demi d’histoire de la Croix-Rouge, acteur majeur du sanitaire, du social, de l’urgence, du secourisme et de la formation, sur le sol français comme à l’international. Quels ont été les grands moments de la vie de la Croix-Rouge française depuis sa naissance ? Il y a en a tant qu’il serait difficile et injuste d’en citer certains plus que d’autres. L’après-guerre est traitée dans une partie allant jusqu’aux événements de mai 1968. En 2014, comment se vit ce riche héritage ? C’est une question simple et compliquée à la fois.

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