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Une médiathèque : des dispositifs de médiation dans un écosystème territorial

Une médiathèque : des dispositifs de médiation dans un écosystème territorial
Précieuse infographie déjà très populaire sur Facebook et que je republie ici parce qu’elle me semble importante (et que tout le monde n’est pas sur Facebook). C’est assez rare de voir en une image la variété des usages et des services que peut proposer une médiathèque. Voilà qui confirme que la fonction des bibliothèques n’est plus seulement, loin s’en faut, de prêter des livres ou de constituer des collections, mais bien de déployer des dispositifs de médiation à partir d’un territoire. Il s’agit ici d’une préfiguration du plan d’usage de la future médiathèque de Lezoux en Auvergne. L’auteur de l’image est Benjamin Vesse pour le compte de l’agence Design Territoire alternatives et de la 27e Région qui accompagnent la collectivité dans le cadre du programme Territoires en résidences en lien avec Renaud Aïoutz de la Médiathèque départementale du Puy-de-Dôme Related:  Les bibliothèques

Les nouveaux usages de la médiathèque Billet publié par Stéphane Vincent dans la catégorie Tags: médiathèque , Territoires en résidences Premier aperçu des fruits d’une résidence que nous venons de terminer à Lezoux, en Auvergne : il s’agit d’une préfiguration du "plan d’usages" de la future médiathèque intercommunale, conçu à partir d’un travail associant les bibliothécaires bénévoles, les habitants, les agents et élus locaux, le Département et la Région. L’illustration traduit bien le passage d’une vision classique des politiques de lecture publique incarnées par la médiathèque "gestionnaire de stocks d’ouvrages", à une fonction de médiation territoriale et d’animation numérique et "pair à pair" (fonds participatifs, médiation numérique et mobile, etc). Une résidence à retrouver en blog, et bientôt sous la forme d’un livret illustré.

« Démontrer l’impact des bibliothèques » « Démontrer l’impact des bibliothèques » Voilà un énoncé que j’ai entendu à quelques reprises au Congrès des milieux documentaires 2012. Expression formulée comme un entendement, les communicateurs mentionnent LibQual[1] ou la reconnaissance de la contribution du bibliothécaire dans la production scientifique[2] comme moyens. Nous sommes d’accord. Pour éviter que cette idée demeure creuse et méconnue, je vous rappelle brièvement ici quelques outils à notre disposition pour démontrer l’impact de nos activités, la formation documentaire en particulier. Voici tout simplement certains dispositifs pour démontrer l’impact de la formation documentaire: Que nous disent les statistiques? En BU, nous transmettons religieusement nos statistiques de formation à la CRÉPUQ : nombre d’étudiants formés, nombre de séances de formation et pour quelle somme d’heures de formation. En plus, nombre d’entre nous collectent leurs statistiques personnelles, plus détaillées et visant des objectifs spécifiques.

Rendre nos sites accessibles : oui, mais comment ? Dans mon précédent billet, j’ai essayé d’aborder la thématique de l’accessibilité numérique en précisant qu’elle ne concernait pas uniquement le web. Aujourd’hui, je souhaiterai me recentrer sur cette question de l’internet, en particulier parce que nos sites ou nos portails documentaires sont un moyen incontournable de diffusion (et donc d’accès) à l’ensemble de nos services et qu’ils sont des sites de communication publics donc soumis à l’obligation légale d’accessibilité. Alors, oui, bien sûr, tous, bibliothécaires (du moins je l’espère), nous sommes prêts à oeuvrer pour l’accessibilité mais comment ? C’est essentiel : ne jamais perdre de vue, pourquoi ou plutôt pour qui il faut rendre nos sites accessibles. Ensuite, se dire que le noyau dur de l’accessibilité des sites Web, ce sont les spécifications techniques que contiennent les référentiels et les éléments de programmation. Le web reste toujours une mine de documentation. Alors labellisation, pas labellisation ?

Qu'Amazon, Google et Starbucks payent pour sauver les bibliothèques Elle aurait pu être ministre de la Culture, avec sa proposition, mais rien n'est encore perdu. La romancière Jeanette Winterson vient d'appeler les autorités de son pays, le Royaume-Uni, à faire un effort pour sauver les bibliothèques menacées. Dans un discours passionné, prononcé à la British Library, elle a même proposé ses solutions. Radicales, certes, mais intéressantes. Jeannette Winterson Chris Boland (CC BY-NC-ND 2.0) « Les bibliothèques coûtent environ un milliard par an, à compter de maintenant. Rien à redire, pas un mot qui ne soit pesé : aujourd'hui, les grandes firmes américaines viennent profiter des conditions diverses proposées en Europen - optimisation fiscale via le Luxembourg, avantages en masse salariale en Irlande, et ainsi de suite. Ce discours inaugural, prononcé à l'occasion du 10e anniversaire de l'organisation Reading Agency Lecture, a marqué les esprits. Un appel à suivre... Sources : Guardian , The Bookseller , BBC Pour approfondir

Concours Bibliothèques Les Fab labs en bibliothèque : nouveaux tiers lieux de création Depuis leur origine, les bibliothèques se sont assez patiemment adaptées aux vagues des nouveaux médias se succédant afin de partager l’information dont les usagers avaient besoin. Notamment pour cette raison : des citoyens informés sont les piliers de la démocratie. Les bibliothèques ont évolué à travers l’âge de l’accès (et ce n’est pas terminé), l’âge de la formation et, maintenant, voici que survient l’âge de la participation. Dans ce contexte, les bibliothèques se redéfinissent en tant que projet de curation et de création. L’âge de la participation correspond aussi au moment où l’accès aux ressources numériques tend à faire décroître les superficies nécessaires pour le stockage des collections. Contre toutes attentes, il semble que la dématérialisation des documents tombe à point car des espaces sont précisément requis pour les nouvelles fonctions entourant la participation créative. Petit rappel d’un longue histoire : L’âge de l’accès et de la formation 8 fabuleux labs 1. 2. 3. 4.

Fallait-il effrayer ces jeunes imaginations par l’excès de livres arides dans nos catalogues ? | Bibliothèques populaires “Fallait-il effrayer ces jeunes imaginations par l’excès de livres arides dans nos catalogues ?” Si la formulation de cette phrase fleure bon le XIXe siècle, sa modernité est incontestable. Et pourtant, elle date de 1873. Ce rapport est un excellent exemple du rôle pionnier qu’ont pu jouer les bibliothèques populaires dans l’étude du lectorat: lectures selon l’âge et le sexe, types d’ouvrages empruntés, influence des saisons… On appréciera jusqu’au pragmatisme pionnier du rédacteur (“Ils venaient, c’était déjà beaucoup”) … “Bibliothèque populaire de Cette Nous extrayons les passages suivants du rapport présenté aux souscripteurs, au nom du Conseil d’administration, sur la situation morale de l’oeuvre et les résultats obtenus: Notre premier soin, dès que vous nous eûtes choisis pour administrer l’œuvre pendant cette première année, fut, après la confection des règlements qui vous ont été communiqués, de partager la bibliothèque en deux sections, mobile et fixe.

Les bibliothèques ont-elles encore un avenir à l’ère numérique ? Le passage au numérique n’en finit pas de modifier nos habitudes vis-à-vis des produits culturels. Avec le déclin du CD, les services de prêts musicaux ont des difficultés à se renouveler. Vous avez surement connu les discobus de la Médiathèque. Ils ont sillonné nos villes et villages pendant des décennies. Grâce à eux, des générations de passionnés et de curieux ont découvert des musiques et des artistes qu’ils ont appris à connaître et à aimer. Aujourd’hui, leur fréquentation est en chute libre. La prochaine étape, c’est le livre. Le Pew Research Center qui scrute les usages d’internet aux Etats-Unis vient de publier une étude intitulée : les bibliothèques à l’ère digitale . Cela veut dire qu’il y a une complémentarité entre l’imprimé et internet. En fait, le public réagit de façon très pragmatique.Sans négliger des aspects plus conviviaux.

Les bibliothèques doivent corriger la « ringardise » de leurs horaires d’ouverture Fermés à 17 h 30, à l’heure du déjeuner, le dimanche… Pourquoi donc la grande majorité des lieux de lecture publique français reproduisent-ils ainsi les horaires de bureau ? C’est exaspérant pour celui qui trouve portes closes, et, pour les communes, socialement et culturellement improductif. Car, comme le souligne Dominique Arot, doyen de l’Inspection générale des bibliothèques (IGB), dans son dernier rapport, ces équipements excluent, ainsi, de fait, « toute une partie de leurs publics potentiels ». A savoir, lycéens, étudiants, familles en balade dominicale, actifs désoeuvrés à l’heure du déjeuner, personnes en congé ne partant pas en vacances, etc. Cette situation est aussi financièrement incohérente. Car depuis trente ans, les collectivités, aidées par l’Etat, ont consenti un effort certain pour se doter de belles et spacieuses bibliothèques ou médiathèques Facteurs qui freinent le changement - Les facteurs qui freinent le changement sont nombreux et de tous ordres : Focus

la bibliothèque, et veiller

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