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Numérique: le changement, c'est quand?

Numérique: le changement, c'est quand?
A l’arrivée du nouveau gouvernement, je me suis dit qu’il fallait leur laisser du temps. Que ça ne servait à rien de partir bille en tête. Et puis, j’y croyais un peu. On revenait quand même de vachement loin. publicité Et puis j’ai attendu. Et puis j’ai vu. Pendant la campagne, Internet et l’informatique ont été complètement absents des programmes. Et puis, les mois passant, on a compris que c’était simplement parce que le gouvernement n’a pas de projet, alors que précisément le numérique pourrait être le levier d’une vision d’avenir. Nos confrères de Slate.com font actuellement des articles pour dire qu’Obama doit avoir une vision pour son mandat. Pour l’instant, les principaux dossiers liés au numérique sont partagés entre deux ministres, Aurélie Filippetti et Fleur Pellerin qui, en prime, ne s’apprécient pas des masses. Filippetti, ou la gauche réac 1. On ne va pas réexpliquer le principe, mais prenons simplement la déclaration de la ministre sur France Inter en octobre dernier: 2. 3.

Les nouvelles extensions Internet apparaîtront à partir de mi-2013 01net le 27/02/13 à 09h13 C’est aux alentours du mois de juin que devraient être lancées les premières nouvelles extensions Internet, a indiqué mardi à Paris le président de l'organisme chargé de leur régulation (Icann), Fadi Chehadé. Aux traditionnels suffixes .com, .org, .fr, etc., viendront alors s’ajouter des mots de toute sorte comme .book, .pizza, .canon ou .paris. Pour l’Icann, ce sera l’aboutissement d’un processus qui était loin d’être gagné d’avance. C’est alors que, patatras, un bogue informatique – qui a permis à certains candidats de voir les dossiers des autres - interrompt le processus pendant quelques semaines. Le premier nouveau suffixe sera... « .catholique » en chinois Les 116 premières extensions à faire leur apparition seront volontairement en « caractères non-latins ou non-cyrilliques », soit en chinois ou en arabe, pour promouvoir ces régions: le tout premier nouveau suffixe sera ainsi .catholique en chinois, a précisé le président de l'Icann.

«Nous allons créer un lieu étendard du numérique» La ministre de l’Economie numérique, Fleur Pellerin, revient sur les annonces du gouvernement la semaine dernière en faveur du numérique, dont 20 milliards d’euros de fonds pour le très haut débit. Il y a urgence alors que la France accuse un retard par rapport aux économies développées. Le numérique n’y contribue qu’à hauteur de 0,21% de la croissance de la richesse nationale, contre 0,33% au Royaume-Uni et 0,5% aux Etats-Unis. Comment comptez-vous doper le numérique ? Donnez-nous un exemple… Nous allons créer à Paris ou en proche banlieue un lieu qui sera l’étendard du numérique de la France. Où allez-vous trouver l’argent ? Le projet sera financé par un pool d’investisseurs français, avec un appui possible de la Caisse des dépôts et consignations. La halle Freyssinet appartient à la SNCF… Oui, et il faudra donc au préalable mener une opération d’acquisition ainsi qu’une opération foncière sur la zone. Le gouvernement précédent n’a pas été inactif. Mais ce plan n’était pas financé.

Dix raisons d'être pour la neutralité du Net Neutralité du Net par-ci, neutralité du Net par-là. Ces derniers temps, on entend de plus en plus parler de ce principe, à l’origine réservé au cercle d’e-initiés. Hier encore sur France Inter, ou il y a quelques semaines au Grand Journal: la notion a quitté son nid douillet mais limité de techniciens du réseau pour venir chatouiller le grand public. Il faut dire que les frasques de Free avec la publicité ou YouTube, ainsi que la volonté fraîchement affichée du gouvernement, confirmée par le Conseil national du numérique, d’inscrire la notion dans la loi, lui a donné un sacré coup de notoriété. On va pas se cacher derrière notre petit doigt. publicité Au même titre qu'un autre, je suis censée pouvoir accéder à tous les contenus disponibles en ligne, mais aussi et surtout en publier. En dehors de quelques ajustement techniques nécessaires à la maintenance du réseau, les opérateurs n’ont pas à tripatouiller le contenu qui passe dans leurs tuyaux, au seul prétexte qu’ils en ont la charge.

Google Books a déjà gagné Temps de lecture: 7 min Œuvres orphelines, zone grise, numérisation... un nuage de mots qui flottent délicatement dans les cieux sans intéresser personne hormis les spécialistes. Pourtant, ce dont il s'agit c'est l'accès à tous les livres du monde et les livres c'est la connaissance (et la connaissance c'est le pouvoir). Ça veut dire quoi? Exercice pratique : quelle culotte portait Catherine de Médicis ? En gros, si on dit qu'internet est la plus grande source d'informations et d'accès au savoir, il se limite essentiellement au savoir postérieur aux années 1980. L'ouvrage n'étant plus soumis au droit d'auteur, il est entièrement consultable et téléchargeable. Voilà ce que Google veut faire pour tous les livres du monde. Les intérêts personnels Les différents procès ont en commun de défendre les intérêts de catégories bien précises - ce qui en soi est plutôt normal. On ne serait pas en train d'oublier quelqu'un là? Les bibliothèques. Et l'intérêt de Google dans tout ça ? 3°) Plus complexe.

" Facebook ou iTunes menacent l’unité du Net " - Technologie Frédéric Donck, patron européen de l'Internet Society. © Frédéric Pauwels / Huma L’anniversaire est passé inaperçu, enseveli sous les petits fours de l’an neuf. Pourtant, l’une des plus grandes inventions du XXe siècle a fêté ses 30 ans le 1er janvier : Internet, rien de moins. Quelles surprises peut-il encore nous réserver, lui qui a tant bouleversé nos habitudes ? Bien malin qui saurait le prédire. C’est en tout cas l’avis de Frédéric Donck. Le Vif/L’Express : L’Internet Society milite pour un Internet libre et ouvert qui transporterait des paquets d’informations sans jamais s’interroger sur leur contenu. Vous dites que cette liberté a permis de voir émerger des géants comme Facebook. Que pensez-vous des applications qui se développent sur les smartphones et tablettes, ces « apps » qui ne donnent accès qu’à un service bien précis sur un appareil bien précis ? Or le mobile constitue l’avenir... Voyez-vous tout de même des évolutions inéluctables dans les années à venir ?

Google, commerce électronique: le grand retour des taxes Taxe Google, saison II. Sans attendre les conclusions du rapport sur la fiscalité du numérique sue lequel planchent Nicolas Colin et Pierre Collin, quatre députés socialistes de la Commission des finances de l'Assemblée nationale ont déposé des amendements visant le numérique, dans le cadre du projet de loi de finances 2013. Ironie de l'histoire, ces textes reprennent quasiment au mot près les différentes propositions faites ces deux dernières années par le sénateur UMP Philippe Marini, que la gauche avait pourtant combattues. Taxe Google Le premier amendement instaure une taxe sur la publicité en ligne, et vise en clair à fiscaliser Google. Les députés socialistes ne chiffrent pas les recettes prévisionnelles. La taxe sur l'e-commerce Autre idée copiée sur celle du sénateur, les quatre membres de la Commission des finances ont proposé une taxe sur les transactions électroniques pour tous les sites qui réalisent au moins 460.000 euros de recettes. Financer la fibre, non pas la culture

Neutralité du Net: pourquoi ça traîne La neutralité du Net va-t-elle être une nouvelle fois renvoyée aux calendes grecques? Présenté comme un sujet phare du séminaire numérique du jeudi 28 février, le sujet n'a toujours pas fait l'objet d'un avis du Conseil national du numérique (CNNum), fraîchement réinstallé. Pourtant, le cénacle chargé d'orienter le pouvoir sur les questions numériques s'était vu confier le bébé par Fleur Pellerin à l'issue d'une table ronde sur le sujet, organisée en janvier dernier. publicité Problème: le Conseil, qui devait initialement rendre son avis aux alentours du 25 février, a demandé du rab face à ce dossier éminemment brûlant. Un dossier éminemment brûlant Aux fondements même du réseau, le principe de la neutralité affirme en effet que tout contenu envoyé dans les tuyaux du Net doit être traité de la même façon. Bref, pas simple. Mais, un membre du Conseil nous l'assure, le report n'est «pas lié à des questions politiques mais logistiques». Le gouvernement dans l'embarras À lire aussi sur Slate.fr

Scanne moins fort, y'a le petit qui dort. Avant d'être submergé par les affres de la rentrée - (je le suis encore ... d'où la rentrée chaotique d'Affordance ...) et de la confection des emplois du temps pour mes gentils collègues (un jour je vous raconterai ...), avant d'être submergé donc, et en préparant le "billet de rentrée" d'Affordance (que vous lirez un jour peut-être si j'ai le temps de le finir avant la prochaine sortie ...), bref alors que s'enchaînaient les communiqués et démentis officiel concernant le potentiel-futur-probable accord entre le BnF et Google, j'écrivais ceci : "grand battage médiatique de l'été (là, là, là, là, là - avec l'entrevue de Bernard Benhamou - , là, là, et encore là - avec un entretien d'Alain Beuve-Méry) suite à un article de La Tribune daté du 18 Août, annonçant que la BnF était sur le point de conclure un accord de numérisation avec ... Google. Si vous ne devez lire qu'un seul papier sur le sujet, tournez-vous vers celui d'Ecrans : "GoogleBnF : le pacte des sous". Scénario 3.

Fusion CSA / Arcep : le gouvernement ferait marche arrière Selon BFM Business, Arnaud Montebourg, Fleur Pellerin et Aurélie Filippetti n'ont pas proposé de fusionner l'Arcep et le CSA dans leur rapport au Premier ministre. Si un rapprochement sous conditions entre le CSA et l'Arcep semblait s'enclencher, BFM Business indique qu'à l'inverse, le gouvernement fait marche arrière : les trois ministres que sont Arnaud Montebourg, Fleur Pellerin et Aurélie Filippetti ont, dans un rapport confidentiel demandé par le premier ministre en août dernier, écarté toute idée de fusion. Pourtant, à la même période la ministre déléguée aux PME et à l'économie numérique Fleur Pellerin militait pour faire avancer la réflexion quant à un rapprochement des deux institutions, notamment en raison de l'essor de la télévision connectée. Deux mois plus tard, le CSA émettait d'ailleurs ses conditions, recommandant une fusion progressive (lire l'article "Le CSA émet deux propositions en vue d'une fusion avec l'Arcep", du 30/10/12).

Le délit de visite régulière de sites terroristes réintroduit via un amendement Écartée du projet de loi de lutte contre le terrorisme par les services du ministère de l'intérieur, la pénalisation de la consultation de sites web à visée terroriste fait son retour par le biais d'un amendement déposé par le sénateur UMP Jean-Jacques Hyest. Repérée par Alexandre Archambault sur Twitter, la rectification proposée par le parlementaire est accompagnée d'autres propositions pour renforcer la lutte antiterroriste. Le délit de consultation régulière de sites terroristes fait son retour Sans surprise, l'amendement déposé par Jean-Jacques Hyest reprend la même échelle de sanctions que celle inscrite dans le projet de loi présenté en avril dernier par le ministre de la justice de l'époque, Michel Mercier. Il punit la consultation "habituelle" tout site web à 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende le fait de mettre à disposition des contenus faisant l'apologie d'actes de terrorisme ou incitant à en commettre. Mobilisation de la Loppsi 2 pour bloquer les sites terroristes

Internet doit rester neutre Le 16 janvier, dans les pages du quotidien Libération Fleur Pellerin, ministre de l'Economie numérique et Neelie Kroes, la Commissaire européenne en charge de la Société numérique, s'attaquaient ouvertement au principe de neutralité d'Internet. Mais ne nous y trompons pas, ce qui peut apparaître comme une proposition alléchante pour certains ménages français et européens marque en fait l'ouverture d'une boîte de Pandore qui pourrait directement restreindre leurs libertés publiques et numériques. publicité Dans sa définition, la neutralité du Net ou la neutralité du réseau garantit l'égalité de traitement de tous les flux de données sur Internet. Or, favoriser l'émergence d'un Internet à deux ou plusieurs vitesses reviendrait dans les faits à créer une fracture numérique durable entre les internautes quant à leur capacité d'accès et d'expression sur le réseau. Une question déjà rabâchée La question de la neutralité du Net n'est donc pas nouvelle. Les scénarios Sandrine Bélier Devenez fan sur

La privatisation du domaine public à la BnF, symptôme d’un désarroi stratégique Vendredi 18 janvier, une déclaration commune a été publiée par La Quadrature du Net, SavoirsCom1, Creative Commons France, L’Open Knowledge Foundation France et Communia pour s’opposer aux partenariats de numérisation envisagés par la Bibliothèque nationale de France et validés par le ministère de la Culture en début de semaine dernière. Depuis, plusieurs organisations ont souhaité se rallier à ce texte: Framasoft; Regards Citoyens; Veni, Vivi, Libri; Libre Accès, le Parti Pirate Français et Vecam. publicité La déclaration sur le site de SavoirsCom1 Un large front se dessine pour refuser cette dérive vers une privatisation du domaine public en France, comme l’a dénoncée Philippe Aigrain sur son blog. Au-delà de cette sphère professionnelle, j’ai été particulièrement sensible aux témoignages postés par des professeurs et des enseignants, pour rappeler l’importance que revêt l’accès libre et gratuit en ligne aux oeuvres du domaine public pour leur métier. Les profs disent le domaine public.

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