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Le dessalement est-il écologique ?

Le dessalement est-il écologique ?

Enjeux environnementaux et économiques du dessalement de l’eau Le dessalement de l’eau de mer est parfois présenté comme la solution miracle aux problèmes de rareté de l’eau potable. Outre le fait qu’elle demeure financièrement inaccessible aux pays pauvres (en revenus ou en pétrole), ces technologies demeurent de grosses consommatrices d’énergie et la question de leur impact environnemental est loin d’être résolue. Trop souvent, la mise en place d’installations de dessalement est un moyen de contourner des problèmes criants de gâchis ou de mauvaise gouvernance de l’eau et d’esquiver les réformes nécessaires. Aujourd’hui, les ressources en eau oscillent entre les extrêmes. Le dessalement de l’eau est souvent conçu comme la solution magique de ces problèmes – sauf bien entendu pour les pays sans accès à la mer (Mali, Niger). Les techniques de dessalement Historiquement, le dessalement a fait son apparition dans cette région lorsqu’en 1869, une unité de distillation de l’eau a été construite à Aden pour approvisionner la marine britannique. Notes M.L.

Vers l'eau technologique ? On veut nous faire croire que l’eau n’est plus ce qu’elle est. La rupture a commencé autour de 1992. Pour la première fois, les pouvoirs économiques et politiques des « pays du Nord » ont affirmé — et fait admettre par la communauté internationale — que l’eau devait être considérée essentiellement comme un « bien économique » d’après les principes de l’économie capitaliste de marché [1]. Sur cette base, la Banque mondiale — l’un des inspirateurs et promoteurs de ce changement — a élaboré et imposé à travers le monde, à partir de 1993, le modèle qui devait permettre, selon elle, de « gérer » de manière optimale les ressources hydriques de la planète. Sous l’impulsion notamment du Partenariat mondial de l’eau (Global Water Partnership, GWP), les principes de la GIRE sont devenus la ligne directrice de la plupart des gouvernements des cinq continents [3]. Trois d’entre elles méritent d’être combattues avec force et persévérance. Eau et valeur économique

Le dessalement de l'eau de mer et des eaux saumâtres. Les technologies actuelles de dessalement des eaux sont classées en deux catégories, selon le principe appliqué : Parmi les procédés précités, la distillation et l'osmose inverse sont des technologies dont les performances ont été prouvées pour le dessalement d'eau de mer. En effet, ces deux procédés sont les plus commercialisés dans le marché mondial du dessalement. Les autres techniques n'ont pas connu un essor important dans le domaine à cause de problèmes liés généralement à la consommation d'énergie et/ou à l'importance des investissements qu'ils requièrent. Quel que soit le procédé de séparation du sel et de l'eau envisagé, toutes les installations de dessalement comportent 4 étapes : A l'issue de ces 4 étapes, l'eau de mer est rendue potable ou utilisable industriellement, elle doit alors contenir moins de 0,5 g de sels par litre. L'énergie requise par l'osmose inverse est uniquement celle électrique consommée principalement par les pompes haute pression. Principe de l'osmose inverse

Le dessalement est-il une solution d'avenir ? « Si nous réglons tous les problèmes du Proche-Orient mais pas celui du partage de l’eau, notre région explosera. La paix ne sera pas possible. » Yitzahak Rabin, Prix Nobel de la Paix en 1994, cinquième Premier ministre d’Israël. Depuis l’indépendance d’Israël en 1948, le pays doit faire face à de nombreuses tensions. Israël et ses voisins arabes s’affrontent, et cherchent en vain un consensus sur le partage des eaux du Jourdain. Ainsi, élaborent-ils une vingtaine de plans d’aménagement souvent incohérents et déséquilibrés. Ces tensions entre les différents riverains datent déjà des années 1920. En 1955, les positions et aménagements unilatéraux des riverains du bassin du Jourdain, conduisent à l’élaboration du Plan Johnston, rejeté immédiatement par les commissions économiques, ne voulant pas reconnaître l’Etat d’Israël. Là est donc l’enjeu réel : bien au-delà de la question du partage des terres et des eaux, les Etats arabes ne reconnaissent pas Israël. Like this: J'aime chargement…

Main basse sur l’eau des villes, par Marc Laimé Si 95 % des services d’eau et d’assainissement dans le monde demeurent régis par la puissance publique, les « majors » du secteur – trois français sur les quatre plus grands groupes mondiaux (voir « Trois sœurs ») – cherchent à assurer leur emprise sur des marchés en voie de privatisation. Des choix contestés par des millions de citoyens sur la planète. A tel point que Veolia a édité une sorte d’argumentaire pour tenter de répondre à ses détracteurs altermondialistes – une première. Tout juste dépassée par le Chili, puis l’Angleterre et le pays de Galles, qui ont totalement privatisé, la France apparaît comme pionnière de la participation des entreprises privées dans la gestion de l’eau. Huit habitants sur dix y sont desservis par un opérateur privé, neuf sur dix dans les grandes agglomérations. La possibilité pour les communes de déléguer la gestion des services d’eau remonte au milieu du XIXe siècle. Or les besoins sont énormes. Taille de l’article complet : 3 742 mots.

Le Monoxyde de Dihydrogène : un danger méconnu ? Article rédigé par D. Bousquet et P. Perrodin (Doctorants au département de Chimie de l'Ecole Normale Supérieure) édité par Nicolas Lévy (responsable éditorial du site ENS-DGESCO CultureSciences-Chimie). Table des matières 1. Un produit non répertorié n’est pas forcément sûr La plupart des produits chimiques sont classifiés afin de déterminer et d’identifier les dangers qu’ils peuvent présenter en raison de leurs propriétés physico-chimiques, de leur influence sur l’environnement et sur notre santé. Le Monoxyde de Dihydrogène (ou DHMO, acronyme de l’anglais DiHydrogen MonOxyde) est un composé chimique peu connu du grand public, pourtant omniprésent. Il est le parfait exemple de composé chimique dont l’influence sur l’homme et son environnement est pour le moment assez discrète car peu médiatisé, mais dont les conséquences pourraient être graves, notamment lors d’un usage dépassant les limites de la prudence. 2. 1. 2. 3. Il semblerait enfin qu’il soit présent dans l’agroalimentaire même.

Usine de dessalement Les usines de dessalement servent à produire de l’eau douce à partir d’eaux saumâtres ou salées. Leur nom est trompeur, car la plupart des techniques industrielles employées extrait plutôt l’eau douce que le sel. Il existe de nombreux systèmes de dessalement, mais les plus communs sont : l’osmose inverse, qui nécessite l’utilisation de membranes uniquement perméables à l’eau ; la distillation à multiples effets, qui était déjà utilisée par les marins grecs au IIIe siècle avant J.-C. (l'eau est chauffée, puis la vapeur est condensée) ; la compression de vapeur. Certaines installations font plusieurs hectares, tandis que d’autres tiennent dans une remorque. L'usine de dessalement de Nitzana, en Israël, exploite le procédé de l'osmose inverse. © Reli Jouan, Wikimedia Commons, cc by 3.0 Usine de dessalement - 1 Photo connexes

Marc Laimé - Les eaux glacées du calcul égoïste Bulles de savon géantes Un article du site scienceamusante.net. <keywords content="expérience,chimie,recette,mélange,bulle de savon,bulle géante,faire des bulles de savon géantes,liquide vaisselle,glycérine" /> Les bulles de savon sont une illustration de la tension superficielle des liquides, et aussi des tensioactifs, des molécules capables faire des liens entre deux milieux différents (gaz et liquide). 1 Matériel Eau distillée Liquide vaisselle concentré (la marque Mir® convient parfaitement) Glycérol (glycérine de pharmacie) Sucre blanc en poudre (saccharose) ou sirop de glucose 2 Protocole et observations 2.1 Préparer la solution à bulle Mélanger : 100 mL d'eau distillée 12 mL de liquide vaisselle 1 mL de glycérol 2 cuillères à café de sucre en poudre ou de sirop de glucose Bien homogénéiser en évitant de faire de la mousse. 2.2 Formation des bulles 3 Explications Le liquide vaisselle contient des molécules, des tensio-actifs, qui permettent au film liquide constituant la bulle d'être stable. 4 Liens

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