background preloader

La constante macabre de la notation

La constante macabre de la notation
Les mauvaises notes et la "constante macabre" --afp--060921---- Les enseignants admettent de plus en plus qu'à chaque contrôle en classe ils réservent systématiquement un pourcentage de mauvaises notes à leurs élèves, selon une enquête inédite réalisée par André Antibi professeur d'université et révélée mercredi lors d'un colloque au Sénat. "J'ai réalisé ces huit derniers mois une enquête auprès de 1.900 professeurs dans une vingtaine de régions leur demandant si «la constante macabre existe»", a expliqué à l'AFP M. Antibi. "Par «Constante macabre», j'entends qu'inconsciemment les enseignants s'arrangent toujours, sous la pression de la société, pour mettre un certain pourcentage de mauvaises notes. Selon son enquête, "95 % des enseignants répondent que «la constante macabre existe», ce qui signifie qu'ils reconnaissent ce pourcentage systématique de mauvaises notes". Il a mis en place depuis deux ans une expérimentation pour lutter contre cette "constante macabre".

café pédagogique André Antibi (chercheur en didactique) «Evaluation des élèves : la constante macabre, ça suffit !» Pouvez-nous rappeler ce qu’est la « constante macabre » ? Cela part du constat que sous la pression de la société, les professeurs se sentent obligés inconsciemment de mettre un certain pourcentage de mauvaises notes pour être crédibles. Ce n’est pas la faute des enseignants. Dans notre système éducatif, un professeur qui donne de trop bonnes notes est immédiatement jugé comme un fumiste. La constante macabre, c’est quand, quel que soit le niveau des élèves, il y a toujours un tiers de très bons élèves, un tiers de moyens, et un dernier tiers de mauvais élèves. Et je constate que les élèves défavorisés sont souvent dans le dernier tiers. Ce n’est pas un peu démagogique de vouloir donner des bonnes notes à tout le monde ? Si, mais ce n’est pas du tout mon objectif. Que proposez-vous alors pour remédier à cette « constante macabre » ? Il faut commencer par aider le professeur à ne pas piéger ses élèves. Peux-t-on utiliser cette manière d’évaluer un élève dans toutes les matières ?

CRAP Constante macabre Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. André Antibi considère que la constante macabre est à l'origine de nombreux échecs scolaires. La constante macabre est un phénomène qui serait observé lors de la notation d'examens, par lequel la proportion de mauvaises notes serait similaire quel que soit le sujet de l'examen et quel que soit le correcteur, indépendamment de la qualité véritable des réponses données par ceux qui passent l’examen. « Par “Constante macabre”, j'entends qu'inconsciemment les enseignants s'arrangent toujours, sous la pression de la société, pour mettre un certain pourcentage de mauvaises notes. Ce phénomène de « sociologie dans l'évaluation » a depuis fait l'objet de plusieurs études, notamment dans le cadre de la sociologie de l'éducation[4],[5]. Définition[modifier | modifier le code] Ce concept ne s'adresse pas qu'aux filières élitistes, mais également aux filières généralistes et à tous les niveaux de l'éducation. Références[modifier | modifier le code]

Blog de M@rcel : des technologies et des pédagogies qui travaillent ensemble Introduction : répondre ou débattre Ce billet portera sur la contribution de deux collègues, Alain Beitone et Margaux Osenda, qui ont publié « La pédagogie inversée : une pédagogie archaïque » (des extraits de cet article seront proposés en bleu ci-dessous) Il ne s’agit pas pour moi de « répondre » à leurs arguments ou de les démonter en tentant de démontrer combien le propos serait incorrect, inapproprié, fallacieux … Je l’ai souvent dit : en matière d’innovation (gardons ce concept pour le moment), il me paraît important de considérer tous les points de vue même ceux envers lesquels, personnellement et subjectivement, on ne peut d’emblée marquer son accord. Je reprendrai donc certains éléments de l’article en question (en bleu), non pas pour les démonter, mais pour les mettre en dialogue (socratique) avec d’autres interprétations permettant ainsi au lecteur de progresser et pourquoi pas d’expérimenter à son tour en praticien réflexif. La classe inversée n’a rien d’innovant ! I.1. I.2.

Related: