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« Je le fais pour moi-même »

« Je le fais pour moi-même »
Pour moi-même et personne d’autre, je me maquille, je me démaquille, je met un masque pour éviter que ma peau s’abîme trop à cause du maquillage, de la clope et du vieillissement. Pour moi-même et personne d’autre, j’arrache chaque poil de mon corps à la cire, à l’exception des cheveux et des sourcils. Ca fait mal, mais il faut souffrir pour être belle. Pour moi-même et personne d’autre, je porte des talons qui impriment à ma démarche ce mélange de grâce et de maladresse qui la font immédiatement qualifier de féminine. Pour moi-même et personne d’autre, je fais des régimes, je m’affame, je me gave de soupe aux choux, de régime Dukon à base de son d’avoine et de blanc de poulet à la vapeur. Pour moi-même et personne d’autre, je vais chez le coiffeur, je colore, décolore, recolore, cache le moindre cheveux blanc. Pour moi-même et personne d’autres je jauge mon image dans le miroir. Pour moi-même et personne d’autre, je me compare aux images de magazine. Mais qu’est-ce qu’être une femme?

MIA: K. Marx - F. Engels - La Nouvelle Gazette rhénane (oct. 1848) Friedrich Engels Œuvres posthumes manuscrites De Paris à Berne [1] La belle France ! En effet les Français ont un beau pays et ils ont raison d'en être fiers. Quel pays d'Europe se mesurera à la France pour la richesse, la diversité des exploitations et des produits, pour l'universalité ? L'Espagne ? L'Italie ? L'Angleterre ? Et l'Allemagne ? Mais la France ! Et quel vin ! Si l'on domine Paris d'un point élevé de la ville, de Montmartre ou de la terrasse de Saint-Cloud, si l'on parcourt les environs de la ville, on pense alors que la France sait ce que Paris représente, que la France a gaspillé ses meilleures forces pour choyer Paris comme il faut. Mais évidemment il faut aussi une France pour créer un Paris et c'est seulement lorsque l'on a fait connaissance avec la richesse luxuriante de ce pays magnifique que l'on comprend comment a pu naître ce Paris rayonnant, luxuriant, incomparable. Je ne supportai pas plus longtemps de rester dans ce Paris mort.

Mépris et misogynie ordinaires Dans ce blog, il y a des photos, des idées, des fleurs, des zombies, des cailloux, et plein d’autres trucs. Mais il y a surtout une chose: des sujets qui fâchent. Des sujets qui agacent, qui divisent, qui exaspèrent. Je ne parle pas seulement du pauvre ère perdu sur les internets, passant par là totalement par hasard au détour de jeuxvidéo.com ou d’une autre poubelle du net, qui croit bon de rappeler à tout hasard que les animaux sont faits pour être mangés, les putes pour êtres baisées, qu’il faut pas essayer d’influencer les autres (sauf quand on travaille dans l’enseignement, la communication, la publicité ou le marketing, mais ça c’est normal) et qu’essayer de faire évoluer la société c’est mal. Non, je parle de tout le monde. Tout le monde peut être dérangé par les sujets abordés ici, quel que soit son esprit critique ou son implication dans différentes luttes. Ensuite j’ai abordé le sujet de la soumission aux injonctions esthétiques. Et je peux pas leur en vouloir.

Non, les hommes n’avortent pas. « Aucun degré d’empathie ne peut remplacer l’expérience. Compatir n’est pas pâtir » (Christine Delphy) Rue89 a publié un article ayant pour titre « les hommes avortent aussi, personne ne s’en soucie« , sous la plume de Frédéric Leclerc-imhoff. Je suis choquée et agacée par cet article, rien que le titre est dérangeant. Si je parle de cet article néanmoins, c’est que tout n’est pas à jeter. Je voudrais, tant que faire se peut, être parfaitement juste. Voilà pour ce qu’il y a à sauver de l’article. 1) Non, les hommes* n’avortent pas. Le titre de l’article est révoltant. Bien sur, toute les femmes ne connaîtront pas forcément la grossesse ou l’avortement au cours de leur vie. On pourrait penser que le titre est simplement maladroit, mais de nombreux éléments de l’article semblent aller dans le sens d’une absence de considération de ces différences biologiques entre hommes et femmes. 2) L’IVG pour les femmes: un droit fragile et sans cesse menacé Minute papillon. Ben voyons.

livre présentation du livre | plan détaillé | téléchargement Présentation On entend souvent dire que notre époque se perd par manque d'utopies. Eh bien en voici une apte je crois à inspirer les hommes, redonner sens à leurs actions, les réconcilier avec eux-mêmes et la planète. Je décris dans ce livre un futur possible de l'homme, assez fou pour insuffler énergie et exaltation, tout en étant assez réaliste pour le penser réalisable. Ce livre se démarque de bien d'autres qui abordent la question de notre futur parce qu'il ne s'occupe pas de critiquer les autres voies proposées aujourd'hui, des clones aux cyborgs en passant par les rêves d'un retour au néolithique voire au paléolithique. Retour en haut de la page Plan détaillé Chapitre 1 : expériences du futur préliminaires un orgasme féminin dans un corps masculin une évolution collective perceptions tridimensionnelles un accouchement sans douleur des animaux et des hommes : rencontre du troisième type un rêve partagé un corps eau Epilogue

Injonctions, poil au… En écrivant « je le fais pour moi-même » je me doutais qu’il y aurait polémique. Sans revenir sur les accusations de misogynie (parce qu’il n’y a strictement rien de misogyne dans ce que j’ai écrit, bien que je m’attendais à ce que ça puisse être interprété de travers), plusieurs choses ont été dites qui m’ont un peu surprise. Par exemple, que l’article affirmait que toutes les raisons qu’ont les femmes de se préoccuper de leur apparence sont des injonctions patriarcales; ou encore que j’étais contre le fait de porter des jupes ou des soutien-gorges. Dit comme ça, ça peut faire sourire. Je savais, en écrivant l’article, que des gens viendraient dire « oui bon je m’épile mais c’est parce que MOI, je n’aime pas les poils« . Le fait est que quand une femme qui ne montre jamais le moindre poil dit qu’elle fait cela « pour elle » et pas pour les autres, on peut dire qu’elle a en partie raison. Mais, m’a-t-on dit plusieurs fois, tous nos goûts sont socialement construits, non?

...pour être laissée à des rigolos Moi : Tagazok, gars. . Moi : Ah, ben, ça tombe bien, je me suis justement retiré dans un fjord perdu de la Norvège pour réfléchir au sens des propositions humoristiques. Lui : ... Moi : Bon, d'accord, je suis juste occupé à ré-exploser Ganondorf. C'est quoi le problème ? Lui : J'ai discuté avec mes potes, et ils sont pas convaincus par ton truc. Tu vois, il y a une référence à l'homosexualité. Lui : D'accord, on retrouve bien le décalage non ? Lui : Tu es sûr que c'est un bon exemple ? Lui : Et le fait qu'on ne "le pense pas", ça ne peut pas être un élément qui modifie le sens de la proposition alors ? Note : Une fois de plus, ce dialogue, bien qu'inspiré de faits réels, est fictif : je ne m'arrête jamais au milieu d'un boss.

Sexisme chez les geeks : Pourquoi notre communauté est malade, et comment y remédier J’aimerais préciser quelque chose. Quand Mar_Lard a publié son article sur Joystick en août dernier sur ce blog, nous avons décidé de publier tous les commentaires afin que tout le monde puisse se rendre compte de la violence des réactions. Je suggère à ceux qui voudraient réitérer ce genre d’exploits (histoire de contribuer à la démonstration de Mar_Lard, merci les mecs) de lire la charte de modération désormais en vigueur sur ce blog au lieu de perdre leur temps. [EDIT] Devant le nombre de confusions, 2ème précision: ce blog appartient à AC Husson mais l’auteure de cette contribution est Mar_Lard. Attention, cet article inclut de nombreux exemples susceptibles de choquer : images d’une grande violence ou sexuellement explicites, insultes et propos à caractère fortement sexiste/homophobe/raciste, menaces de violences sexuelles et autres. Ce paragraphe a suscité des réactions extrêmes. Et d’autre part, la prévisible levée de boucliers. 1. Le problème est dans l’industrie. Ah, les babes.

L'humour est une chose trop sérieuse... Lui : Wah, hé, faut que je te montre un truc, tu vas trop te marrer. C'est un test dans le dernier Consoles +, c'est trop bon. Moi : ... Lui : Tu ris pas ? Note : ce dialogue est évidemment fictif, bien qu'inspiré de nombreuses discussions réelles : personne n'est capable de m'écouter aussi longtemps.

Discriminations en tous "genres" La discrimination, je l'ai ressenti très tôt . Dans mes jeunes années , la France était Giscardienne . On avait sauté des germes d'une révolution en 68, à l'élection d'un président conservateur par un tour de passe passe qui m'échappe toujours. Parallèlement à ma conscience de classe s'éveillait en moi le sentiment d'être discriminée de part ma féminité ,nous étions encore dans une France qui préférait voir mourir des femmes d'avortements clandestins plutôt que d'accepter sa légalisation : la loi Veil sur l'ivg déchaînait les passions ,dont certaines bribes arrivaient jusqu'à mes oreilles d'enfant , j'étais jeune mais je voyais le débat que cela suscitait à la maison et lors des réunion de famille , plus tard j'ai compris , de quoi il s'agissait réellement , je me souviens juste de cette femme au chignon impeccable tenant tête dans l'hémicycle aux vociférations des mâles blancs ventrus, aux cheveux blanchis ou absents, qui dominaient , du moins par leur nombre , l'assistance ! Également,

www.madmoizelle.com/15-mauvaises-raisons-de-ne-pas-etre-feministe-50632 Publié initialement le 23 juillet 2011 Parce que parfois, on a l’impression que tous les prétextes sont bons… « Je ne suis pas d’accord avec les féministes » Sauf si tu es contre les droits des femmes, ça va être compliqué de ne pas être d’accord avec les féministes, tout simplement parce que leurs positions sont incroyablement variées. « Je n’aime pas les mots en -isme » Les mots en -isme sont souvent des concepts. « Les féministes s’occupent des mauvais combats » Les anti-féministes citent souvent les Chiennes de Garde comme exemple du féminisme français. « Les féministes répètent toujours la même chose » Bah elles seraient ravies d’arrêter, mais comme la situation ne change pas… les discours non plus. « Je veux rester à la maison, faire des enfants et avoir un homme qui ramène l’argent du ménage » Formidable. « Je trouve qu’on est déjà allées trop loin dans l’égalité » Non, sérieusement ? « Les féministes ne s’occupent que des femmes » « À cause du féminisme, il n’y a plus de vrais mecs »

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