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La « marchandisation du corps humain » : les incohérences et les usages réactionnaires d’une dénonciation

La « marchandisation du corps humain » : les incohérences et les usages réactionnaires d’une dénonciation
Il serait absurde de nier l’importance, dans notre société, de l’idée que les produits et les éléments du corps humain ne sont pas des « marchandises », des choses qu’on peut vendre ou acheter. C’est cette idée que le principe de non commercialisation du corps humain est censé exprimer. Une bonne partie des lois bioéthiques reposent sur ce principe. D’après elles, les éléments et produits du corps humain (reins, lobe de foie, sang, sperme, ovocytes, moelle osseuse, etc.) peuvent être donnés à certaines conditions, mais ne peuvent pas faire l’objet d’une transaction à caractère commercial [1]. Toute la question est de savoir pourquoi cette idée et ce principe occupent une telle place dans nos jugements moraux et légaux. Est-ce pour des raisons éthiques profondes, éternelles, universelles, comme le respect dû à la personne humaine et au corps qui la représente ? À mon avis, la deuxième réponse est la bonne. Que signifie « marchandisation » ? Autre chose. Réponses socio-historiques

A Oxford, les taxis devront enregistrer les conversations des passagers Vivement que ça n'arrive jamais en France. La BBC rapporte que le Conseil municipal de la ville d'Oxford a adopté un arrêté qui fera obligation aux taxis d'enregistrer toutes les conversations de leurs passagers via une caméra de surveillance installée à l'arrière de leur véhicule. Le respect de cette obligation sera imposé à travers les renouvellements de licences accordées aux chauffeurs à partir du mois d'avril 2015, ou dès le 6 avril 2012 pour les conducteurs qui demanderont alors leur première licence de taxi. Une conseillère de la ville explique que les caméras tourneront en permanence pour enregistrer l'image et le son, et que les enregistrements seront conservés sur un disque dur pendant 28 jours. Evidemment, l'arrêté soulève l'indignation des associations de protection de la vie privée. (illustration : cc palindrome6996)

La génération D. et les retraites | slate La réforme des retraites se profile comme thème d'actualité n°1. Dans les reportages télé, on trouvera toujours des jeunes pour affirmer d'un air concerné face caméra que «oui, le problème des retraites me préoccupe vraiment», les syndicats étudiants vont s'inviter dans les négociations. Pourtant, dans le fond, la plupart des jeunes (20 ans) et des moyens jeunes (28 ans), n'en ont, disons-le tout net, rien à foutre. Mais il y a pire. publicité Stagiaire dans l'âme Ce que dit cette indifférence, c'est que les jeunes ont un rapport complètement différent au travail, au salariat et à l'Etat. Si on entend régulièrement louer le système des stages — et en partie à raison — il faut tout de même voir que ça inaugure une nouvelle mentalité. De toute façon, pour être stagiaire, il vaut mieux oublier toute notion de code du travail, à moins de sombrer dans l'amertume et la dépression. Pas de bras, pas de chocolat Se mettre au chômage plutôt que de prendre des congés payés Une multiplicité simultanée

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