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La régulation de l’économie collaborative en question

La régulation de l’économie collaborative en question
En septembre, rapporte Ron Lieber pour le New York Times, Nigel Warren a loué la chambre qu’il occupe dans son appartement à New York sur Airbnb pour 100 $ la nuit. Mais à son retour quel ne fut pas sa surprise d’être convoqué par son propriétaire et les agents de la ville de New York pour avoir enfreint plusieurs interdictions et se retrouver condamné pour plus de 40 000 $ d’amendes ! En effet, les lois locales ou votre contrat de location peuvent interdire la sous-location voir la location de courte durée. A New York, par exemple, vous ne pouvez pas louer d’appartements ou de chambres pour moins de 30 jours, sauf si vous vivez dans les locaux en même temps. Des lois plus restrictives existent encore à San Francisco ou à la Nouvelle-Orléans, mais également à Paris ou Londres. Et il existe des règlementations à suivre pour devenir maison d’hôte ou Bed & Breakfast. L’économie collaborative dans la tourmente L’économie collaborative, ce nouveau perturbateur ! Hubert Guillaud

Avec Uber, les particuliers peuvent désormais jouer au taxi La start-up californienne de voitures privées avec chauffeur (VTC) lance ce mercredi UberPOP, une application qui permet à des particuliers de s'improviser taxis sur des trajets courts dans Paris et sa proche banlieue. Les taxis sont à nouveau menacés dans leurs prérogatives, sous les coups de boutoir d'Uber qui poursuit la diversification de son offre de transport urbain. Après avoir lancé une version low-cost, UberX, la start-up californienne lance aujourd'hui un nouveau service de covoiturage urbain, baptisé UberPOP. Cette fonctionnalité, intégrée dans l'application mobile d'Uber, permettra à tout conducteur de s'improviser «taxi» au volant de son véhicule personnel. Localisés en temps réel, ils pourront être contactés par les usagers pour des trajets urbains dans Paris et sa proche banlieue. Contrairement aux autres applications de covoiturage urbain, il y aura un prix minimum pour la course, fixé à 4 euros. L'initiative d'Uber pourrait aussi se mettre les acteurs du VTC à dos.

AirBnB et l'économie du partage .... : une fausse bonne idée ? Pour le touriste, les interfaces des nouvelles plateformes de recherche d’un logement font rêver : aller sur AirBnB, HouseTrip ou Wimdu ne vous procure pas la même expérience que d’aller sur Booking.com. Les deux types de plateformes semblent faire, pour des raisons diverses, le bonheur des clients et sont détestées par les hôteliers. Dans cet article, je m’interroge sur l’émergence de ces plateformes dites de “consommation collaborative” et des locations d’hébergements via ces plateformes. Sur InternetActu.net, samedi 2 février 2013, un article intéressant sur les conséquences et dommages collatéraux des plateformes collaboratives, nouveau phénomène Internet : AirBnB, HouseTrip et Wimdu, est-ce ces plateformes représentent une véritable rupture, manifestations d’un vaste mouvement de l’économie de l’échange et de la confiance, ou s’agit-il d’une fausse bonne idée, venant des entreprises néolibérales ? Les hôtels : mais où est passé le petit hôtel familier du village ?

L’économie collaborative entre dans le "mainstream" L’association des professionnels du marketing (ADETEM) vient d’organiser une demie journée de travail autour de l’économie collaborative, dont l’exemple le plus connu est Airbnb, la plateforme communautaire de location et de réservation de logements de particuliers. Que les professionnels du marketing travaillent sur cette forme d’économie est le signe d’un basculement en cours, qu’il convient, compte tenu de ses potentiels, d’accompagner. L’ADETEM, l’association qui regroupe les professionnels français du marketing, vient d’organiser une demi-journée de travail autour de l’économie collaborative. C’est un signal fort : cette économie sort du statut d’utopie, entre dans le mainstream. Avec l’économie collaborative, des particuliers produisent, échangent, partagent l’usage d’un bien, voire se financent entre eux, directement. L'économie collaborative, une attente très forte pour les consommateurs Une confiance tacite entre "demandeurs" et "offreurs"

La plate-forme de crowdfunding Wiseed s'internationalise Crédits photo : Wiseed Wiseed fait partie des 100 start-up françaises les plus innovantes, selon le classement EBG Première plate-forme de financement participatif sur Internet créée en France, Wiseed a été fondé en 2009 à Toulouse par Thierry Merquiol et Nicolas Sérès. En quatre ans, il a attiré 18.000 membres dont 2.000 investisseurs qui ont injecté 6 millions d'euros dans 26 start-up, dans la santé, les TIC, le développement durable, l'industrie et les services. Une levée de fonds par mois La plate-forme reçoit de cinq à dix dossiers par jour mais ne peut réaliser qu'une levée de fonds par mois, « car nous n'avons pas assez d'investisseurs », reconnaît Nicolas Sérès, qui espère traiter cinquante dossiers par an en 2015. Pour cela, Wiseed s'est mis à la chasse d'entreprises plus attractives et créera l'an prochain un deuxième collège d'investisseurs plus fortunés, qui investiront en direct dans les start-up (actuellement, les financeurs sont regroupés dans une société).

Comment Uber bouscule le transport urbain LE MONDE | • Mis à jour le | Par Julien Dupont-Calbo C'est un numéro très efficace pour épater les copains ou les copines. Faire venir une voiture avec un chauffeur en livrée en moins de cinq minutes, le tout d'un simple glissement de doigt sur son smartphone. Ce service bling-bling est proposé par une start-up américaine baptisée Uber. Tous ont été attirés par les performances de la jeune société : née en 2009 et déjà valorisée 3,5 milliards de dollars (2,5 milliards d'euros), Uber a tissé sa toile dans plus de 70 villes dans le monde (45 sur la seule année 2013) et son volume d'affaires aurait dépassé 100 millions de dollars en 2013 dans plusieurs villes, la société prélevant 20 % sur chaque course. Uber, c'est la puissance du numérique qui débarque dans un secteur qui n'est pas forcément à la page, celui des transports de personnes. Ne dites surtout pas aux dirigeants d'Uber qu'ils font du taxi !

Les dix sites collaboratifs qui vont changer l’économie « Communauté », « troc », « échange de savoirs » : les sites de partage permis par le développement d’Internet bousculent les règles de l’économie. À vocation commerciale ou gratuits, vieux de quelques mois ou ayant déjà fait leurs preuves, à l’échelle locale ou mondiale, revue de web de dix sites collaboratifs prometteurs. Echange-clés / Echange-clés – drivy.com : pour louer un véhicule auprès d’un particulier Drivy.com est le leader d’un des secteurs de l’économie collaborative qui est actuellement le plus en essor : la location de voiture entre particuliers. Grâce à l’assurance fournie par Drivy, les locataires peuvent louer un véhicule de leur choix disponible près de chez eux, y compris en dehors des heures ouvrées, pour des prix bien inférieurs à ceux d’une agence de location classique. La formule marche aussi bien pour un déménagement de quelques heures que pour des vacances de plusieurs semaines. Les sites concurrents : buzzcar.com, livop.fr, ouicar.fr, unevoiturealouer.com…

Crowdfunding, co-construction d’une réforme pour l’émergence de l’économie collaborative A la suite des Assises de l’entrepreneuriat, le Gouvernement a décidé de travailler sur le cadre légal du financement participatif pour placer la France en « leader européen » sur ce secteur. Des premières propositions de réformes intéressantes sont envisagées, mais le cadre et le champ de ces dernières fait polémique au sein même du secteur. Une consultation publique a donc été ouverte et des recommandations ont été remises par les plateformes et l’écosystème le 15 novembre dernier. Les plateformes de crowdfunding ont ainsi travaillé sur le sujet pour formuler des recommandations adaptées au secteur. En premier lieu, l’accent est mis sur les aspects positifs des propositions comme la création du statut de Conseiller en Investissements Participatif ou encore la mise en place d’un régime prudentiel dérogatoire pour certains établissements de paiement. Ainsi, plusieurs axes d’amélioration de la législation sont envisagés : Suite aux premières propositions, des progrès restent à faire.

83% des Français préfèrent l'usage à la possession La consommation collaborative est en train de s’installer durablement dans le paysage de la consommation, mais n’est pas liée à un rejet brutal du modèle de société actuel, conclut l‘Observatoire Société et Consommation (ObSoCo), qui dévoilait ce matin les résultats de sa dernière étude. L’Observatoire des Consommations Emergentes est l’une des premières études sérieuses qui apporte des analyses chiffrées et des enseignements clés sur les pratiques de consommations émergentes. La sémantique n’a d’ailleurs pas été choisie au hasard. Nous avons eu un débat en interne sur le qualificatif le plus approprié à ces formes de consommation. Nous avons qualifié ces pratiques d’émergentes car elles ne sont pas nécessairement nouvelles et surtout on aurait tort de les qualifier d’alternatives. – Robert Rochefort Alors de quoi parle-t-on ? La consommation change car la société est en crise. La consommation collaborative est en vogue L’émergence des nouvelles technologies Motivations économiques

La consommation collaborative gagne du terrain en France Revendre son canapé sur Internet, acheter un nouveau sac en vide-grenier, partir en vacances en covoiturage et dans un appartement échangé avec un particulier… : des comportements jusqu'à il y a quelques temps assez « marginaux », mais qui deviennent de plus en plus courants. Avec la crise et la généralisation d'internet, la consommation collaborative se répand : elle est désormais pratiquée de manière régulière par 48 % des Français, alors que 32% songent à s'y mettre, selon les résultats d'une étude publiée jeudi par l'Observatoire de la confiance du groupe La Poste. Les réfractaires ne sont plus que 20%. Les plus enthousiastes sont les femmes, les personnes de moins de 50 ans, les adeptes des réseaux sociaux… mais aussi les familles nombreuses et les membres d'associations. Véhicule d'optimisme La pratique semble destinée à se développer et pourrait même dessiner un nouveau modèle économique, selon l'Observatoire de la confiance.

Yooneed, une nouvelle approche des ressources humaines L’émergence de Yooneed est fortement liée au contexte morose dans lequel nous nous situons. Pour Laurent Blanchard, le modèle qui nous a fait basculer dans une crise multiple (financière, économique, sociale, environnementale) doit être remis en cause par des propositions concrètes. Le secteur privé n’est pas assez encadré, ce qui accentue les tensions entre possédants et précaires. remettre l’humain au cœur du projet. Remettre l’humain au cœur d’un projet social : Yooneed est une plateforme qui fait intervenir propositions et recherche de services aux particuliers : Ceux qui proposent. Renouveler le lien de proximité : Cette initiative a une forte composante locale. L’entreprise en est encore à sa phase expérimentale, mais on peut déjà se demander si sa croissance aura des effets sur le tissu économique. Un modèle qui a de l’avenir ? Ce modèle collaboratif de recherche - demande d’emploi est novateur dans sa forme. Ce système mise sur l’indépendance et l’autonomisation des membres.

Villeneuve-sur-Lot : la ville en pilote sur un réseau social écolo rancis Karolewicz est parti d’un constat : « 80 % des interactions humaines se font dans un rayon d’environ 20 kilomètres autour du domicile. » Ces interactions comprennent donc aussi le domaine économique et l’engagement associatif. « Développer une économie collaborative doit donc d’abord se réussir au niveau local », d’après ce spécialiste du développement durable qui a longtemps travaillé dans les ressources humaines, avant de se lancer dans le domaine du mieux vivre ensemble. Un site depuis deux mois Après la théorie est venue la pratique. monecocity.fr est « un outil pour structurer une communauté », explique son créateur. « J’ai pu rencontrer des personnes volontaires et mobilisées pour le pilotage d’une plateforme locale en totale autonomie. » Ces relais, ce sont principalement Patrick Figeac, engagé dans le milieu associatif de l’économie sociale et solidaire et l’un des fondateurs de la monnaie locale l’abeille, et Hervé Ricard, créateur et gérant de Céribio. www.monecocity.fr

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