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La Flip Class : un concept facile à comprendre mais difficile à mettre en place

La Flip Class : un concept facile à comprendre mais difficile à mettre en place
Rédacteur : Matthieu Clément Le but du présent article est d’apporter quelques éclaircissements et analyses de pratiques à l’aune d’une tentative d’expérience de Flip Class en classe de seconde en histoire-géographie. Flip Class = classe inversée : une traduction bien maladroite… La Flip Class ? Le cours à la maison et les devoirs en classe. Ainsi un des objectifs principal de la Flip Class est en apparence simple et révolutionnaire : renverser le paradigme de l’enseignement actuel. En effet, depuis la fin du XIXe, le professeur est maître du savoir et distribue la parole aux élèves qui, en retour, écoutent, prennent la trace écrite sur le cahier, exécutent leurs devoirs à la maison et réalisent des évaluations formatives et sommatives en guise de sanction de la maîtrise (ou non) des savoirs. Une critique, originale et rafraîchissante dans sa forme, de notre vieux modèle d’enseignement a été développée avec un certain succès sur le net par Ken Robinson. Tout le monde est prêt. Conclusion

Donner un sens à sa classe Une scénarisation possible On oppose trop souvent la classe inversée à la méthode traditionnelle, sous-entendu “la méthode magistrale”. Cette simplification peut parfois laisser penser à un enseignant qui ne pratique pas la classe inversée que c’est mal et qu’il a tout faux ! C’est aussi pour cette raison que certains critiquent le courant qui semble vouloir s’imposer actuellement et que d’autres annoncent fièrement “Je fais cela depuis longtemps !” Il est vrai que le principe existe depuis plusieurs années. Qu’inverse-t-on ? La définition médiatique de la classe inversée laisse supposer une inversion de la chronologie et des lieux des apprentissages. Le statut du savoir change également. Le point commun entre toutes les pratiques de classe inversée est de prendre réellement en compte le “travail à la maison”, ou, plus exactement, les activités réalisées sans l’aide de l’enseignant hors de la classe, et d’externaliser une partie des apprentissages en amont de la séance. A l’origine, J.

Essai de modélisation et de systémisation du concept de Classes inversées Dans ce Blog, j’ai plusieurs fois documenté la « méthode » des Classes inversées. On y trouvera aussi un essai sur le rapport entre le Tsunami des MOOCs et les « renversements » proposés par les Classes inversées . Dans ce nouvel essai, j’essaierai de répondre à celles et ceux qui nous disent régulièrement « Mais, les classes inversées, ça existe depuis longtemps … ». Ma réponse est : Oui, sans aucun doute. Comme je le raconte, j’ai eu en 1972 lors de ma première année à l’université, un enseignant qui nous faisait lire un chapitre de son livre avant le cours pour disposer de ce temps de présence pour répondre à des questions, donner des exemples, proposer des applications … Bref, nous en avons eu des enseignants qui nous demandaient de lire un texte, un chapitre, actuellement de regarder une vidéo … avant le cours. 1. Les classes inversées (un bel exemple de dispositif hybride) présentent un engouement certain de la part des enseignants de l’école primaire à la formation continue. 2.

La classe inversée c’est du Freinet 2.0 Le 1er Congrès National sur la classe inversée a eu lieu les 3 et 4 juillet 2015 au lycée Montaigne à Paris. Les enseignants sont venus, très nombreux, de tous les coins de France et même de l'étranger au point que les organisateurs ont été obligés de limiter l'accès à cet évènement faute de place. L'association Inversons la classe créée en 2014, organisatrice de ce Congrès se donne pour objectifs de « diffuser le travail des pionniers, pour que la classe inversée fasse partie de la boîte à outils de chaque enseignant, qu'il souhaite l'utiliser ou non. »Le succès de ce premier congrès ne surprend pas Héloise DUFOUR qui préside l'association. « Pourquoi 99% des enseignants qui se sont lancés dans la classe inversée veulent continuer l'année d'après ? C'est parce que s'il y a des élèves qui n'adhèrent pas, par rapport au nombre d'élèves que l'on perd ou qu'on ne touche pas quand on est dans le face à face, il n'y a pas photo ! On comprend alors le succès fulgurant de l'association.

Inverser la classe : effets sur la formation de futurs enseignants 1L’Université de Sherbrooke encourage l’innovation pédagogique en soutenant, à l’aide de fonds ponctuels, les enseignants proposant des projets originaux. C’est dans ce cadre que nous avons mis en place l’expérimentation d’un dispositif de classe inversée dans un cours d’évaluation des apprentissages offert à deux cohortes d’étudiants inscrits en troisième année de baccalauréat en enseignement secondaire. Bien que ce cours ait été donné durant plusieurs années, l’émergence d’une problématique pédagogique particulière nous a incité à tenter de la résoudre en proposant un dispositif pédagogique innovant. Notre démarche d’innovation s’inscrit dans une perspective de Scholarship of Teaching and Learning (SoTL) (Kreber, 2002) qui a soutenu la formalisation de nos actions dans toutes les étapes du projet. 3La recherche que nous avons menée autour du dispositif de classe inversée dont nous ferons état dans cet article émerge avant tout d’une problématique pédagogique. 2.1. 2.2. Figure 1.

Autonomie, responsabilité et coopération : ce qu’en disent les élèves utilisant un plan de travail 1 consul (...) 1Le socle commun de connaissances et de compétences correspond au minimum à maîtriser par chaque élève français à la fin de sa scolarité obligatoire. Depuis 2005, il regroupe les connaissances, compétences, valeurs et attitudes nécessaires pour « réussir sa scolarité, sa vie d'individu et de futur citoyen.1 » Les compétences relatives aux piliers 6 (Les compétences sociales et civiques) et 7 (L’autonomie et l’initiative) du socle commun revêtent une dimension transversale. Cela signifie qu’elles ont un statut d’une égale importance à celles des autres piliers (Décret du 11 juillet 2006, p. 4.) mais qu’elles ne disposent pas de durée spécifique d’enseignement. 2Ce ne sera toutefois pas l’objet de cette recherche qui présentera les représentations des élèves utilisant le plan de travail, autour des domaines de l’autonomie, la responsabilité et la coopération. Le travail autonome

Il faut renverser la «classe inversée» ! | Université de Standford Le numérique est-il seulement un outil ou dépasse-t-il ce cadre-là ? Transforme-t-il notre manière d’apprendre et de penser ? Doit-il nous amener à changer de pédagogie ? Cette fois-ci pas de vidéo, mais une nouvelle de l’Université de Standford concernant les résultats d’une étude récente d’une équipe de chercheurs (2013). Cette nouvelle étude de la Stanford Graduate School of Education renverse la notion que les élèves apprennent mieux en ayant comme première approche une première lecture des vidéos en ligne ou des textes avant de venir en classe pour participer à des projets pratiques. Bien que l’étude a de larges implications sur la meilleure façon d’utiliser les technologies d’apprentissage interactifs, elle met aussi l’accent spécifiquement sur l’enseignement des neurosciences et souligne l’efficacité d’un nouvel environnement d’apprentissage, appelé BrainExplorer, qui a été développé par des chercheurs de Stanford GSE pour améliorer l’enseignement en neurosciences. WordPress:

Brève histoire de l’empowerment : à la reconquête du sens politique Valérie Peugeot, chercheuse en charge des questions de prospective au sein du laboratoire de sciences humaines et sociales d’Orange Labs, présidente de l’association Vecam et membre du Conseil national du numérique, nous livre dans cette brève histoire de l’empowerment matière à réflexion sur la longue ambiguïté de ce concept, qui promeut l' »autonomisation », la « capacitation » ou le « pouvoir d’agir » des individus. Selon les milieux qui l’emploient, le concept a de multiples sens et son appropriation par le monde numérique reflète également une polysémie qu’il nous faut décrypter pour pouvoir mieux l’employer… et le revendiquer. Eclairages ! Le terme d’empowerment fait partie de ces mots qui font irruption dans notre langue depuis une demi-décennie et se disséminent à grande vitesse. Des mouvements féministes aux quartiers noirs de Chicago, la courte histoire de l’empowerment Un monde numérique pétri d’empowerment Personal computers are automobiles of the mind. I learned a lot.

Comment inverser ? Le plus fréquemment, en classe inversée , le travail demandé aux élèves hors la classe consiste à visionner des capsules vidéo réalisées par le professeur. Ces capsules peuvent être plus ou moins longues et détaillées, sans excéder 10 minutes. Les différences s’expliquent par le profil des élèves (par exemple, un lycéen pourra soutenir une vidéo plus longue), mais aussi par l’objectif visé par le professeur. Sandrine Dinnat et Nicolas Lemoine produisent des capsules vidéo de quelques minutes pour expliquer certaines notions du cours Marie Soulié, quant à elle, n’envisage pas les capsules comme des résumés, mais plutôt comme des « mises en bouche » de la notion permettant d’aiguiser l’appétit des élèves : « On éveille juste leur curiosité en s’appuyant sur leur observation ». Pour une classe inversée efficace, le travail préparatoire doit recevoir un écho en classe. Quel est ton nom ? Ces questions n’appellent pas nécessairement une réflexion approfondie.

L’Empowerment : pouvoir par tous, pouvoir pour tous Suite à la publication du rapport d’Emmanuel Porte intitulé « Des pratiques d’engagement en transformation : enjeux pour l’avenir de l’éducation populaire », l’Injep a organisé, mercredi 11 décembre 2013, à l’Assemblée nationale la seconde édition des Rencontres de l’Observatoire de la Jeunesse. Cette année, elles étaient consacrées aux pratiques non-instituées de l’éducation populaire. Ces rencontres se sont faits en partenariat avec le Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Cnajep), l’association Jets d’Encre, la MJC d’Elbeuf ainsi que le Réseau national des maisons des associations (RNMA). La question du savoir est directement reliée à celle du pouvoir et de l’agir. Pierre-Jean Andrieu, animateur du Séminaire pour la promotion de l’intervention sociale communautaire, a constaté que la notion d’empowerment s’était répandue « comme une traînée de poudre » dans la sphère institutionnelle. La démocratie d’engagement

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