Repenser les lieux culturels : l’exemple du Manga-Café de Paris
Le manga-café de Paris est un lieu assez fascinant parce qu’il montre une réponse concrète à des problématiques qui intéressent à la fois les libraires et les bibliothécaires. En voici une présentation issue du Petit blog : Qu’est ce qu’un Manga Café ? C’est un lieu de détente dans lequel une gigantesque bibliothèque de mangas est mise à votre disposition. Le premier Manga Café ou «manga kissa» est né au Japon en 1979 dans un quartier étudiant de Tokyo. Voici les tarifs et horaires : Première heure creuse indivisible: 3 €, Première heure pleine indivisible: 4 €, Toutes demi-heures suppl.: 1,50 €Pass 1 journée : 20 €, Carte 10 heures: 30 €, Carte 20 heures: 55 € (soit 2,75€/heure), Carte 50 heures: 125 € (soit 2,50€/heure), Carte 100 heures: 250 € (soit 2,50€/heure)Heures creuses : Mardi à vendredi 10h30-13h Heures pleines : Lundi à vendredi 13h-20h Dans ce lieu on ne prête pas des documents, on les vend et on loue du temps pour les lire dans un espace agréable. Aucun tag pour cet article.
Le manga en bibliothèque publique
Le manga est aujourd’hui une réalité éditoriale à laquelle il est difficile d’échapper. Ce segment important de la production de bandes dessinées en France 1 est parvenu à fidéliser un lectorat plus jeune et plus féminin que celui de la franco-belge. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cet engouement pour un phénomène pourtant conçu pour répondre à des réalités culturelles très différentes des nôtres : un coût moindre, des délais de parution considérablement réduits entre les différents tomes d’une série, mais aussi, paradoxalement, un contenu plus proche des préoccupations des publics qu’il touche en France. Or, dans le monde des bibliothèques, le manga peine encore à trouver une place et une légitimité auxquelles il pourrait prétendre par son poids éditorial. Politiques documentaires La production de mangas représente aujourd’hui plus du tiers de la production de BD en France. Anime : (prononcer « animé ») dessin animé japonais. Mangaka : auteur de mangas. Février 2010
Favoriser l’innovation avec de nouveaux espaces de travail
Alors que la Conférence Européenne sur le coworking vient de s’achever, nous revenons avec Julie Fabbri sur les changements qui s’opèrent dans le monde du travail avec la montée en puissance des « tiers lieux ». Peux-tu revenir en quelques mots sur ton parcours ? Je suis actuellement secrétaire générale de l’I7 (Institut pour l’innovation et compétitivité), un think tank académique lancé en 2011 qui essaie de promouvoir une vision élargie de l’innovation. Il a été crée à la suite d’un rapport remis par Pascal Morand et Delphine Manceau à Christine Lagarde (alors Ministre de l’Économie). L’I7 n’a pas vocation à faire du lobbying mais il est proche des pouvoirs public. Son objectif, c’est d’être une source d’inspiration et d’apporter des exemples qui viennent de l’entreprise. En parallèle, je fais un doctorat au Centre de Recherche en Gestion de l’École Polytechnique sur le rapport entre espace(s) de travail et capacité d’innovation. Tu as étudié La Ruche.
Formation Manga
Je vous propose dans ce (très) gros dossier, le résultat de mon travail sur la formation Découverte d’un genre littéraire : le manga proposée aux bibliothécaires du département de l’Eure par la Médiathèque Départementale. Cette formation s’est déroulée le 26 septembre 2013. Dans cette tâche, j’ai été accompagné par mon excellente et néanmoins collègue Pauline, grand acquisitionitrice des BD jeunesse. Comme son nom l’indique, même si le travail est dense, il s’agit d’une approche pour débutant. L’idée étant non de leur faire aimer le manga (après tous les goûts et les couleurs, hein !) mais plutôt de comprendre l’intérêt et les évolutions de ce média. J’espère que ce travail pourra vous être utile, professionnellement pour les bibliothécaires, culturellement pour les autres. Côté technique, cet article est tellement gros, que je l’ai découpé en mini-chapitre. Bonne lecture ! La double culture japonaise Mais cette « tradition » ne présente qu’un seul visage de la culture japonaise.
Washcafé - Quimper
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