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Io (lune)

Io (lune)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Io. Avec plus de 400 volcans en activité, Io est l'objet le plus actif du Système solaire. Cette activité géologique est provoquée par les forces de marée de Jupiter. Les volcans du satellite rejettent des composés du soufre et les panaches peuvent atteindre 500 km d'altitude. Le volcan Tvashtar sur Io. À la différence des volcans terrestres, les volcans sur Io rejettent des composés du soufre, dont peut-être de l'anhydride sulfureux. On a mesuré que certains panaches des éruptions volcaniques d'Io montent à plus de 300 kilomètres au-dessus de la surface avant de retomber, la matière étant éjectée de la surface à une vitesse d'environ 1 000 m/s. Ces éruptions volcaniques sont très changeantes ; durant les quatre mois séparant l'arrivée des sondes Voyager 1 et 2, certaines d'entre elles se sont arrêtées et d'autres ont commencé. Les dépôts entourant les volcans changent aussi d'aspect.

Thébé (lune) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Thébé. Ce nom fut adopté formellement par l'Union astronomique internationale le 30 septembre 1983[9]. Avant cela, Thébé portait la désignation provisoire S/1979 J 2. L'orbite de Thébé est située près du bord externe de l'anneau gossamer, qui est composé de poussière éjectée de ce satellite[11]. Comme pour les autres objets du système solaire, la toponymie de la surface de Thébé obéit à une nomenclature stricte de la part de l'Union astronomique internationale ; les noms qui lui sont attribués doivent être ceux de personnages ou de lieux associés au mythe de Thébé[12]. Thébé fut découverte en 1979 par Stephen P. Thébé fut également observé en 1981 par O. (en) « Jupiter: Moons: Thebe », NASA - Solar System Exploration (consulté le 22 novembre 2007)(en) Arnett, Bill, « Jupiter's Inner Moons: Thebe », The Nine Planets,‎ 21/10/1997 (consulté le 22 novembre 2007) Portail de l’astronomie

Europe (lune) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Europe, officiellement Jupiter II Europe (en abrégé J II Europe, internationalement J II Europa) est un satellite naturel de Jupiter, le sixième par la distance et le deuxième parmi les satellites galiléens. Avec un diamètre de 3 121 kilomètres, Europe est le quatrième plus gros satellite de Jupiter et le sixième du système solaire. Sa surface est composée de glace et se trouve être la plus lisse de tout le système solaire. Comportement résonant des orbites d'Io, Europe et Ganymède. Europe fait le tour de Jupiter dans le sens direct à une distance moyenne de 670 900 km en 3 j 13 h 14,6 min. La période d'Europe est en résonance orbitale avec celle de ses deux voisins dans les rapports 2:1 et 1:2. Europe présente comme les autres satellites de Jupiter une rotation synchrone, qui lui fait montrer toujours la même face à la planète (comme la Lune terrestre). Le champ magnétique autour d'Europe. Région avec lignes, dômes et taches.

Ganymède (lune) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ganymède est constitué à quantités à peu près égales de roches silicates et de glace d'eau. Il s'agit d'un corps totalement différencié avec un noyau liquide riche en fer. Ganymède est le seul satellite du Système solaire connu pour posséder une magnétosphère, probablement créée par convection à l'intérieur du cœur ferreux liquide[8]. La découverte de Ganymède est attribuée à Galilée, qui fut le premier à l'observer le 7 juillet 1610[11],[12],[13]. L'astronome français Nicolas-Claude Fabri de Peiresc suggéra des noms tirés de la famille Medici pour les lunes, mais sa proposition ne fut pas retenue. Le nom de Ganymède et des autres satellites galiléens est tombé en désuétude pendant un long moment jusqu'au milieu du XXe siècle. D'après les archives de l'astronomie chinoise, en 365 av JC, Gan De découvrit une lune de Jupiter à l’œil nu, probablement Ganymede[19],[20]. Comparaison des tailles de la Terre, de la Lune, et de Ganymède.

Callisto (lune) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Callisto. Les formations géologiques remarquables de Callisto ont été baptisées d'après la mythologie scandinave. Ainsi, les deux plus grands cratères portent les noms de Valhalla (paradis des guerriers tombés au combat) et d'Asgard (lieu de résidence des dieux). Les autres cratères sont baptisés des noms de héros : Valfodr, Hœnir, Lodurr, Bran, Sudri, Fodri, Nidi, Burr, Reginn, Ymir, Gymir, etc. Comparaison des tailles de la Lune (en haut à gauche), de Callisto (en bas à gauche) et de la Terre (à droite). Comme bon nombre de lunes planétaires, Callisto est en rotation synchrone autour de Jupiter[2]. La masse volumique moyenne de Callisto, 1,83 g⋅cm-3[2], suggère que la lune est composée de roches et de glace d'eau en proportions à peu près égales, avec en plus quelques composés volatils gelés tels que l'ammoniac[11]. Structure interne de Callisto. Plaines cratérisées.

Thémisto (lune) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Thémisto. Thémisto est un satellite naturel de Jupiter. Ce nom fut adopté formellement par l'Union astronomique internationale le 22 octobre 2002[10]. Avant cela, Thémisto portait la désignation provisoire /1975 J 1 et, après avoir été redécouverte en 2000 après avoir été perdue, S/2000 J 1. Thémisto est un petit satellite. Par calcul, la masse de Thémisto est estimée à environ 7×1014 kg. Diagramme illustrant l'orbite de Thémisto (centre gauche) parmi les autres satellites irréguliers de Jupiter. L'orbite de Thémisto est également fortement inclinée (47,48° par rapport à l'équateur de Jupiter) et excentrique (0,2115788). Thémisto fut découvert le 30 septembre 1975 par Charles T. Portail de l’astronomie

Métis (lune) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Lors de sa découverte, sa désignation provisoire fut S/1979 J 3[9],[10]. En 1983, elle fut officiellement nommée Métis[11]. Sa désignation systématique est Jupiter XVI. La surface de Métis est fortement cratérisée. Elle est sombre et semble rougeâtre. À cause des forces de marée de Jupiter, Métis tourne sur lui-même de façon synchrone en autant de temps qu'il effectue une révolution autour de la géante gazeuse, gardant toujours la même face tournée vers elle. Métis fut découvert en 1979 par Stephen P. (en) « Jupiter: Moons: Metis », NASA - Solar System Exploration (consulté le 22 novembre 2007)(en) Arnett, Bill, « Jupiter's Inner Moons: Metis », The Nine Planets,‎ 21/10/1997 (consulté le 22 novembre 2007) Portail de l’astronomie

Léda (lune) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Léda. Ce nom fut adopté formellement par l'Union astronomique internationale le 7 octobre 1975 après avoir été proposé par le découvreur de Léda, Charles T. Kowal[8], en même temps que ceux de 8 autres satellites de Jupiter (le premier lot de satellites à avoir été officiellement nommé par l'UAI). Avant cela, Léda était désigné par Jupiter XIII ou simplement comme « le 13e satellite de Jupiter[6] » ; il fut découvert peu de temps avant que soit utilisée la méthode de désignation provisoire actuelle et n'en a donc pas possédé. Léda est un petit satellite. Par calcul, la masse de Léda est estimée à environ 1,1×1016 kg. Léda appartient au groupe d'Himalia, un groupe de cinq satellites qui orbite autour de Jupiter sur des demi-grands axes compris entre 11 160 000 et 12 555 000 km et des inclinaison de 25,8° à 30,7° par rapport à l'équateur de Jupiter. Léda fut découvert par Charles T. Portail de l’astronomie

Himalia (lune) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Himalia. Himalia (officiellement Jupiter VI Himalia[10])est un satellite naturel de Jupiter. Himalia est un satellite irrégulier. La période de rotation était déterminé à 7 h 46 m 55±2 s[6]. Ses dimensions exactes ne sont pas connues, mais en supposant qu'il possède un albédo de 0,04, similaire à d'autres satellites de Jupiter (comme les autres membres du groupe d'Himalia)[3],[4], sa magnitude visuelle de 14,8[4] conduit à un diamètre moyen de 170 km[4]. En lui supposant une masse volumique de 2,6 g⋅cm-3 (similaire aux autres satellites de Jupiter)[4], la masse d'Himalia est estimée à environ 6,7×1018 kg. Comme les autres membres de son groupe, Himalia apparaît gris, avec des indices de couleur B-V=0,62 et V-R=0,4, similaire à un astéroïde de type C[3]. Diagramme illustrant l'orbite des satellites irréguliers de Jupiter. Portail de l’astronomie

Adrastée (lune) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Adrastée. Lors de sa découverte, sa désignation provisoire fut S/1979 J 1[9],[10]. En 1983, elle fut officiellement nommée Adrastée[11]. Aucun détail de la surface d'Adrastée n'est connu, à cause de la faible résolution des images disponibles[5]. À cause des forces de marée de Jupiter, Adrastée tourne sur lui-même de façon synchrone en autant de temps qu'il effectue une révolution autour de la géante gazeuse, gardant toujours la même face tournée vers elle. Le matériau des anneaux de Jupiter semble principalement constitué d'éjectas de la surface des quatre membres du groupe d'Amalthée à la suite d'impacts météoriques. Image prise par Voyager 2 le 8 juillet 1979, ayant conduit à la découverte d'Adrastée. Adrastée fut découvert en 1979 par David Jewitt et G. Portail de l’astronomie

Lysithéa (lune) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Lysithéa. Lysithéa est un petit satellite. En supposant qu'il possède un albédo de 0,04, similaire à d'autres satellites de Jupiter (comme les membres du groupe d'Himalia)[3],[4], sa magnitude visuelle de 18,2[4] conduit à un diamètre de 32 km[4]. Par calcul, la masse de Lysithéa est estimée à environ 6,3×1016 kg. Lysithéa appartient au groupe d'Himalia, un groupe de cinq satellites qui orbite autour de Jupiter sur des demi-grands axes compris entre 11 160 000 et 12 555 000 km et des inclinaison de 25,8° à 30,7° par rapport à l'équateur de Jupiter[8]. Diagramme illustrant l'orbite des satellites irréguliers de Jupiter. Lysithéa ne reçut pas de nom officiel avant 1975[7], en même temps que huit autres satellites de Jupiter (le premier lot de satellites à avoir été officiellement nommé par l'Union astronomique internationale). Portail de l’astronomie

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