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Exoplanète

Exoplanète
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vue d'artiste des trois étoiles de l'exoplanète HD 188753 Ab (l'une des étoiles étant couchée), à partir d'un hypothétique satellite de cette dernière Une exoplanète, ou planète extrasolaire, est une planète située en-dehors du Système solaire. Initialement le terme était seulement utilisé pour qualifier les planètes en orbite autour d'étoiles autres que le Soleil. Un biais dans les méthodes de détection utilisées fait que l'on a d'abord détecté majoritairement des planètes assez particulières comparées à celles présentes dans le Système solaire, en particulier des planètes très massives et très proches de leur étoile hôte. Depuis que les méthodes se sont améliorées, nombre de travaux dans ce domaine visent à mettre en évidence des planètes ressemblant à la Terre et pouvant héberger une vie comparable à celle qui y existe, en particulier lorsqu'elles orbitent dans la zone habitable de leur étoile. Définition[modifier | modifier le code]

Expansion de l'Univers Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'expansion de l'Univers imagée par le gonflement d'un gâteau aux raisins. En cosmologie, l'expansion de l'Univers est le nom du phénomène qui voit à grande échelle les objets composant l'univers (galaxies, amas, …) s'éloigner les unes des autres. L'expansion de l'univers est la solution théorique trouvée par Friedmann pour rendre compte du fait que l'univers ne se soit pas déjà effondré sous l'effet de la gravitation. Du point de vue observationnel, l'expansion se traduit par une augmentation de la longueur d'onde de la lumière émise par les galaxies : c'est le phénomène de décalage vers le rouge. La découverte de ce décalage vers le rouge est attribuée à l'astronome américain Edwin Hubble en 1929, bien qu'il ait été implicitement mis en évidence 15 ans plus tôt par Vesto Slipher et prédit, voire mesuré, par Georges Lemaître à la fin des années 1920. Manifestation de l'expansion de l'Univers[modifier | modifier le code]

Horizon (trou noir) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Horizon. En astrophysique, l'horizon d'un trou noir, ou l'horizon des événements (event horizon en anglais), représente la partie d'un trou noir à partir de laquelle la vitesse de libération atteint celle de la lumière. Selon le type de trou noir concerné, la taille et la forme de l'horizon seraient variables. Elles seraient en grande partie déterminée par la masse et par le moment cinétique du trou noir. L'horizon représente la limite de l'extension spatiale du trou noir, définissant ce qui peut être considéré comme étant sa taille. Jusqu'ici, aucun horizon des événements n'a été observé. Selon le théorème de calvitie, les trous noirs peuvent être décrits à partir de trois paramètres : la masse, le moment cinétique et la charge électrique. Selon ces paramètres, on distingue quatre types de trous noirs[1] : Équation : Rs=2GM ⁄c2 Ainsi, par exemple, le rayon de Schwarzschild du Soleil correspond à environ 3 km.

Big Crunch Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En cosmologie, le Big Crunch est un des possibles destins de l'Univers. Il désigne l'effondrement de l'univers, c'est-à-dire une phase de contraction faisant suite à la phase d'expansion. C'est donc en quelque sorte un « Big Bang à l'envers », qui consiste à ramener le cosmos à son point de singularité d'origine annulant l'espace et le temps. Vers la fin de cet effondrement, l'univers aura atteint une densité et une température gigantesques. Le Big Crunch[modifier | modifier le code] Représentation schématique du Big Crunch. L'univers est en expansion. Dans un univers fini (ou fermé), appelé donc à subir le Big Crunch, les équations montrent que la densité réelle de matière est supérieure à une quantité désignée sous le nom de densité critique, mesurant pour sa part le taux d'expansion[1]. On utilise à tort l'image suivante (hélas reprise par de très nombreux ouvrages de vulgarisation). Densité de l'univers[modifier | modifier le code]

Trou blanc Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Position du problème[modifier | modifier le code] Un trou blanc ne doit pas être confondu avec la solution de Schwarzschild possédant une masse négative. Cette solution, qui est très probablement physiquement irréaliste, décrit une singularité nue (de masse négative) et ne possède pas d'horizon qui délimiterait différentes régions de l'espace-temps. Propriétés[modifier | modifier le code] Pertinence physique[modifier | modifier le code] Dans son mode de formation, un trou noir est issu d'un résidu d'étoile massive dont le cœur se contracte jusqu'à se transformer en trou noir. Pour être en mesure d'exister, un trou blanc doit soit être issu d'un processus physique menant à sa formation, soit être présent dès la création de l'univers. Voir aussi[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code] (en) Robert M.

Big Bang Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. De façon générale, le terme « Big Bang » est associé à toutes les théories qui décrivent notre Univers comme issu d'une dilatation rapide qui fait penser (abusivement[3]) à une explosion, et est également le nom associé à cette époque dense et chaude qu’a connu l’Univers il y a 13,8 milliards d’années[4] sans que cela préjuge de l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire. Le concept général du Big Bang, à savoir que l’Univers est en expansion et a été plus dense et plus chaud par le passé, doit sans doute être attribué au Russe Alexandre Friedmann, qui l'avait proposé en 1922, cinq ans avant Lemaître. Son assise ne fut cependant établie qu’en 1965 avec la découverte du fond diffus cosmologique, l'« éclat disparu de la formation des mondes », selon les termes de Georges Lemaître, qui attesta de façon définitive la réalité de l’époque dense et chaude de l’Univers primordial. Big Bang ou état stationnaire ?

Trou de ver Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Trou. Schéma du principe. Un exemple de trou de ver dans une métrique de Schwarzschild tel qu'il serait vu par un observateur ayant franchi l'horizon du trou noir. La région d'où vient l'observateur est située à droite de l'image. Un trou de ver, en physique, est un objet hypothétique issu des propriétés de l'espace-temps. L'utilisation du raccourci "trou de ver" permettrait un voyage du point A directement au point B en un temps considérablement réduit par rapport au temps qu'il faudrait pour parcourir la distance séparant ces deux points de manière linéaire, à la surface de la feuille. L'utilisation d'un trou de ver permettrait le voyage d'un point de l'espace à un autre (déplacement dans l'espace), le voyage d'un point à l'autre du temps (déplacement dans le temps) et le voyage d'un point de l'espace-temps à un autre (déplacement à travers l'espace et en même temps à travers le temps).

Trou noir supermassif Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Trous noirs supermassifs au centre des galaxies[modifier | modifier le code] Propriétés[modifier | modifier le code] Formation[modifier | modifier le code] La formation des trous noirs supermassifs est encore fortement débattue puisqu’elle se fait certainement sur de grandes échelles de temps, à comparer à la formation d’un trou noir stellaire lors de l’explosion d’une supernova, produite par une étoile massive, comme une étoile Wolf-Rayet. Exemples[modifier | modifier le code] À 25 000 années-lumière de la Terre, le trou noir du centre de la Voie lactée possède une masse 3,7 millions de fois supérieure à celle du Soleil[9] et un diamètre d'une vingtaine de millions de kilomètres. Notes et références[modifier | modifier le code] ↑ (en) David Merritt, Dynamics and Evolution of Galactic Nuclei, Princeton, NJ, USA, Princeton University Press,‎ 2013, 546 p. Voir aussi[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code]

Les Paradoxes Temporels Rating: 4.9/5 (8 votes cast) Aujourd’hui, j’ai choisi de traiter un sujet que nous a proposé notre ami Christophe sur la page Facebook de PodcastScience; je vais vous parler des paradoxes temporels. Alors, avant de définir ces paradoxes, interrogeons-nous d’abord sur la notion de TEMPS. Qu’est-ce que c’est concrètement ? Je vous rassure, bon nombres de scientifiques, philosophes et religieux de toutes époques se sont cassés les dents sur cette énigme. Mais pour vous résumer le fruit de leur réflexion, le TEMPS serait la somme des états successifs de notre univers. On peut alors se le représenter par une flèche orientée qui va d’AVANT vers APRES en passant par MAINTENANT. Et oui, contrairement à l’Espace où l’on peut avancer ou reculer, le TEMPS semble aller dans un seul sens : du PASSE vers le FUTUR. Gardez bien ça en tête, on va en avoir besoin ! Tout d’abord, il faut choisir un sens : aller dans le futur ou dans le passé ? Maintenant, voyons un peu le second paradoxe : celui de l’Ecrivain.

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