background preloader

Emmanuel Kant

Emmanuel Kant

Emmanuel Kant « À Königsberg, aujourd'hui dénommée Kaliningrad, en cette ville où Kant est né, où il a enseigné et où il est mort, et qui fut détruite à 90 % en 1944-1945, on ne trouvera aujourd'hui ni sa maison natale ni celle où il est mort. Mais il y a un musée Kant à l'université, et il reste à l'une des extrémités de la cathédrale de Königsberg, maintenant en ruines, une tombe bien entretenue qu'on peut considérer comme un lieu de souvenir et aussi comme un monument de la réconciliation intellectuelle qui se manifeste actuellement dans le monde et nous fait honorer la mémoire de l'un des plus grands philosophes allemands depuis l'époque des Lumières. Kant peut être en effet considéré comme l'un des grands représentants de la philosophie européenne dans son expression germanique depuis le XVIIIe siècle. (...) Données biographiques Immanuel Kant (7) est né à Königsberg le 22 avril 1724. Les acquis durables de Kant L'Europe au siècle des Lumières Le concept de l’individu Au service de la paix Notes 7.

Le paradoxe de la critique de la critique Paradoxe de la critique de la critique, défense provisoire du criticisme face à la décadence universitaire. la distinction entre vérité et savoir, base à la réintroduction de la puissance dans la connaissance. Certains relèvent "scrupuleusement" la supposé auto-contradiction de la critique kantienne, appelons-les analytiques. Cette critique du "criticisme" de Kant qui ferait s'effondrer tout l'édifice kantien remonte aux ouvrages d'Enésidème mais aussi Aetas Kantiana, tome 244, II, 578 : Il se pose comme une alternative dont l'argumentation est tronquée sans que ce truchement n'apparaisse, comprenez que nous opérons ici un changement de perspective face à des imprudences effondrantes . Donnons ou bien ce que dit la critique de la raison pure est vrai et alors pour qu'une connaissance soit vraie, il faut qu'il y ait une intuition et un concept. Viennent ensuite deux "Or". Or il existe un argument imparable qui est que Kant est un philosophe qui pose la distinction entre vérité et savoir.

Lire Kant La voici. Puisqu'il y a trois éléments, il me paraît qu'il y a aussi trois espèces de plaisirs propres à chacun d'eux, et pareillement trois ordres de désirs et de commandements. Comment l'entends-tu? Le premier élément, disons-nous, est celui par lequel l'homme connaît, et le second celui par lequel il s'irrite; quant au troisième, comme il a nombre de formes différentes, nous n'avons pu lui trouver de dénomination [580e] unique et appropriée, et nous l'avons désigné par ce qu'il y a de plus important et de prédominant en lui; nous l'avons appelé concupiscible (644), à cause de la violence des désirs relatifs au manger, au boire, à l'amour et aux autres plaisirs semblables; nous l'avons nommé également ami de l'argent, parce que c'est surtout au moyen de l'argent que l'on satisfait ces sortes de désirs. [581a] Et nous avons eu raison. Il me le semble. Mais quoi? Si fait. [581b] Si donc, nous l'appelions ami de la victoire et de l'honneur, la dénomination serait-elle appropriée? Certes. Oui.

Critique de la raison pure La bibliothèque libre. De nobis ipsis silemus : De re autem, quae agitur, petimus : ut homines eam non opinionem, sed opus esse cogitent ; ac pro certo habeant, non sectæ nos alicujus, aut placiti, sed utilitatis et amplitudinis humanæ fundamenta moliri. Deinde ut suis commodis æqui in commune consulant et ipsi in partem veniant. Præterea ut bene sperent, neque instaurationem nostram ut quiddam infiuitum et ultra mortale fingant, et animo concipiant, quum revera sit infiniti erroris finis et terminus legitimus[1]. Baco de Verulamio. À son Excellence le Ministre d’État Monseigneur, Contribuer pour sa part à l’accroissement des sciences, c’est du même coup travailler dans l’intérêt de Votre Excellence, car ces deux choses sont étroitement unies, non seulement par le poste élevé du protecteur, mais encore par les sympathies de l’amateur et du connaisseur éclairé. De Votre Excellence, Le très-humble et très-obéissant serviteur, Immanuel Kant Kœnigsberg, le 29 Mars 1781 Sommaire Première division.

Analyse de la folie selon E. Kant - Philosophie et metacognition Car Kant pense que pour lutter contre sa propre folie, on doit parfaitement la connaître, il détermine ici ses causes. L’homme est par nature simple et honnête. En outre, comme Kant pense que l’homme ne peut pas changer, et comme celui-ci n’a pour unique but la technique et le beau, il n’est pas sérieux et se permet de donner des leçons. D’où sa croyance en sa propre perfection qu’il en tire en n’étant pas dans les excès. L’homme ne désire pas plus que ce qu’il possède déjà. Les principes de la société humaine sont : de favoriser l’entendement et la « rouerie » respectivement à la volonté et la bêtise ; et penser juste est mentir plutôt qu’être honnête. Opposé à cette hypocrisie, Emmanuel Kant pense que le culte de l’entendement et de l’amour provoque la folie. Donc, comment peut-on aimer sans sombrer dans la folie ?

Immanuel Kant, "Perpetual Peace" Whether this satirical inscription on a Dutch innkeeper's sign upon which a burial ground was painted had for its object mankind in general, or the rulers of states in particular, who are insatiable of war, or merely the philosophers who dream this sweet dream, it is not for us to decide. But one condition the author of this essay wishes to lay down. The practical politician assumes the attitude of looking down with great self-satisfaction on the political theorist as a pedant whose empty ideas in no way threaten the security of the state, inasmuch as the state must proceed on empirical principles; so the theorist is allowed to play his game without interference from the worldly-wise statesman. Such being his attitude, the practical politician--and this is the condition I make--should at least act consistently in the case of a conflict and not suspect some danger to the state in the political theorist's opinions which are ventured and publicly expressed without any ulterior purpose.

Prolégomènes à toute métaphysique future/Première partie comment une mathématique pure est-elle possible ? Il s’agit ici d’une grande et certaine connaissance, dont l’étendue est déjà étonnante aujourd’hui, qui promet une extension illimitée pour l’avenir, qui em­porte avec elle une complète certitude apodictique, c’est-à-dire une nécessité absolue, qui ne repose en conséquence sur aucun principe expérimental, qui est par le fait un produit de la raison, mais qui n’en est pas moins absolument synthétique. « Comment donc est-il possible à la raison humaine de réaliser tout à fait a priori une pareille connaissance ? » Cette faculté, qui ne se fonde pas sur l’expérience et ne peut y prendre un point d’appui, ne suppose-t-elle pas quelque connaissance fondamentale a priori, profondément caché, mais qui pourrait se manifester par ses effets si l’on en recherchait avec soin les premières opérations ? La question de la présente section est donc résolue. Que peut-il y avoir de plus semblable à ma main ou à mon oreille que leur image dans une glace ?

Lecture du "Vers la paix perpétuelle" de Kant (1) La place dans l’œuvre de Kant Vers la paix perpétuelle[1] paraît en 1795. Le titre allemand est Zum ewigen Frieden qu’on peut traduire aussi par À la paix éternelle. Dans les traductions françaises, on utilise souvent le titre Projet de paix perpétuelle, qui a l’avantage mais aussi l’inconvénient de rappeler l’œuvre de Charles Castel, abbé de Saint-Pierre, auteur au début du xviie siècle d’un ouvrage au même titre. Dans sa forme le texte de présente comme un projet de traité de paix. Le plan de la nature On doit resituer la Paix perpétuelle dans la démarche d’ensemble. Kant résume sa propre philosophie à trois questions : Que puis-je savoir ? L’exposé de la philosophie kantienne de l’histoire figure dans l’Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolitique. La philosophie de Kant fait de l’humanité comme communauté le véritable objet de la morale. Théorie et pratique Ce progrès accompli au niveau de chaque communauté nationale ne s’arrêtera pas là. 2 Plan et résumé général

Cours de philosophie : La philosophie kantienne de la connaissance , une introduction à la Critique de la Raison Pure Avertissement Ce cours peut être considéré comme une annexe aux cours suivants : " Les théories scientifiques sont-elles issues de l’expérience ? ", " La révolution copernicienne " et " Qu’est-ce que la philosophie ". Il est avant tout une lecture de la préface à la seconde édition de la Critique de la raison pure (1781 pour la 1ère édition, 1787 pour la seconde). I- la métaphysique est-elle une science ? Le projet de Kant est de savoir si la métaphysique est une science ; pour ce faire, il faut d’abord savoir ce qu’est une science : il s’agit de savoir si, " dans le travail que l’on fait sur des connaissances qui sont du domaine propre de la raison, on suit ou non la voie sûre d’une science" ( §1). Si donc Kant s’intéresse aux sciences, et à ce qui fait qu’une science est une science, retenez bien que ce n’est pas de manière complètement désintéressée : c’est avant tout pour critiquer les prétentions de la métaphysique à se présenter comme science. A-l’examen des sciences Pourquoi ?

Critique de la Raison Pure : Esthétique Transcendantal Par Olaf : Kant, Critique de la Raison Pure (I) : Esthétique Transcendantale La première partie de la Critique de la Raison Pure présente l'idéalité de l'espace et du temps. Nous allons essayer de voir plus clair là dedans. A - L'espace pur Peut-on parler d'un espace en soi ? C'est la question que se pose Kant dans ce chapitre. Mais ai-je, hormis l'expérience de ce champ table-pomme, ai-je réellement une expérience de l'espace? Non, l'espace comme étendu n'est pas connaissable. Reprenons pour mieux cerner le problème : 1 - L'espace comme étendue est la condition de la présentation des objets empirique (en outre, la table et la pomme). 2 - Or, je n'ai aucune expérience de l'espace comme étendue. 3 - Si je n'en ai aucune expérience, suis-je autorité à le penser comme un en soi ? Conclusion : Tout ce que l'on peut en dire, c'est que l'espace est une forme pure de la sensibilité subjective. Plutôt renversant non ? Et il en va de même pour le temps.

Related: