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Colisée de Rome

Colisée de Rome
De récentes découvertes suggèrent que le bâtiment aurait été financé par la campagne de Judée, et en particulier par le pillage du temple de Jérusalem. Si le Colisée est en partie détruit aujourd'hui, ce n'est pas à cause de l'usure du temps. En effet, même si les tremblements de terre ont quelque peu endommagé le bâtiment, il a surtout servi pour de nouvelles constructions dès le moyen-âge. Ainsi, la basilique Saint-Pierre a par exemple hérité de ses pierres. Histoire du Colisée L’amphithéâtre était destiné à abriter les combats de gladiateurs. Si les théâtres et les temples romains s’éloignent peu de leurs précurseurs grecs, les arènes - dont le Colisée est l’exemple le plus abouti– sont tout à fait novateurs dans l’histoire de l’art. Bien que très friande de ce genre de spectacle, Rome ne se dota de son premier amphithéâtre en dur qu’en 29 avant Jésus Christ, sous le règne d'Auguste. Il pouvait accueillir entre 50 000 et 75 000 spectateurs. Le Colisée romain Reconstitution du Colisée Related:  Monuments de l'empire romain

L'arc de Titus L'arc de Titus n'est pas à proprement parler un lieu sacré, mais sur l'une de ses faces intérieures, les bas-reliefs montrent des soldats portant les objets pillés du temple de Jérusalem : le chandelier à sept branches ou Menorah, la table des pains de proposition et les trompettes sacrées en argent. Le cortège impérial est représenté au début de la cérémonie, au moment où il traverse la porte triomphale. C'est l'unique représentation contemporaine des objets, et cette Menorah fut utilisée dans les armoiries d'Israël. L'arc (Arcus Vespasiani et Titi) fut érigé par l’empereur Domitien en l'an 81 en l'honneur de son père Vespasien et pour commémorer la victoire de son frère Titus sur les révoltes juives commencées en 66 et achevées par la prise de Jérusalem en 70. L’arc, situé sur le point le plus haut de la voie sacrée du Forum, fut consacré après la mort de Titus.

Théâtre antique d'Orange Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le théâtre antique d'Orange, construit sous le règne d'Auguste au Ier siècle par les vétérans de la IIe légion de Jules César, est un des théâtres romains les mieux conservés au monde. Il dispose encore de son mur de scène avec l'élévation d'origine (103 m de large pour 37 m de haut). Description[modifier | modifier le code] L'hémicycle pouvait contenir quelque 9 000 spectateurs[1] répartis selon leur rang social. Il se divise en trois zones, étagées en 36 gradins et séparées par des murs. Historique[modifier | modifier le code] Mise en valeur et restaurations[modifier | modifier le code] Le théâtre retrouve peu à peu son éclat au XIXe siècle, grâce au programme de restauration lancé en 1825 par Prosper Mérimée, directeur des Monuments historiques. En 2006, un toit de scène a été ajouté, afin de protéger les murs et de permettre l'accrochage des éclairages. « Fêtes romaines » et « Chorégies »[modifier | modifier le code]

Arc de Titus Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Localisation[modifier | modifier le code] Histoire[modifier | modifier le code] À une date inconnue, une interdiction locale pour les Juifs de marcher sous l'arche a été placée sur le monument par le grand rabbinat de Rome. L'arc sur une gravure du Piranèse, 1748-1774. Description[modifier | modifier le code] L'architecture[modifier | modifier le code] L'arc, recouvert de marbre du Pentélique, n'est composé que d’une seule arche contre trois pour les arcs de Septime Sévère et de Constantin par exemple. La partie supérieure, l'attique, est haute de 4,40 mètres. Le texte peut être traduit par : « Le sénat et le peuple romain pour le divin Titus Vespasien, Auguste, fils du divin Vespasien. » L'expression DIVO TITO montre que Titus est décédé lors de l'édification de l'arc puisque l'adjectif divo (« divin ») n'est utilisé que pour parler de défunts. Les reliefs[modifier | modifier le code] La frise de l'entablement[modifier | modifier le code]

Les repas de fête chez les Romains Nous avons vu que les Romains avaient eu d'abord, en matière de nourriture, un régime méditerranéen typique, proche de celui des Grecs : bouillie de céréales, gibier, lait de chèvre et de brebis, poisson sur les côtes, fruits. Mais tout change à la fin du premier siècle après J.-C : on mange déjà du pain blanc sous Tibère et l'alimentation carnée s'est généralisée. Cependant il existe toujours une inégalité fort grande entre les repas, même de fête, chez un paysan et chez un gros propriétaire rural (qui vit en ville, approvisionné par ses fermes), chez un ouvrier de la ville et un riche citadin. Donc, les Romains qui le peuvent organisent des repas et des banquets très codifiés et font servir une abondance de plats et de boissons qui nous semblent aujourd'hui extravagante. En principe donc un festin, un banquet comportent la même composition qu'un repas ordinaire (cf.

Théâtre de Marcellus Construit sur le Champ de Mars à Rome, le théâtre fut commencé sous Jules César et terminé sous Auguste. C'est le plus ancien théâtre en pierre de Rome qui ait subsisté. Il est dédié au neuveu d'Auguste, Marcellus, et était formé de trois étages pouvant contenir environ 13 000 spectateurs. Il reste une grande partie de l'édifice, car il fut utilisé comme palais au Moyen Âge. Temple d'Apollon Sosiano Le temple d'Apollon Sosiano, ou plus exactement le temple d'Apollon Circus, se trouvait à proximité du cirque Flaminius et du Théâtre de Marcellus. Histoire Les trois colonnes redressées aujourd'hui visibles appartiennent à la reconstruction de l'époque augustéenne, mais le culte du dieu Apollon y était pratiqué depuis longtemps, au moins depuis le Ve siècle avant notre ère. C'est après une peste, en 431 avant J. Gaius Sosio reconstruisit le temple, probablement après son triomphe en 34 avant J-C. Description Le temple, orienté vers le sud, jouxte le temple de Bellone. Autres édifices voisins

Les reportages culinaires Claire Mercier, historienne, nous parle de la cuisine antique. Une série d'articles à suivre de près. Dans la Rome Antique, il existait deux sortes de repas bien distincts : le banquet et le prandium. Les plats servis lors d’un banquet étaient plus élaborés que ceux mangés quotidiennement lors du prandium, le repas ordinaire. I – Le prandium ou le repas quotidien Ce repas se prenait à n’importe quel moment de la journée ; au moment où la faim se faisait ressentir. Les mets quotidiens se résumaient à des plats végétariens froids accompagnés de préparations à base de céréale. La bouillie était le plat caractéristique de la cuisine traditionnelle et ancestrale romaine. « En même temps, des mains elle filait la laine, et en même temps, des yeux, elle surveillait la marmite de bouillie pour l’empêcher de brûler » Voici une recette de cette fameuse bouillie transmise par Caton l’Ancien : « Faites ainsi la bouillie punique. « Le moretum : II – La cena ou le repas de fête Ou : Claire Mercier

Circus Maximus Le Cirque Maxime est situé dans le vallon qui sépare la colline du Palatin de celle de l'Aventin. C'est le siège de jeux - courses de chevaux et de chars - depuis les débuts de la cité. Les premières installations furent en bois et remontent probablement à l'époque des Rois Tarquins au VI ème siècle av-JC. Les premières structures en pierre remontent au IIème siècle av-JC, elles concernaient surtout les équipements employés pour les compétitions. C'est sous Jules César que les premiers gradins en pierre sont construits, donnant à l'édifice sa forme définitive vers 46 av-JC. Le monument fut restauré après un incendie et embelli par Auguste qui ajouta même un obélisque de Ramses II rapporté d'Egypte. Après un incendie important, il fut reconstruit par Domitius et Trajan en 103 ap-JC : c'est de cette époque que remontent la plupart des restes qui ont traversé le temps jusqu'à nos jours. Le cirque sera utilisé jusqu'aux dernières compétitions organisées par Totila en 549.

Divertissement sous la Rome Antique Divertissements dans la Rome Antique Les jeux publics ou "ludi" Les ludi est le terme employé pour désigner les jeux publics à Rome: spectacles théâtraux, épreuves sportives et concours. Ce sont les magistrats (préteurs ou édiles) qui étaient chargés de leur organisation. Sous la République Les ludi les plus anciens sont les courses de chars (ludi circenses) célébrant Mars ou Consus, sous le contrôle des magistrats. Les ludi Apollinares, en l'honneur d'Apollon, furent instaurés lors de la seconde guerre punique (212 av. Sous la République également, la chasse au gros gibier fit son apparition dès 186 av. Sous l'Empire Les jeux mentionnés ci-dessus continuèrent sous l'Empire et furent enrichis par les jeux suivants: Les ludi saeculares, introduits à une date inconnue mais ancienne sous forme de jeux et de sacrifices destinés à mettre fin à tout péril national (guerre, épidémie) ou pour quelque autre raison (pour purifier Rome de toutes les souillures et pour inaugurer une ère nouvelle).

Timgad Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Toponymie[modifier | modifier le code] Dans l'ancien nom de Timgad, Marciana Trajana Thamugadi, la première partie — Marciana Trajana — est romaine et se rapporte au nom de son fondateur, l'empereur Trajan, et sa sœur Marciana[o 1],[o 2]. La deuxième partie du nom — Thamugadi — « n'a rien de latin »[o 2]. Thamugadi est le nom berbère du lieu où a été édifiée la ville, à lire Timgad, pluriel de Tamgut, signifiant « pic », « sommet »[o 1]. Historique de la ville[modifier | modifier le code] Le site aux origines de la ville[modifier | modifier le code] Timgad était située à 21 km de Lambèse sur la voie allant vers Theveste dans une haute plaine étroite s'étirant entre l'Aurès et le djebel Bou Arif. La dernière colonie de déduction en Afrique[modifier | modifier le code] Rôle territorial[modifier | modifier le code] Évolution de la ville[modifier | modifier le code] Développement de la ville La population est estimée par C. Côté ouest du Capitole.

Les origines des jeux Petite histoire des jeux. Les origines des jeux L’histoire des jeux est longue et complexe. Elle est faite des nombreux « bricolages » permanents. Les jeux connus sous le nom de « jeux romains » ont donc diverses origines : même avant la création de Rome, des formes de sports rassemblant les gens existaient déjà chez les Grecs et les Etrusques. La tradition attribue aussi à Romulus la création des jeux Capitolins et à Tarquin l’Ancien celle des Grands Jeux ou Jeux Romains. Dès 1500 av J.C., on pouvait observer des bas-reliefs crétois attestant des pratiques sportives grecques : lutte, course et combat ou acrobaties avec taureaux notamment. Les Etrusques étaient un peuple assez évolué, venu peut-être d'Orient vers l'an mille avant J. Ces jeux athlétiques étaient en général des jeux funèbres, qui ont une fonction rituelle : ils aident à franchir le " passage " et leur représentation picturale prolonge l'efficacité rituelle de ces jeux en les pérennisant. Romulus Origine des ludi Mais en 27 ap.

Forum de Timgad Le forum : Propre à la cité romaine, il est le lieu réservé donc à la communauté. De ce fait, il constitue souvent l’espace central de la cité, généralement au croisement du cardo et du decumanus. Cette esplanade portait les fastes de la ville tant son « embellissement » était d’un grand intérêt. Elle était le lieu de parade des « aristocrates » et également la tribune des harangues. Sa présence était tellement nécessaire à la vie urbaine que sa réalisation s’effectuait même si elle commandait des travaux colossaux. A Timgad, le forum est entouré par la basilique, la curie, un temple et des boutiques. Entouré de portiques, le forum porte également les statues dédiées à la ville et aux dieux posées sur des piédestaux et reposant sur un dallage savamment dessiné Ainsi le forum est lieu d’urbanité par excellence. Ces dédicaces étaient également des ouvrages « exposables », par conséquent leur mise en œuvre commandait un savoir-faire immense. Abdelouahab BOUCHAREB

Timgad Valeur universelle exceptionnelle Brève synthèse Dans un site montagneux d'une grande beauté, au nord du massif de l'Aurès, à 480 km au sud-est d'Alger, et à 110 km au sud de Constantine, Timgad offre l'exemple achevé d'une colonie militaire romaine créée ex nihilo. Colonie forte et prospère, Timgad se devait de donner une image saisissante de la grandeur romaine en terre numide. Critère (ii) : Le site de Timgad, par son régime de camp militaire romain, son modèle urbanistique planifié et son type d'architecture civile et militaire particulier reflète un profond échange d'idées, de technologies et de traditions exercées par le pouvoir central de Rome sur la colonisation des hautes plaines de l'Algérie antique. Critère (iii) : Timgad reprend les préceptes de l'urbanisme planifié de la période romaine, régi par un remarquable plan orthogonal en damier. Intégrité La clarification des limites du bien a été soumise mais doit encore être revue. Authenticité

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