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- Le “data-journalisme” ne va pas tuer les journalistes, enfin, pas tous…

- Le “data-journalisme” ne va pas tuer les journalistes, enfin, pas tous…
Nicolas Kayser-Bril au Figaro le 18 janvier 2013 Le “data-journalisme”, plus qu’un mot à la mode, n’est pas non plus la solution miracle aux problèmes de monétisation de la presse. Cette innovation bouleverse les métiers et contraint les rédactions à plus de polyvalence et de collaboration. Nicolas Kayser-Bril animait vendredi 18 janvier une conférence au Figaro présentant le data-journalisme et sa présentation a suscité intérêt, scepticisme et crainte tout à la fois. Des réactions qui résument assez bien la palette des sentiments qui émergent quand on évoque le “journalisme de données”. Mais, avec le “journalisme de données”, de quoi parle-t-on exactement ? Ce qui est différent c’est l‘interactivité de l’information et la possibilité de naviguer dans le contenu pour y puiser ce qui nous concerne ou nous intéresse personnellement. Ce qui change, c’est le choix de ce mode de représentation pour illustrer un championnat de football. Datavisualisation sur DataWrapper par Nicolas Kayer-Bril

Le journalisme de données est-il le nouveau mouvement punk ? Le journalisme doit s'ouvrir. C'est l'idée défendue par Simon Rogers, data-journaliste pour The Guardian, lors de la conférence TEDx Panthéon Sorbonne dont nous vous faisions un compte-rendu il y a quelques semaines. Souvent présenté comme l'un des symboles du renouveau du journalisme, entre programmeur et rédacteur, Simon Rogers dont l'intervention au TEDx Panthéon Sorbonne est à retrouver ci-dessous, crée depuis plusieurs années des visualisations interactives pour le site internet du journal The Guardian. Référence dans le domaine, le spécialiste de l'analyse des données qui revendique son inappétence pour les maths se défend pour autant d'avoir des compétences en développement web ou en graphisme : « Des outils extrêmement simples et gratuits sont présents en ligne. > Retour aux sources Pour les dataphobes, Simon Rogers rappelle qu'il n'est pas nécessaire d'être familier avec les chiffres : > Un environnement de données à s'approprier > Pour un open journalism

FIRST BUSINESS MOOC - Datajournalisme Programmeur autodidacte, Nicolas Kayser-Bril a notamment travaillé pour Le Monde, Rue89, Les Inrockuptibles, après des stages dans les rédactions du Soir, de Associated Northcliffe Digital et de Radio Free Europe. Il intervient régulièrement dans les écoles de journalisme et participe à de nombreuses conférences professionnelles en Europe et ailleurs. Nicolas a ensuite fondé, avec Pierre Romera, une agence spécialisée dans le journalisme de données, Journalism++, fin 2011. La société a contribué à développer l’outil de visualisation de données Datawrapper et la plateforme d’analyse de données Detective.io. Nicolas a également coordonné l’enquête transnationale The Migrants’ Files sur les dangers des flux migratoires en Europe, et obtenu un prix aux Data Journalism Awards 2014. Journalism++ travaille pour des clients comme Arte, France Télévisions, l’AFP et de nombreux autres médias européens.

5 questions à 6 datajournalistes Ils sont datajournalistes et travaillent pour le le site du Guardian, Owni, Lemonde.fr, AskMédia ou J++. Leur point commun : ils sont jeunes et ils ont un goût immodéré pour les données qu’ils aiment manipuler et décortiquer. Ces ventriloques de la data font parler chiffres et statistiques dans leurs articles, leurs applications ou leurs visualisations. Cinq mêmes questions leur ont été posées pour en savoir un peu plus sur le datajournalisme, ce buzzword qui résonne dans toutes les rédactions. 1. Quelle est ta définition du datajournalisme ? Marie Coussin - Askmédia Le data journalisme est avant tout du journalisme : la base de travail est de chercher des informations, les vérifier et les mettre en forme. Nicolas Kayser Bril – J++ Le datajournalisme, c’est tout d’abord l’adaptation du journalisme à l’ère du numérique. Nicolas Patte – Owni Le journalisme qui Excel /-) Sylvain Lapoix – Owni La poursuite du journalisme par d’autres outils. 2. 3. 4. 5.

Le Pariteur En quoi les pratiques data-journalistiques diffèrent elles du journalisme traditionnel ? De nos jours, une grande partie des articles que l’on trouve dans la presse en ligne s’inscrivent dans une course à la rapidité de la publication de l’information dans le but d’attirer la plus forte audience. Les infos non vérifiées et le mimétisme sont monnaie courante, et l’on voit très peu de réelle investigation, car trop coûteuse. Au point qu’il n’est pas rare de de voir des lecteurs corriger les journalistes par l’intermédiaire des commentaires ou des réseaux sociaux. Le datajournalisme est l’opposé de ce schéma journalistique : la rentabilité y est sacrifiée sur l’autel de l’investigation, de la narration, et de la qualité de l’information proposée. Lorsqu’une équipe de datajournalistes veut produire une dataviz, elle doit agir avec précaution. L’entièreté de ce processus engendre une série d’implications conséquentes pour les rédactions qui adoptent le datajournalisme. Un exemple de datavisualisation portant sur la cause des décès aux frontières en Europe

Les Chiffres des données générées chaque Minute sur les réseaux sociaux Internet est devenu, surtout avec l'avènement des réseaux sociaux, un monde qui ne dort plus jamais. Pour preuve, tous ces chiffres qui attestent d'incroyables données produites chaque minute sur les réseaux sociaux. Entre les ordinateurs et surtout les mobiles qui facilitent dorénavant l'engagement sur les réseaux sociaux, nous produisons d'incroyables quantités de données sur chaque réseau social que nous visitons. Partagez cet article : com Les règles de base et de bon sens du guide demeurent inchangées : respecter les règles déontologiques de l’AFP et ses valeurs d’indépendance, d’équilibre et d’impartialité, ne pas tweeter d’alertes ou d’informations exclusives sur un sujet d’actualité chaude afin de réserver la primeur des informations aux clients de l’AFP. Dans la nouvelle version, deux points importants ont notamment été ajoutés : - Les journalistes sont invités à être très attentifs, lorsque l’actualité prend un tour dramatique, à ne pas légitimer des rumeurs qui n’ont pas lieu d’être. Par ailleurs, si un tweet ou un statut se révèle erroné, il est demandé au journaliste de publier une correction, comme il le ferait avec une dépêche. Les journalistes de l’AFP sont de plus en plus nombreux à être actifs sur les réseaux sociaux – près de 300 dans tous les pays et dans toutes les langues -, et en particulier sur Twitter. A propos de l’AFP

Révélations sur les scandales des paradis fiscaux Des documents jettent une lumière crue sur un système d'évasion fiscale mondialisé. Plongée au cœur des "juridictions à palmiers". LE MONDE | • Mis à jour le | Par Anne Michel Dans l'avion de Paris à Madrid, ce 28 janvier 2013, difficile de me concentrer sur les dernières pages de mon roman. Elle est parvenue au Monde voilà quelques semaines, par l'intermédiaire de mon confrère Serge Michel, sur une messagerie chiffrée. La liste française n'a laissé filtrer que peu de noms de personnalités connues. Jamais les Etats et les administrations fiscales n'accèdent à de telles données. Je vérifie l'adresse griffonnée sur mon carnet : une petite place du bario del Pilar, au nord-est de la ville, un rendez-vous entouré de ce qu'il faut de mystère. Les listings d'ICIJ sont détonants par leur ampleur : ils représentent une masse de données informatiques brutes de 260 gigabits. Mar Cabra, la correspondante d'ICIJ à Madrid, m'accueille avec un large sourire. Des interrogations surviennent aussi.

Journalisme en ligne et éthique participative 1Internet entre dans le grand public vers 1995. Le réseau ne semble pas alors exposer le journalisme ni les médias à de profonds bouleverse­ments. Il est perçu comme un changement d’échelle de la communication, non comme un changement de nature. 2Ses débuts suscitent des réactions qui privilégient son caractère ins­trumental. Selon un « découpage » du territoire numérique, commode bien que discutable (Vanbremeersch, 2009), les premières analyses du réseau prennent acte des ressources du Web documentaire, qui met à la disposi­tion des usagers des données et connaissances multiples. Elles campent sur le terrain familier du Web informatif, en référence au rôle des médias traditionnels. 3La conception d’Internet comme nouvel outil domine jusqu’à l’avè­nement du Web 2.0, qui consacre l’accès de tous à l’expression publique. 4Le Web brouille les frontières entre médias et société, entre journalisme et public. 9Sur le Web, le journalisme voit apparaître un nouveau venu : le blogueur.

Datavisualisation et cybercitoyenneté by CLEMI Bordeaux on Prezi Typologie et codification du journalisme né du web | DorothyDaf Avec l’arrivée d’Internet et la prolifération des journaux « en ligne », le phénomène de décalage par rapport aux règles éthiques et principes déontologiques dans le journalisme se fait de plus en plus grand. Le doigt accusateur est généralement pointé vers certains caractères du web : instantanéité, rapidité, transnationalité, fugacité…. Sur Internet, la fugacité des informations échangées est, généralement, plus mise en cause par les uns et les autres. Ce qui a pour effet d’avoir de bons et de mauvais revers sur le rayonnement de la presse en ligne dans le monde, au Cameroun en particulier. En pratique, certains utilisent leurs publications en ligne pour faire chanter certaines personnalités. Les différents types de journaux en ligne Patrick Le Floch et Jean-Marie Charron dans La presse en ligne identifient cinq formes de la presse en ligne. D’une manière plus concise, les auteurs sus-cités vont proposer huit catégories possibles de classification des journaux en ligne : PS.

Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP) - Services de presse en ligne Les articles 27 et 28 de la loi n° 2009-669 du 12 juin 2009 favorisant la diffusion et la protection de la création sur Internet ont introduit un certain nombre de réformes qui posent les bases d’un régime juridique et économique spécifique pour les services de presse en ligne, qu’il s’agisse de sites liés à un titre de la presse imprimée ou de sites d’information autonomes. La définition générale d’un service de presse en ligne est désormais fixée par l’article 1er de la loi n° 86-897 du 1er août 1986 portant réforme du régime juridique de la presse qui a été complété à cet effet par les deux alinéas suivants : « Un décret précise les conditions dans lesquelles un service de presse en ligne peut être reconnu, en vue notamment de bénéficier des avantages qui s’y attachent. La reconnaissance d’un service de presse en ligne donne accès pour le site concerné à certains avantages spécifiques : Pour en savoir plus : Formulaire de demande de reconnaissance d’un service de presse en ligne

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