Un jour, une oeuvre : Whaam ! Roy Lichtenstein. | artimeless
Whaam ! Roy Lichtenstein, 1963, 140 x 400 cm, Tate Modern, Londres Une onomatopée devenue signature du pop-art, qui jaillit en belles lettres jaunes, presque sonores, d’un zinc pulvérisé par les roquettes d’un jet de l’US Air Force. Il n’y a que dans les comic-book Américains de ce début des années soixante que les mots rugissent ainsi, que les explosions tuent après avoir poussé un ultime BAOUUUM et que les bandits meurent dans un OUTCHH épique. Joyeuse Amérique, imprimant sa violence avec une candeur déconcertante dans des ouvrages pour enfants, au dos d’un paquet de céréales ou sur une bouteille de lait. C’est ce qui inspire tant Roy Lichtenstein : cette nouvelle grande consommation couplée à l’esthétique des bandes dessinées, en plein "boum". La composition est cinématographique: perspective immersive de l’avion, comme si le spectateur en était le pilote, fumée de la fusée destructrice, que l’on peut suivre de sa sortie du canon à son impact, comme on regarde tomber un couperet.
Le petit chaperon rouge en Transylvanie |
Le titre est quelque peu trompeur. Bien que l’histoire se déroule en Transylvanie, il n’y a là aucun vampire. Juste une grand-mère, un loup et un petit chaperon rouge. Du grand classique, quoi. Sauf que ce petit chaperon, protégé par une cape et un capuchon fabriqué avec une laine magique, est bien moins naïf qu’il n’y paraît. Variation du conte traditionnel, ce petit chaperon rouge en Transylvanie propose un univers gothique digne des contes victoriens. Réécriture ambitieuse et quelque peu torturée d’un texte déjà maintes fois détourné, ce petit chaperon rouge, sélectionné dans le cadre du prix des écoles lors du dernier festival d’Angoulême, est à dévorer à pleines dents !
Autour du Petit Chaperon Rouge
Autour du Petit Chaperon Rouge Des ressources pour travailler autour du Petit Chaperon rouge : le conte traditionnel, les parodies, détournements et réécritures En prêt au CDDP de l'Aube Le conte traditionnel : voirLes détournements, adaptations : voir Le conte traditionnel : analyse, lectures, variantes Analyse du conte classique (Académie de Nancy-Metz)Gros plan (BNF)Sur WikipédiaLes mutations du Petit Chaperon rouge (mémoire de C. Pistes pédagogiques sur le Petit Chaperon rouge Exemples d'activités (BNF)En maternelle (gommeetgribouillages)D'après le conte populaire, cycle 3 collègeDossier pour le cycle 2 (IEN Dieppe, académie de Rouen)Littérature en réseau (IEN Avion, Académie de Lille)Une mise en réseau (groupe MDLL, A. Activités autour des versions détournées
Artistes
1954 Comics Code Authority
The Comics Code Authority (as Adopted in 1954) Code of the Comics Magazine Association of America. Inc. Adopted on October 26, 1954, the enforcement of this Code is the basis for the comic magazine industry's program of self-regulation. The comic book medium, having come of age on the American cultural scene, must measure up to its responsibilities. Constantly improving techniques and higher standards go hand in hand with these responsibilities. To make a positive contribution to contemporary life, the industry must seek new areas for developing sound, wholesome entertainment. Their record of progress and continuing improvement compares favorably with other media in the communications industry. In keeping with the American tradition, the members of this industry will and must continue to work together in the future. Therefore, the Comics Magazine Association of America, Inc. has adopted this Code, and placed strong powers of enforcement in the hands of an independent Code Authority. 1. 1.
The DC Comics Time Capsule: August 1962 in Collected Editions: Discussion and Review Board Forum
Also on the spinner racks this month was Secret Hearts #83, a seemingly typical romance issue with this nice John Romita cover: It may not seem all that special, but lurking beneath this cover was the genesis of a pop art landmark. It seems that artist Roy Lichtenstein became especially fascinated by a story in this issue entitled "Run for Love": The art is uncredited in the GCD, but other sources attribute it to Tony Abruzzo. This painting has been on permanent display at the Museum of Modern Art in New York since the 70s, and you'll find it at their website included in their top 20 paintings. Here's the museum's write-up: "Lichtenstein's Pop icon is at once a coolly ironic deconstruction of pulp melodrama and a formally dynamic---even moving---composition, thanks largely to the interplay of the subject's hair (swept into a perfect Mad Men--era coif) and the waves (which seem to have wandered in from a Hokusai print) threatening her. So Mr.
