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Chine: paysans chinois et mondialisation, des tensions

Chine: paysans chinois et mondialisation, des tensions
La Chine est l’un des plus vieux pays agricoles du monde. 5 000 ans avant notre ère, elle pratiquait déjà, du moins dans la région du bas Yangzi, la riziculture inondée qui exige canaux, digues, élévateurs d’eau et, donc, une organisation communautaire, peu répandue ailleurs… I. Héritage et redémarrage du monde rural chinois 1. Le Temple du ciel : les travaux et les jours La Chine est l’un des vieux pays ruraux du monde. Depuis les temps les plus reculés de la Chine ancienne, en effet, les nong, les paysans, les fermiers, constituent la véritable armature de la nation chinoise. En dépit de progrès techniques déjà admirables, (dès l’époque Han, sillons et talus ont révolutionné le labourage), l’eau est le grand défi : sécheresses catastrophiques et inondations dramatiques obligent à pratiquer une irrigation performante. 2. Du XIIIème au XVIIIème siècle, le sort des paysans ne s’améliore guère. Le grand timonier pense qu’il faut maintenir, le peuple chinois dans ses villages, le fixer. 3.

Cartes des goûts, cartes du monde 1L’alimentation est l’une des grandes affaires de l’humanité, comme l’ont douloureusement rappelé, ces derniers mois, les émeutes de la faim dans les pays du Sud et les protestations contre l’augmentation des prix des produits alimentaires dans les pays du Nord. La relation entre prospérité et accès aux ressources alimentaires n’est plus à démontrer, même si les sociétés qui mangent le plus ne sont pas nécessairement celles qui mangent le mieux (Boudan, 2004 ; Didelon, Grasland, Richard, 2008). 2Mais l’alimentation n’est pas qu’affaire de quantité ni même de qualité. 1 Ces cartes utilisent des données issues la base FAOSTAT disponible en ligne ( (...) 3Nous n’aborderons pas ici les « goûts » au sens strict du terme (salé, sucré, amer, etc…) comme l’ont très bien fait certains géographes ces dernières années et notamment G. 4Distinguer les hommes par leur alimentation est l’une des plus anciennes tentatives de classification des sociétés. Consommation de céréales

Production de biocarburants au Brésil et cannes à sucre Avec 25,5 Mt d’éthanol produites, 2014 est une année record. Le nouveau plan de relance de la culture et de l’industrie de la canne à sucre vise à accroître de 40 % les volumes d’éthanol disponibles pour le transport. Chantier de récolte de cannes à sucre. Le second producteur mondial d’éthanol envisage pour cela le recours à des pratiques culturales innovantes (agriculture de précision) et à la mise au point de nouvelles variétés transgéniques. Selon la 29ème édition du "Cyclope, marchés des matières premières" coordonné par Philippe Chalmin, le programme de relance se concentre aussi sur le développement de machines, la plantation, la logistique et la planification de la production. « Si la productivité de la récolte cannière renoue avec un taux de croissance de 3 % par an, 40 % d’éthanol supplémentaire pourraient être produits jusqu’au début de la prochaine décennie ». Depuis 2012, la production d’éthanol se redresse après avoir chuté de 6 millions de litres en 2011.

Proposition d'activité - Un géant de l’agro-alimentaire À partir de ce travail, une étude de cas sur les perspectives de développement du Brésil Question 1 : Quelle est l’image que ce groupe cherche à donner de lui-même en direction de l’extérieur ? Une vidéo institutionnelle sur le site du groupe L’entreprise Le groupe appartient à la famille Maggi-Scheffer, ses propriétaires sont trois frères et un beau-frère, qui ont commencé leurs activités agricoles en 1964 à São Miguel do Iguaçu, dans le Paraná. Ce choix sera une des raisons principales de leur succès, avec la pratique systématique d’une deuxième récolte annuelle (soja + coton ou soja + maïs), le semis direct dans les chaumes (sans labour) et la diversification (élevage, pisciculture, production de semences). Question 2 Comment s’expliquent les choix de l’entreprise en matière de productions ? Les dimensions À sa fondation, le groupe cultivait 2 500 ha. Question 3 Comment le groupe a-t’il choisi de se développer ? Question 4.

Un géant de l’agro-business dans le Mato Grosso On dit ici et là que le Brésil est devenu « la ferme du monde », comme la Chine est devenue sont usine et l’Inde son bureau. De fait, il a le rare privilège de disposer de millions d’hectares de terres arables disponibles, qui sont progressivement mises en culture par un puissant complexe agro-industriel. Déjà premier producteur mondial de café et de sucre, premier exportateur mondial de viande de bœuf et de jus d’orange concentré, il est aussi plus récemment devenu le second producteur mondial de soja, alors que sa culture n’a commencé au Brésil que dans les années 1970. Cette montée en puissance est en grande partie due à la mise en place dans les régions pionnières du Centre-Ouest, principalement dans le Mato Grosso, d’immenses domaines agro-pastoraux comme celui du groupe Bom Futuro, situé à Campo Verde, à une centaine de kilomètres à l’Est de Cuiabá, la capitale du Mato Grosso (figures n° 1 et 2). Figure n° 1 Localisation du Mato Grosso L’entreprise Les dimensions Soja : 230 000 ha

Le Brésil va bientôt nourrir la planète à la place des États-Unis INFOGRAPHIES - Le Brésil devrait devenir le premier exportateur de produits agricoles et alimentaires dans le monde, selon le rapport de la FAO qui détaille l'immense progression des secteurs agricoles et alimentaires brésiliens ces dernières années. Selon le rapport annuel sur les perspectives agricoles 2015-2024 de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et de l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), publié mercredi 16 juillet, «le Brésil est prêt pour devenir le plus grand fournisseur» de produits alimentaires et agricoles au monde, détrônant les États-Unis. Selon les statistiques des deux organisations, les exportations agricoles et alimentaires brésiliennes s'élevaient à 89,5 milliards de dollars en 2013, soit 6 fois plus qu'en 2000, date à laquelle elles atteignaient 14,3 milliard de dollars. Le secteur agricole est devenu le premier poste d'exportations et constitue la principale source de devises du pays.

L'agriculture au Brésil présentation Le produit intérieur brut par habitant de 10.000 dollars masque d’importantes disparités. En zone rurale, elles se traduisent par une agriculture duale et par l’existence de deux ministères de l’Agriculture. Troupeau de Nelore cows. Le Brésil est le premier exportateur mondial de viande bovine. Le Brésil joue dorénavant dans la cour des grands. Représentant 5 % du Pib, l’agriculture est un des secteurs majeurs de l’économie brésilienne. Avec un solde commercial de 79 Mds de dollars en 2012 pour 96 Mds d’exportations, l’agriculture a aussi largement contribué, par la rentrée de devises, au redressement économique du Brésil depuis la fin des années 1990. En employant 19 % de la population active, l’agriculture contribue largement à la réduction de la pauvreté. 19 % de la population active L’agriculture familiale regroupe 85 % des exploitations et fournit 70 % des aliments consommés mais elle ne représente que 20 % de la valeur ajoutée. Deux ministères pour deux agricultures

Nourrir la planète: faut-il une autre agriculture? Comment évoluent nos modes de vie et nos sociétés au nord comme au sud ? Consommation, habitat, famille, travail, place des femmes, urbanisation, l’émission laisse aussi la parole aux auditeurs qui témoignent en direct de leur vie quotidienne. Chaque vendredi, l’émission est consacrée à l’éducation. 7 milliards de voisins, présenté par Emmanuelle Bastide, en collaboration avec Cécile Lavolot et Camille Nérant. La place et le rôle de l'agriculture à la périphérie des villes moyennes Carnets de soutenances LA PLACE ET LE RÔLE DE L’AGRICULTURE A LA PERIPHERIE DES VILLES MOYENNES Le cas des villes d’Annecy, Bourg-en-Bresse, Montbrison et Romans-sur-Isère Cette thèse s’inscrit dans un contexte où les liens entre agriculture et ville semblent se renforcer (Germain et al., 2006). La patrimonialisation de l’agriculture en milieu périurbain, pour ses paysages, son bâti, ses produits « du terroir » y participe. Il semble que nous assistions également à la reconquête d’une fonction d’alimentation de proximité pour l’agriculture périurbaine (Aubry, 2007). Enfin, l’agriculture est de plus en plus considérée comme une « infrastructure de la ville durable » (Fleury, Moustier, 1999) débouchant sur la constitution de projets agriurbains. Problématique, hypothèses et méthodologie La principale originalité de cette recherche réside dans l’échelle d’analyse adoptée : celle des villes moyennes. Principaux résultats Illustration 1 : « Vaches en ville » à la périphérie d’Annecy (photo C.

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