background preloader

Nous devons empêcher la privatisation du domaine public

Nous devons empêcher la privatisation du domaine public
Le site Actualitté a commenté hier un communiqué diffusé par le ministère de la Culture dans lequel Louis Gallois (Commissaire général à l’investissement) et Bruno Racine (président de la Bibliothèque nationale de France) annoncent la signature de deux nouveaux partenariats public-privé en matière de numérisation du patrimoine physique détenu par la bibliothèque. Ces accords se caractérisent par une privatisation (droits d’exploitation commerciale exclusive pour 10 ans) d’un patrimoine appartenant pour tout (les livres anciens) ou partie (les enregistrements sonores 78 et 33 tours) au domaine public. Ironiquement, cette annonce s’effectue alors que dans ses vœux aux personnels de la culture, la ministre prononçait un discours dans lequel elle a répété que la culture ce sont les biens communs, c’est le bien commun de tous. Elle n’a sans doute pas fait le rapport. Généalogie du désastre Pourquoi est-ce scandaleux ? Le pire c’est qu’ils trouvent ça « normal ». Ce qui m’amène au que faire.

Investissements d'Avenir : Deux partenariats d'envergure conclus pour la numérisation et la diffusion des collections de la Bibliothèque nationale de France (BnF) / Communiqués / Espace Presse Aurélie FILIPPETTI, ministre de la Culture et de la Communication, Louis GALLOIS, commissaire général à l’investissement, et Bruno RACINE, Président de la Bibliothèque nationale de France (BnF), se félicitent de la conclusion de deux nouveaux accords de numérisation et de diffusion des collections de la BnF, couvrant les livres anciens et les fonds musicaux. Le volet «Développement de l'économie numérique», via le Fonds national pour la société numérique (FSN) dont la Caisse des Dépôts assure la gestion, est d'ores et déjà mobilisé dans des projets de numérisation et valorisation des contenus patrimoniaux au profit des collections du Centre Pompidou, de l'Institut national de l'audiovisuel, de la Réunion des musées nationaux, ou encore de la société Gaumont. L'accord conclu avec la sociétéProQuest, éditeur de bases de recherches historiques et culturelles, prévoit la numérisation de 70 000 livres anciens français datant de 1470 à 1700.

Project Gutenberg - free ebooks BnF et domaine public : désaccord majeur. Le petit lien du week-end sera donc une petite revue de liens sur le #fail de la semaine. Une incohérence totale, un abus manifeste, une hallucinante régression à terme. D'autres heureusement, ont pris le temps de l'analyse. L'article qui a tout déclenché. "Filippetti cautionne la commercialisation du domaine public" Actualitté. La réaction et la colère de deux "sages". La réaction et la mobilisation des défenseurs du domaine public et des biens communs. "Non à la privatisation du domaine public par la BnF" Déclaration commune de COMMUNIA, l’Open Knowledge Foundation France, La Quadrature du Net, Framasoft, Regards Citoyens, Veni Vidi Libri, le Parti Pirate, Libre Accès et SavoirsCom1 L'analyse aussi éclairante que mordante du Meastro Calimaq : "La privatisation du domaine public à la BnF : symptôle d'un désarroi stratégique." Une initiative parmi tant d'autres encore à inventer. "Les profs disent le domaine public".

Wikisource Numérisation à la BnF : Google et la British Library, plus respectueux Le ministère de la Culture a hier officialisé les accords passés par la BnF avec deux sociétés, dans le cadre des partenariats publics-privés. Il s'agit là d'assurer la numérisation de deux pans des documents du domaine public, dans des conditions douloureuses pour les utilisateurs. Et si pour l'heure, les intéressés tardent à réagir, les réactions ont été nombreuses suite à la publication de notre article. Philippe Aigrain Des commentaires ne devraient pas tarder, cependant, venant d'observateurs. Les institutions culturelles sont passées d'une situation dans laquelle elles se prenaient pour les détenteurs uniques du savoir et des technologies d'indexation à une situation de démission de leurs responsabilités à l'égard des choix techniques. Google plus respectueux, avec la British Library La situation est très simple, et tient en effet en quelques mots : la BnF, au travers de sa filiale BnF Partenariats, a conclu des accords pour la numérisation de 200.000 vinyles et 70.000 ouvrages.

UbuWeb BnF : Vendre le domaine public n'est pas le rôle de ses gestionnaires Le silence du ministère de la Culture a quelque chose... de prévisible. Alors que la BnF a annoncé que deux accords étaient signés pour la numérisation de 70.000 livres et 200.000 disques vinyles, d'aucuns y voient l'aboutissement d'un vieux projet porté par Bruno Racine, président de la BnF. Le successeur de Jean-Noël Jeanneney avait annoncé dans un livre, qui répondait à celui du précédent directeur, son intention de passer par les entreprises du Web pour assurer la numérisation. La BnF BigPilou, (CC BY-NC-ND 2.0) Le projet de numérisation pose de multiples questions. « On ne mesure pas le secteur culturel en termes de rentabilité », explique Hervé Le Crosnier, enseignant chercheur à l'université de Caen, spécialisé dans les technologies du web et la culture numérique. « Il semblerait plutôt que la valorisation du patrimoine soit effective quand les gens s'en servent. L'éditeur vend, pas le bibliothécaire Un risque réel pour l'édition des oeuvres L'enjeu alors ? Pour approfondir

Missions - le MOTif Le MOTif, observatoire du livre et de l’écrit en Ile-de-France, est un organisme associé de la Région Ile-de-France mis en place pour renforcer le lien entre les professions du livre et proposer des politiques publiques pertinentes, adaptées aux évolutions en cours. En complément des aides gérées par le service Livre de la Région, les professionnels ont souhaité disposer d’un espace de débat et d’un outil d’étude de l’économie et des mutations du secteur. Pour répondre à cette attente, Jean‑Paul Huchon, président de la Région Ile-de-France, a décidé, avec les élus régionaux, de créer le MOTif. Le MOTif propose : Le MOTif est une association loi 1901.

Non à la privatisation du domaine public par la Bibliothèque nationale de France ! L’association COMMUNIA, l’Open Knowledge Foundation France, Creative Commons France, La Quadrature du Net et SavoirsCom1 publient ce jour un communiqué dénonçant la signature par la BNF, le Commissariat aux investissements d’avenir et le ministère de la Culture et de la communication d’accords qui privatisent l’accès numérique à une part importante de notre patrimoine culturel. Les organisations Framasoft, Regards Citoyens, Veni Vidi Libri, le Parti Pirate, Libre Accès, Wikimedia France, Vecam, LiberTIC , PiNG, Floss Manuals francophone, le Front de Gauche du numérique libre et l’April ont souhaité apporter leur soutien à cette déclaration suite à sa publication. Paris, le 18 janvier 2013 — Le ministère de la Culture a annoncé hier la conclusion de deux accords, signés entre la Bibliothèque nationale de France et des firmes privées, pour la numérisation de corpus de documents appartenant pour tout (livres anciens) ou partie (78 et 33 tours) au domaine public. Rédacteurs du communiqué :

Les questions que se posent les jeunes journalistes Crédit: Flickr/CC/Pedroreyna Faut-il que je me spécialise sur un seul support? Dois-je savoir coder? Quel salaire puis-je espérer pour mon premier poste de journaliste? Voici quelques unes des questions que les étudiants en journalisme et les jeunes diplômés se posent le plus souvent. Tentatives de réponses avec l’aide de leurs futurs employeurs. #compétences Quelles compétences les employeurs recherchent-ils chez un jeune journaliste? La liste est longue. Quant à la maîtrise de l’anglais, ce n’est plus une option. S’ajoute à cela une couche d’agilité sur les outils numériques, presque considérée comme faisant partie des fondamentaux journalistiques. Le candidat idéal doit donc avoir plus d’une corde à son arc. Au rayon humain, cela va sans dire, enthousiasme bienvenu. Ne pas savoir faire ou utiliser des images, est-ce encore possible en 2013? Non. Dois-je savoir coder pour devenir journaliste? Non. #insertionprofessionnelle 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. #reseauxsociaux #remunération

La privatisation du domaine public à la BnF, symptôme d’un désarroi stratégique Vendredi, une déclaration commune a été publiée par La Quadrature du Net, SavoirsCom1, Creative Commons France, L’Open Knowledge Foundation France et Communia pour s’opposer aux partenariats de numérisation envisagés par la Bibliothèque nationale de France et validés par le Ministère de la Culture en début de semaine. Depuis, plusieurs organisations ont souhaité se rallier à ce texte : Framasoft ; Regards Citoyens ; Veni, Vivi, Libri ; Libre Accès, le Parti Pirate Français et Vecam. La déclaration sur le site de SavoirsCom1 Un large front se dessine pour refuser cette dérive vers une privatisation du domaine public en France, comme l’a dénoncée Philippe Aigrain sur son blog. Au-delà de cette sphère professionnelle, j’ai été particulièrement sensible aux témoignages postés par des professeurs et des enseignants, pour rappeler l’importance que revêt l’accès libre et gratuit en ligne aux oeuvres du domaine public pour leur métier. Les profs disent le domaine public. Like this:

On|Off Je n’ai pas assisté aux journées Couperin et, après avoir regardé quelques-unes des vidéos des interventions, je le regrette bien. Le livetweet a cependant été (très) conséquent, ce qui offre l’immense avantage de pouvoir profiter et des intervenant.e.s, et, pour partie, des réactions de la salle. Comme nombre de mes collègues, j’ai particulièrement été convaincu par l’exposé de Bernard Rentier, qui « convaincrait le diable » lui-même. Le modèle d’AO développé à l’université de Liège, ORBI, est en effet performant, respectueux du bien public et a contribué, en quelques années, à accroître considérablement la visibilité de la production scientifique de l’université de Liège et des chercheurs eux-mêmes. J’aimerais cependant en prendre le contre-pied et me faire, justement, l’avocat du diable. Argument n°1 (Didier, MdC en philosophie): « J’ai entendu dire que ce site de dépôt servirait à évaluer de manière quantitative le travail des EC. Argument n°2 (Pierre, IGR, SHS): « Archives ouvertes ?

La numérisation à la Bibliothèque nationale de France et les investissements d'avenir Quelques antécédents En décembre 2004, Google annonce son intention de lancer une très vaste bibliothèque numérique, calibrée à 15 millions de livres. L’annonce suscite enthousiasme ou stupéfaction, selon les milieux et les « bords ». Que l’on croit ou non à la validité – politique ou documentaire – de la « réplique » européenne à Google, le « défi » qu’avait lancé le moteur de recherche aura d’une certaine façon porté ses fruits. Même si elle peut impressionner par comparaison avec d’autres bibliothèques ou musées, l’ampleur de la numérisation à la BnF est pourtant très en deçà de ce qu’on peut estimer être ses besoins. En 2009, l’annonce du lancement de ce qu’on a d’abord appelé le « grand emprunt » a immédiatement suscité l’attention de la BnF. De l’emprunt national aux investissements d’avenir Un appel à partenariats Une grande partie de l’année 2010 est consacrée à diverses études qui permettent à la BnF d’étudier acteurs économiques du numérique et segments les plus porteurs.

Related: