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Marc Giget: «Il n’y a crise que s’il y a innovation»

Marc Giget: «Il n’y a crise que s’il y a innovation»
Docteur en économie du développement, Marc Giget estime qu’innovation et crise sont intimement liées. Au point que l’une entraîne l’autre, et vice-versa. Qu’est-ce qu’innover ? C’est dépasser sa nostalgie. L’innovation est-elle motivée par la compétition ? Pas forcément. En revanche, il est impossible d’arrêter la marche du monde. Pendant trente ans, on a tout misé sur les dirigeables. L’innovation provoque donc la crise… C’est directement lié. Après une longue période de maturation de la science, puis des techniques, c’est une phase de «synthèse créative» qui chasse ce qui existait. Qu’est-ce qui caractérise la période que nous vivons ? Le numérique révolutionne la communication. Si l’innovation provoque les crises, permet-elle aussi d’en sortir ? Oui, à condition de se recentrer sur les fondamentaux : se loger, se nourrir, se déplacer, etc. McDonald’s est né en pleine dépression post-1929, en offrant pour 25 cents un repas complet. Photo Julien Daniel.MYOP

Marc Giget : “Pour la première fois, des technologies sont en concurrence avec l’intelligence humaine” Comment définissez-vous l’innovation ? L’innovation, c’est intégrer le meilleur état des connaissances dans un produit ou un service créatif, pour aller plus loin dans la satisfaction des individus et de la société. Il y a là trois aspects. Celui de la connaissance d’abord, qui bouge à une vitesse folle. 15 000 nouveaux articles scientifiques sont publiés chaque jour. Arriver à les intégrer n’est pas simple. Comment les nouvelles technologies ont-elles transformé les processus d’innovation ? Le terme “nouvelles technologies” pose problème. Qu’est-ce que cela a apporté à l’innovation sociale ? Grâce à ces technologies, on arrive à connecter beaucoup plus de gens en même temps. Comment les organisations peuvent-elles améliorer leur utilisation des NTICI au profit de l’innovation sociale ? Les technologies sont importantes, mais il ne faut pas chercher tout le temps à être dans la dernière vague, car cela représente de gros investissements. Par Morgane Tual pour Youphil.com

The Dairy Barn, Redesigned Cornell's new barn makes cows (and humans) happy By Gregory Cerio on September 30, 2013 Photography by Mark Mahaney Nothing puts a sparkle in a young woman’s eyes like plowing up loads of liquid manure. The terms ‘Ivy League’ and ‘farm’ sound like odd companions, but Cornell’s relationship with farms, cows and soil runs deep. A concrete manifestation of Cornell’s commitment to food science and animal husbandry, the Teaching Dairy Barn has a symbolic value too, says Scott Erdy, a principal of Erdy McHenry Architecture, the Philadelphia-based firm that designed the structure. It performs that task admirably. The building sits atop a low ridge, adjacent to a stand of old-growth forest. ‘If I were a cow, I’d love to live here.’ The terms “Ivy League” and “farm” sound like odd companions, but Cornell’s relationship with farms, cows and soil runs deep. Unsullied by pigeons and starlings, the 185 Holsteins currently enrolled in the barn enjoy several superior amenities. So are the cows happy?

sustainable solutions, better lives | Ashden | Ashden Awards, sustainable and renewable energy in the UK and developing world Our vision is of a world where there is sustainable energy for all. But today 1.3 billion people lack access to modern forms of electricity. Some 3 billion – more than a third of the world’s population – cook on smoky inefficient stoves and fires, causing dangerous indoor air pollution which causes 4.3 million premature deaths every year. That's more than double the number of people who die from malaria and HIV/AIDS combined. With greenhouse gas emissions at record-breaking levels, urgent action is needed to mitigate climate change. Our mission We believe sustainable energy is the biggest challenge – and the biggest opportunity – of our time. Since our creation in 2001, our winners have transformed the lives of more than 79 million people in the UK and developing countries. Their inspiring stories show how, with ingenuity and determination, even the toughest challenges can be overcome. Together, they offer a vision of a better future for all.

Transformer une communauté en mouvement ; la méthode Harvey Milk Ce billet est une traduction de l’article d’Alex Hillman initialement publié sur DangerouslyAwsome. Alors que le concept de communauté prend de plus en plus de place dans la vie sociale et le business, il m’a parut intéressant d’en proposer une traduction française : My Name is Harvey Milk and I’m here to recruit you Voilà son cri de guerre. Ce weekend, je me suis posé pour regarder Milk, un documentaire sur la vie d’Harvey Milk, premier homme politique américain ouvertement gay. Le travail d’Harvey Milk pour les droits des homosexuels est intéressant en soit. La première action que va entreprendre Milk est modeste; il s’agit simplement de sortir de l’ombre. Lorsque vous organisez une communauté, la première chose à faire, c’est de ne pas rester seul. Dès lors que vous avez atteint une taille critique, que vous vous êtes entourés de partenaires actifs et passionnés, ne vous reposez pas sur vos lauriers. « Mais s’ils échouent ?

En Grèce, des jeunes inventent leur mode de vie Vlachia (Grèce), reportage Nikos Kontonikas et Yiannis Papatheodorou ont chacun grandi et vécu dans des villes, mais n’ont jamais vraiment aimé cela ni pensé qu’ils y resteraient. En août 2012, pour 20 000 euros, les deux amis achètent ensemble un hectare de terre qui n’a jamais connu d’occupation humaine. Pour y accéder, nous avons roulé trois heures depuis Athènes. Andréas vit ici depuis plusieurs années, désormais bien installé : deux maisonnettes en paille, une cuisine extérieure en argile, un potager qui les nourrit, lui et sa famille. Nikos a 28 ans. Pendant un an, les garçons ont vécu chez Andréas pour préparer leur terrain, qui est composé de parcelles de terre cultivable et de forêt, sur 10 000 mètres carrés de terrasses naturelles suivant le dénivelé de la montagne. Elle est creusée en plusieurs endroits, prête à recevoir les fondations de deux « chambres » de paille qui feront chacune vingt mètres carrés, à demi sur pilotis afin de créer des espaces de rangement. Ils rient.

Biodiversité agricole et sécurité alimentaire. Vavilov retrouvé ? Biodiversité agricole et sécurité alimentaire. Vavilov retrouvé ?Un colloque co-organisé par Farm et la Mission Agrobiosciences, en partenariat avec l’ENSAT et l’ENFA, et avec le soutien du Gnis. Le 17 septembre 2013, de 9h00 à 17h30 A l’Ecole nationale supérieure agronomique de Toulouse (INP-Ensat) Avenue de l’Agrobiopole, Auzeville-Tolosane (près de Toulouse)Inscription obligatoire (nombre de places limitées) avant le 10 septembre pour ceux qui déjeunent sur place et jusqu’au 13 pour les autres. Tarifs (comprenant le buffet) : 40 euros / 10 euros pour les étudiants et les chômeurs)Pour s’inscrire et voir le plan de situation, cliquer ICI Comment faire fructifier son héritage ? Cette journée sera également dédiée à la mémoire de Jean-Claude Flamant, président de la Mission Agrobiosciences, disparu en juin 2012. 9h00 - 9h30 - Accueil (Amphithéâtre de l’ENSAT) 9h30 - 10h00 - Ouverture du colloque et témoignage-hommage Grégory DECHAMP-GUILLAUME, directeur de l’Ensat Réaction Louise O.

Reçu de dons et association d'intérêt général Octobre 2017 Lorsqu'elle est reconnue comme étant d'intérêt général, une association peut délivrer des reçus de dons. C'est une notion avant tout fiscale qui ne doit pas être confondue avec la reconnaissance d'utilité publique d'une association, soumise à des règles plus strictes. Les avantages Le Code général des impôts ouvre le droit à une association reconnue d'intérêt général de délivrer des reçus de dons qui permettent au donateur de bénéficier d'une réduction d'impôt pour don d'un montant en principe égal à 66 % de la somme versée dans la limite de 20 % du revenu imposable. Pour bénéficier de la réduction d'impôt attachée aux dons, les contribuables doivent pouvoir justifier d'un reçu fiscal délivré par l'organisme bénéficiaire du versement. Les conseils d'Eric Roig, directeur-fondateur de droit-finances.net Les conditions La reconnaissance d'intérêt général d'une association est soumise à la réunion de plusieurs conditions : Les contrôles

Biodiversité : l'UE prône une « meilleure utilisation des ressources génétiques agricoles » (rapport) Pour sauvegarder son patrimoine génétique et sa biodiversité, l'UE doit aider les agriculteurs à remettre animaux et plantes traditionnels dans les champs et les assiettes, a plaidé le vendredi 29 novembre 2013 un rapport de la Commission européenne. La Commission fait valoir que la seule démarche de conservation des ressources génétiques agricoles, via des soutiens financiers à des paysans ou ONG assurant leur sauvegarde, n'est plus suffisante, alors que le modèle agricole dominant privilégie « les variétés et races très courantes, les monocultures et cultures monovariétales ». Elle prône la nécessité « d'accroître le bénéfice économique que les agriculteurs peuvent retirer de l'utilisation de variétés et races sous-employés ». « Faciliter l'accès aux marchés » de variétés traditionnelles Actuellement, seules les semences répertoriées dans le catalogue officiel européen peuvent être commercialisées. A télécharger : Le rapport de la Commission (en anglais)

Rencontres internationales Lascaux - Programme Durant cinq années, les chercheurs du programme européen Lascaux (principalement juristes, mais aussi économistes, géographes, historiens…) ont analysé les causes notamment juridiques de l’insécurité alimentaire dans le monde. Les 25, 26 et 27 novembre prochains, Lascaux présente des propositions pour contribuer à mieux nourrir l'Humanité. Ces propositions s'appuient sur la certitude qu’une amélioration de la sécurité alimentaire n’est possible que si les personnes sont mises au cœur du système agroalimentaire comme des lois et des traités internationaux qui le gouvernent : c’est tout l’enjeu de la « démocratie alimentaire ». Au menu de ces Rencontres internationales : des tables rondes, des expositions photos, des rencontres avec des associations locales, des conférences, des posters, des films avec débat… En présence de chercheurs, de représentants de la société civile et d’organisations internationales du monde entier. Faculté de droit, Campus du Tertre, salle 209

Heinz von Foerster Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Foerster. Heinz von Foerster in 1963, Biological Computer Laboratory, University of Illinois Biographie[modifier | modifier le code] Il émigre aux États-Unis en février 1949 et devient professeur à l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign. En 1958, il forme le Biological Computer Lab, pour étudier les similarités en termes cynernétiques entre la biologie et l'électronique. En 1976, von Foerster se lie au Mental Research Institute of Palo Alto lors de la deuxième conférence à la mémoire de Donald D. Dans le documentaire Das Netz, Heinz von Foerster, lui même précurseur de la cybernétique reconnaît qu’il est devenu métaphysicien après avoir été physicien en raison des nombreuses questions qui restent toujours en suspens. Il fut marié à Mai von Foerster. Travaux[modifier | modifier le code] Laboratoire pour un ordinateur biologique[modifier | modifier le code] Conférences Macy[modifier | modifier le code]

Odon Vallet : « Je n'avais pas le temps de dépenser cet argent » Historien, il a renoncé à son héritage pour monter une fondation aidant les étudiants. Entretien avec un érudit bien tranquille. Odon Vallet (Audrey Cerdan/Rue89) A 63 ans, Odon Vallet, spécialiste de l’histoire des religions et des civilisations, est aussi l’un des plus généreux mécènes d’Europe. D’où vient votre si rare prénom ? D’un père abbé de l’abbaye de Cluny, en Bourgogne, qui a vécu vers l’an 1000. Mon père venait de Château, un petit village proche. A contrario, votre mère était une aristocrate... Oui, mais déchue : sa famille a perdu toute sa fortune, en passant petit à petit d’un hôtel particulier à Paris à un trois-pièces. Votre père a fait fortune dans les assurances et vous étiez programmé pour le pouvoir en faisant de brillantes études : Sciences-Po, droit, ENA... pourquoi avoir choisi l’enseignement ? D’abord, je ne suis pas bon partout. Et la politique... A l’ENA, j’ai tout de suite compris que la politique n’était pas mon truc. Je ne suis pas assez dissimulateur. Non.

A Paris, un supermarché collaboratif veut rendre les bonnes choses accessibles à tous Ce n'est pas un loup, mais une louve qui est aux portes de Paris. Venue d'outre-Atlantique, elle couve une jolie portée d'idées coopératives pour développer un modèle de distribution alternatif pour bons produits locaux et pas chers. Rencontre avec ses instigateurs. La passion des bonnes choses Tom, Brian et Maëlanne - 5 novembre 2013 - Photo: @SoAnn Brian Horihan vient du Minnesota, et Tom Boothe de l’Indiana. Brian a lui aussi fait du cinéma, tout en s'intéressant au jardinage, à l’agriculture, aux potagers urbains, aux coopératives... « Ni Tom ni moi ne venons de familles riches, on vient des lower middle class, on ressentait le besoin de trouver un lieu où l'on peut acheter les produits bons et pas chers », souligne-t-il pour expliquer comment a germé en eux l'idée de créer à Paris un supermarché coopératif. Trouver un bon équilibre de valeurs L'idée, simple, consiste à créer un espace de vente de bons produits pas chers. A Paris, La Louve ouvrira ses portes dans le 18e arrondissement.

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