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Une bibliographie : pourquoi ? Comment ? [2/2]

Une bibliographie : pourquoi ? Comment ? [2/2]
[Dans un précédent billet – “Mais par où vais-je bien pouvoir commencer ?” – trois exercices permettant de bien démarrer ont été évoqués : chercher des définitions ; établir une bibliographie de travail ; procéder à une première prospection de sources. Chacune de ces activités doit faire l’objet de billets spécifiques Sur Devenir historien-ne. Après les définitions provisoires et la première partie du billet sur la bibliographie qui a été publiée le 25 octobre, en voici la suite (et fin), co-écrite par Amaury Catel et Sophie Cinquin] La bibliographie est un travail constant C’est l’une des choses les plus importantes, à ne perdre de vue en aucun cas : le document bibliographique s’élabore dans la durée, il accompagne en temps réel l’avancée de votre recherche, des toutes premières lectures effectuées jusqu’à la rédaction finale du mémoire. La bibliographie implique une organisation de la lecture Et quel en serait l’intérêt ? La bibliographie est un outil intellectuel de la recherche

À quoi sert une note en bas de page ? Dans le cadre de tous les enseignements qu’il m’a été donné de dispenser, la note en marge que j’ai probablement écrite le plus souvent était “référence à ajouter en note”. Un billet précédent a proposé quelques conseils sur la façon d’écrire une référence à un article, un chapitre ou un ouvrage… Si un prochain billet fera bientôt le point sur l’intérêt de la bibliographie, il m’a semblé utile de commencer ici par évoquer le rôle des notes de bas de page. Étayer son propos C’est un principe de base du métier d’historien : il faut étayer son propos. Cela signifie qu’aucune information ne doit être orpheline ; toutes les sources – de première ou seconde main – doivent être indiquées dans les notes de bas de page. La citation de Marc Bloch qui suit est un peu longue, souvent citée, mais elle mérite (comme l’intégralité de l’ouvrage dont elle est tirée d’ailleurs…) d’être lue, relue et méditée : Plus concrètement : Rendre à César… Par exemple : Émilien Ruiz More Posts - Website Imprimer ce billet

Comment utiliser les Mémoires d’Ancien Régime ? Mémoires de Marguerite de Valois (édition de 1629) Mémoires. Ce terme masculin, pluriel, avec une majuscule, caractérise une écriture de soi rétrospective et constitue un témoignage posthume légué à la postérité, un appel à des juges inconnus et désintéressés. Étudier ces textes est une entreprise captivante. Ils constituent des recueils quasi inépuisables de ressources pour le chercheur qui, en les lisant, se place au cœur même de la vie de ces hommes – et ces femmes – qui jouèrent un si grand rôle dans le royaume de France. Pourtant, étudier ces morceaux d’histoire, fourmillant d’idées, de personnages, d’anecdotes, représente un travail minutieux et nécessite une attention particulière. Un intérêt renouvelé Après une période d’engouement spectaculaire pour les Mémoires au XIXe siècle, entrainant l’émergence de quelques importantes séries de publication, l’intérêt pour ces textes s’est étiolé. Les Mémoires, un témoignage de son temps Scruter le texte Écouter le mémorialiste

Pourquoi s’intéresser à l’historiographie ? Histoire, anthropologie et ethnohistoire Portrait Roger Chartier : Traces, pratiques de l'écrit, pratiques de l'histoire - Circé. Histoires, Cultures & Sociétés Votre dernier livre Cardenio entre Cervantes et Shakespeare raconte l’histoire d’une pièce perdue. Vous indiquez que la connaissance de cette pièce est assez restreinte et se résume à « une trace, un titre, un auteur ». Cette pièce a pour trame une nouvelle insérée dans Don Quijote. Elle n’a été représentée que deux fois en 1613 et attribuée tardivement à Shakespeare. Elle est redécouverte par un libraire londonien en 1643, qui souhaitait publier des pièces de théâtre à un moment très particulier et peu propice à l’expression culturelle, celui de la « Première Révolution Anglaise ». Portrait de Roger Chartier : Ecriture... par Revuecirce Ce dernier livre est différent de vos autres études : au lieu de travailler sur des sources existantes, matérielles et palpables, vous faites de l’absence de source votre matière première. Portrait de Roger Chartier : La trace et... par Revuecirce Portrait Roger Chartier : Les pratiques de la... par Revuecirce Portrait Roger Chartier par Revuecirce

Carlo Ginzburg ou la polyphonie de l’histoire Deux recueils d’articles de l’historien italien Carlo Ginzburg, récemment traduits en français, prolongent sa réflexion sur la spécificité de l’histoire, démarche de vérité fondée sur des traces, qui se fraie un chemin entre le faux et le fictif. Recensés : Carlo Ginzburg, Le Fil et les traces. Vrai faux fictif, traduit par Martin Rueff, Lagrasse, Verdier, coll. « Histoire », 2010, 537 p. Carlo Ginzburg, Mythes emblèmes traces. Livre après livre, Carlo Ginzburg poursuit sa construction de l’histoire à travers une œuvre dont la singularité s’affirme chaque fois plus éclatante, en même temps qu’elle s’accompagne d’une réflexion générale qui reconduit le lecteur vers les grandes questions de notre époque. Comme chez Auerbach et Momigliano, juifs comme lui, et qui connurent également les persécutions, la quête de Ginzburg laisse deviner la tension personnelle qui l’anime. Contre le néo-scepticisme historique Entre histoire et littérature La littérature comme l’histoire sont des constructions.

Michel de Certeau ➜Recherche avancée Accueil La Bib. idéale des sc. humaines Chapitre Raccourcis Voir aussi Sur un sujet proche La Bibliothèque idéale des sciences humaines Alertes e-mail Veuillez indiquer votre adresse e-mail pour recevoir une alerte sur les parutions . Voir un exemple Chapitre précédent Pages 78 - 78 Chapitre suivant Pour citer cet article Véronique BEDIN et Martine FOURNIER (dir.), « Michel de Certeau », La Bibliothèque idéale des sciences humaines, Editions Sciences humaines, 2009. Disciplines Outils Mon Cairn.info English

Pour une théorie de la note de bas de page | Histoires à lunettes «Regardez là. Regardez la date de publication. Bon, vous voyez contre qui c’est dirigé maintenant ?» Il y a quelques jours j’ai eu avec mon directeur de thèse un cours assez particulier. Un cours de note de bas de page. «Je ne sais pas…»«Il faut vous cultiver un peu plus. La note de bas de page, c’est cette présence en bas de la page qui différencie un texte lambda d’un texte scientifique au premier coup d’oeil. C’est cette présence parfois écrasante aussi, j’ai de très mauvais souvenirs des éditions critiques de certains grands romans où les notes dépassaient allègrement la moitié de la page et perturbaient ma lecture simple en permanence. Au delà d’un certain seuil, vous êtes atteint d’érudition : pensez à consulter C’est surtout un des espaces où se jouent les rapports de force entre chercheurs. Loïc aurait dû utiliser la note de bas de page. Ou comment certains désespèrent avec leur notes de bas de page - L’infamie des bas-fonds du texte. - L’absence coupable. Like this:

Séminaire international des jeunes dix-huitiémistes - La face cachée des Lumières : libres penseurs, hérétiques, espions La Société internationale d'étude du dix-huitième siècle (SIEDS) sollicite des contributions de chercheurs se rattachant à tous les domaines de la recherche dix-huitiémiste dans le cadre d'un Séminaire international d'une semaine. D'abord connu sous le nom de Séminaire Est-Ouest, cet événement réunit chaque année des jeunes chercheurs provenant de plusieurs pays. En 2013, cette rencontre aura lieu à Gotha et sera co-organisée par la Société nationale allemande d'étude du dix-huitième siècle. Le Séminaire se déroulera du lundi 26.8. au vendredi 30.8. 2013 à Gotha. Cette année, la problématique générale du Séminaire est la suivante : La face cachée des Lumières : libres penseurs, hérétiques, espions Qu’ont en commun au XVIIIe siècle libres penseurs, alchimistes, hérétiques, criminels, faussaires, espions, magiciens et membres de sociétés secrètes ? La question de la clandestinité au XVIIIe siècle diffère sensiblement de celle au XVIe ou au XVIIe siècle. 1. 2. 3. Lectures recommandées : Prof.

IRCL : Accueil Genèse des corpus littéraires à l’âge classique Genèse des corpus littéraires à l’âge classique Journée d’étude des jeunes chercheurs organisée par le CELLF-17e-18e Paris Sorbonne Date limite : 31 mars 2013 Comment se constitue l’œuvre donnée à lire au public ? L’histoire de l’édition et, plus précisément, la genèse des corpus littéraires qui s’élaborent ainsi à partir du XVIe siècle, s’avère un axe de recherche porteur pour les doctorants qui travaillent sur des textes dont l’histoire éditoriale est souvent révélatrice des enjeux de leur production, de leur réception et de leur inscription dans le champ littéraire. Nous invitons donc les jeunes chercheurs à renouer avec la tradition érudite de la recherche des sources éditoriales, le travail de connaissance et de comparaison des éditions et à nourrir ainsi notre réflexion sur l’histoire éditoriale, en constante évolution déjà sous l’ancien régime, et sur la constitution matérielle et symbolique des corpus dont nous avons hérité. - le discours éditorial - le discours de la censure

Rêves, soins et médecine en Grèce Dreams, Healing, and Medicine in Greece From Antiquity to the PresentSteven M. Oberhelman is Professor of Greek and Latin and Faculty Cornerstone Fellow of Liberal Arts, Texas A&M University, USA Hardcover: 290 pages Éditeur: Ashgate Pub Co; New edition édition (28 avril 2013) Langue: English ISBN-10: 1409424235 ISBN-13: 978-1409424239 This volume centers on dreams in Greek medicine from the fifth-century B.C.E. Hippocratic Regimen down to the modern era. Points aveugles de la nature, La rationalité scientifique médiévale face à l'occulte, l'attraction magnétique et l'horre Ce livre vise à mettre en évidence la profonde rationalité de la pensée scientifique scolastique du Moyen Âge - plus précisément du XIIIe au milieu du XVe siècle -, voire son véritable rationalisme, à partir de l'étude détaillée, articulée et comparée de trois questions qui furent autant de défis pour elle : l'occulte naturel, c’est-à-dire les propriétés occultes par lesquelles on expliquait des phénomènes inexplicables par l’agencement des qualités premières (chaud, froid, sec et humide), l’attraction magnétique qui semblait contrarier l’axiome aristotélicien selon lequel, dans tout mouvement, ce qui meut et ce qui est mû sont en contact, et l’« horreur du vide » qui faisait que la nature était amenée à contredire ses processus ordinaires pour éviter toute formation de vide dans un monde qu’Aristote avait voulu plein. Support Livre broché Nb de pages 656 p. Index . Bibliographie . Référence 46094 Date de publication du format 12 avril 2013 Nombre de pages de contenu principal 656

Les batailles nocturnes : Sorcellerie et rituels agraires aux XVIe et XVIIe siècles: Amazon.fr: Carlo Ginzburg, Giordana Charuty

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