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Classification phylogénétique

Classification phylogénétique
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette classification est principalement fondée sur les méthodes de la cladistique, méthode établie en 1950 par Willi Hennig[1]. Cette méthode révolutionna ainsi toute la systématique à partir de la fin des années 1960. L'analyse cladistique qui sert de base à l'établissement de cette classification considère les caractères à toutes les échelles à valeur égale : les caractères macroscopiques et microscopiques issus de l'anatomie comparée et de l'embryologie, les caractères moléculaires[2] issus de la biochimie et de la biologie moléculaire, ainsi que les données apportées par la paléontologie. Principes[modifier | modifier le code] « Erreurs » induites par la classification classique[modifier | modifier le code] Comparaison entre classifications classique et phylogénétique. La classification traditionnelle n'a pas pour fonction de retracer la parenté et l'évolution des espèces. Méthodes[modifier | modifier le code]

Cladistique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Exemples de cladogrammes Corpus théorique[modifier | modifier le code] Willi Hennig (1972) La cladistique cherche à établir les relations de parenté entre les taxons, sur la base d'un partage d'états de caractères considérés pertinents (états dits apomorphes, par opposition aux états plésiomorphes qui sont des états partagés mais supposés non-pertinents pour regrouper les taxons). Cette théorie a été présentée dans les années 1950 par l'entomologiste allemand Willi Hennig. Concepts importants de la cladistique[modifier | modifier le code] Le clade comme unité de classification[modifier | modifier le code] La cladistique reconnaît une unité de classement bien particulière, le clade. Un clade peut aussi être défini comme un ensemble d'organismes phylogénétiquement plus proches les uns des autres qu'ils ne le sont d'aucun autre organisme. Par définition le taxon est l'unité des classifications scientifiques du vivant. Exemple de cladogramme.

Évolution (biologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En biologie, l'évolution est la transformation des espèces vivantes qui se manifeste par des changements de leurs caractères génétiques et morphologiques au cours des générations. Les changements successifs peuvent aboutir à la formation de nouvelles espèces. La théorie de l'évolution est une explication scientifique de la diversification des formes de vie qui apparaissent dans la nature. Cette diversification depuis les premières formes de vie est à l'origine de la biodiversité actuelle. L'idée d'évolution est très ancienne et peut déjà se trouver chez certains philosophes de l'Antiquité (Lucrèce, 98-54 av. Avec la découverte de la génétique par Mendel la théorie de l'évolution s'est peu à peu affinée[3]. La théorie de l'évolution est appliquée et étudiée dans des domaines aussi divers que l'agriculture, l'anthropologie, la biologie de la conservation, l'écologie, la médecine, la paléontologie, la philosophie, et la psychologie.

Dernier ancêtre commun universel Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un arbre phylogénétique reliant tous les grands groupes d'organismes vivants au dernier ancêtre commun universel. Ce graphique est dérivé de séquences d'ARN ribosomique données. Le dernier ancêtre commun universel ou DACU[1] est le plus récent organisme (datant d'environ 3,5 à 3,8 milliards d'années)[2][3] dont sont issues l'ensemble des espèces vivants actuellement sur Terre. Description[modifier | modifier le code] tous les êtres vivant actuellement en descendent ;chacune de ses deux cellules filles a au moins un descendant vivant aujourd'hui (sans quoi une des cellules filles est en fait le LUCA réel). LUCA ne doit pas être confondu avec le premier organisme vivant. Le problème de la phylogénie à la racine du vivant est ainsi la question de savoir si les eucaryotes et les archées descendent de l'une des deux cellules filles de LUCA, et les bactéries de l'autre, ou si c'est une autre combinaison. Désignation[modifier | modifier le code]

Gradualisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette page d’homonymie répertorie les différents sujets et articles partageant un même nom. Le gradualisme peut faire référence : ↑ France. Ministère de l'information, France. Direction de la documentation, Notes et études documentaires, Numéros 4875 à 4879, La Documentation Française, 1988, page 60↑ Wladimir Andreff, Economie de la transition : La transformation des économies planifiées en économies de marché, Bréal, 2007, page 89↑ J. Taxon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En taxinomie, un taxon [taksɔ̃] (du grec τάξις / taxis, « placement », « mise en ordre » ; pluriel grec taxeis, pluriel français taxons) est une entité conceptuelle qui est censée regrouper tous les organismes vivants possédant en commun certains caractères taxinomiques ou diagnostiques bien définis. On voit donc, conformément aux définitions classiques de Simpson et de Mayr, qu'un taxon est un ensemble d'individus réels, et non un regroupement d'entités purement théoriques.[réf. nécessaire] Exemple : le taxon (la sous-espèce) désigné(e) sous le nom Canis lupus familiaris englobe la totalité des chiens domestiques. L'espèce constitue le taxon de base de la classification systématique. Plus le rang du taxon est élevé et plus le degré de ressemblance (le nombre de caractères qu'ils ont en commun) des individus concernés (Plantes, animaux, Champignons, bactéries, Chromistes) est faible, et inversement. Sur les autres projets Wikimedia :

Monophylie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La monophylie, du grec monos « seul » et phulon « tribu », est la caractéristique d'un groupe qui contient l'espèce souche dont descendent tous ses membres. Controverse[modifier | modifier le code] Deux écoles de taxonomie s'affrontent sur le sens exact à attribuer à la monophylie. Pour les cladistes, le terme de monophylie doit obligatoirement inclure tous les descendants de l'ancêtre commun (Hennig 1966)[2], ce qui en fait un synonyme de holophylie. Cette situation a malheureusement pour conséquence que le terme monophylétique est ambigu hors contexte. Signification évolutive[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code] ↑ George Gaylord Simpson, 1961. Voir aussi[modifier | modifier le code] Termes dérivés : Concepts associés : Portail de l’évolution

Portail:Origine et évolution du vivant Bienvenue à tous sur ce portail entièrement consacré à l'origine et à l'évolution de la vie ! Mais au fait... Qu'est-ce exactement que la vie (biologique) ? Quand et comment cet ensemble si complexe de réactions chimiques s'est-il mis en place sur Terre (origines de la vie) ? De semblables phénomènes peuvent-ils exister ailleurs, dans le système solaire ou plus loin, dans la Galaxie et l'Univers ? Participez activement au développement de ce sujet (voir le projet associé, ainsi qu'une orientation bibliographique sur l'origine et l'évolution du vivant) !...

Forme transitionnelle Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une forme transitionnelle est une espèce vivante ou fossile qui présente une mosaïque de caractères de deux autres espèces ou groupes d'espèces. Selon la grande majorité des évolutionnistes actuels[1], cette expression est à bannir comme le sont « chaînon manquant » ou « maillon ». L'image d'un hypothétique « chaînon manquant » reste toutefois très populaire et est couramment utilisée dans les médias, notamment lors de découvertes de nouvelles espèces fossiles (cf. par exemple Pierolapithecus catalaunicus ou plus récemment Darwinius masillae). Évolution humaine[modifier | modifier le code] Schéma stéréotypé (et erroné) de la « transition homme-singe ». Une image courante dit que « l'homme descend du singe ». Cette conception gradualiste qui verrait les animaux s'élever progressivement vers l'espèce humaine au cours de l'évolution est aujourd’hui abandonnée. La théorie actuelle dominante présente une évolution plus buissonnante que linéaire.

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