La France révolutionnaire
Les premiers gouvernements L'Abolition des privilèges La prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, avait mis fin à l'autorité royale, très vite l'engrenage révolutionnaire se mit en place. La dévastation des châteaux dans toute la France fût un prétexte valable pour supprimer la féodalité. La Constitution de 1791 L'Assemblée des députés de 1789 se trouve maintenant le rôle d'Assemblée Constituante, elle doit élaborer une nouvelle constitution pour la France et poursuivre la mise en place de réformes. Allégorie de la constitution de 1791 Tenant à sa main gauche la Charte constitutionnelle et à sa main droite un pique surmonté du bonnet phrygien, la Constitution fait face au peuple et à la garde nationale. Les réformes de la Constituante L'administration est bouleversée par la suppression des provinces au profit de 83 départements subdivisés en districts et cantons et attribués d'un chef-lieu. La France et ses 83 départements en 1790 (Centre historique des Archives nationales) La Terreur
La France sous Napoléon
La France sous le Consulat Un État à réformer C'est sous Napoléon que la France connut d'importantes réformes qui contribuèrent à forger l'identité du pays à la suite de la Révolution, et font de lui un des pères de nos institutions. Après la Révolution, les Français ont obtenu de nouvelles libertés, et acquis l'égalité civile. Libérés du joug féodal et des prélèvements du clergé (dîme), les paysans restaient sous l'influence de bourgeois, qui s'enrichissaient et constituaient de grandes propriétés. La Constitution du Consulat Napoléon commença par promulguer la Constitution de l'an VIII, le pouvoir exécutif est principalement attribué au Premier Consul, qui réduisait à peu de chose les fonctions des deux autres (Cambacérès et Lebrun qui remplacent Sieyès et Ducos). Les trois Consuls : Cambacerès, Bonaparte et Lebrun - par Vengorpe (Bibliothèque Nationale, Paris) L'organisation du Régime Les agents de Bonaparte (préfets et juges) Napoléon et la science Les grandes mesures du Consulat
Le printemps des peuples : la propagation de la liberté, 1848 - Histoire
Bucarest, Révolution de 1848 Costache Petrescu© Le formidable ébranlement qui secoue le monde arabe, depuis quelques mois, a suscité presque aussitôt chez les historiens et chez les citoyens soucieux de resituer l’inattendu dans la longue durée des forces souterraines, l’envie ardente de comparaisons avec d’autres temps. On s’est mis en quête, un peu partout, de moments lumineux où l’esprit de liberté a gagné semblablement, de proche en proche, de pays en pays, selon un processus d’imitation bienheureuse. Divers commentateurs ont évoqué l’émancipation des démocraties populaires, à l’est de l’Europe, après la chute du mur de Berlin. Jean-Claude Caron est professeur à l’université Blaise Pascal de Clermont Ferrand, président d’honneur de la Société d’histoire de la Révolution de 1848. Programmation sonore 1. (disque, La Voix des Nôtres DR577, repris sur l'Anthologie sonore du socialisme. 2. 3. 4. 5. 6.
L'esclavage du XVIIème au XIXème siècle
Les arguments des esclavagistes Pour les esclavagistes, l'esclavage était indispensable au grand commerce international. De plus, ils soulignaient que l'esclavage existait déjà en Afrique. Les esclavagistes, qui prenaient les Africains pour de « grands enfants », soutenaient que les esclaves accédaient, grâce à eux, à la civilisation, car ils les convertissaient [de force] au christianisme. Enfin, en les réduisant en esclavage, ils leur permettaient, selon eux, d'échapper aux nombreuses guerres tribales d'Afrique. Les quakers, les premiers abolitionnistes aux États-Unis Les quakers, connus en France sous le nom de la Société des amis, étaient un groupe de protestants. Les premières abolitions dans les États du nord des États-Unis En 1777, l'esclavage est interdit dans les États du Nord suivants : Vermont, Massachussetts, New Hampshire, Pennsylvanie, Rhodes Island, Connecticut. Les courants abolitionnistes en Grande-Bretagne Les courants abolitionnistes en France Les deux abolitions en France