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Jeux de princes, jeux de vilains

Jeux de princes, jeux de vilains
Mémoire et miroir de la société On a dit parfois que les jeux précipitent – au sens chimique du terme – l’air du temps ou qu’ils forment un miroir de la société qui les pratique. Plus que cela, ils sont avant tout une mémoire. Mémoire et miroir, les jeux sont reçus d’une certaine façon par l’opinion, réception qui n’est pas étrangère à leur statut dans la société. L'image d'une société hiérarchisée Ainsi en va-t-il du jeu d’échecs, qui fonde une distinction claire entre les pièces nobles, lesquelles bénéficient de possibilités de mouvement étendues, et les pièces populaires, pour lesquelles la liberté de mouvement est réduite et qui n’ont pas de perspectives d’ascension sociale, hormis l’hypothétique promotion du pion, déjà attestée au Moyen Âge. Related:  5PAC

Choses lues, choses vues Le livre dépositaire d'une connaissance à ruminer ou simplement à conserver Alors que, dans le monde antique, la lecture se pratiquait dans les jardins ou sous les portiques, et que l'écrit se déployait sur les places et dans les rues, multipliant les occasions de lire, l'Occident du haut Moyen Âge ne connaît plus la lecture que dans le secret des églises, des cellules, des réfectoires, des cloîtres, des écoles religieuses, ou, parfois, à la cour du prince. Qui plus est, cette lecture se limite le plus souvent aux Écritures et à des textes d'édification spirituelle. C'est seulement dans les lieux ecclésiastiques et les monastères que fleurissent les poèmes à la gloire des livres, des bibliothèques et de la lecture. Le passage de la lecture à voix haute à la lecture murmurée ou silencieuse

Les jardins qui soignent Par Christelle Strub Publié le 1er octobre 2010 Lieu de production ou de loisir, le jardin peut également soigner grâce aux plantes qui y sont cultivées, aux promenades digestives qu’il offre aux curistes des stations thermales, à l’éveil des sens qu’il suscite chez des personnes atteintes de handicap ou de troubles psychiques. Les jardins de plantes médicinales De l’Antiquité à l’essor de l’industrie chimique à la fin du XIXe siècle, les populations européennes se soignaient par les plantes. Dans notre imaginaire, ces jardins de simples sont souvent associés à l’époque médiévale. Parmi les sources disponibles pour connaître les plantes cultivées au Moyen Âge, citons : Le Capitulare de villis vel curtis imperii de Charlemagne (vers 795), qui dresse une liste des quatre-vingt neuf espèces de plantes à cultiver dans les jardins de la Couronne à travers l’empire. Il n’existe plus aucun jardin de l’époque médiévale en Alsace. Le jardin monastique d’Eschau L'origine du jardin Localisation V. V.

L’art roman : histoire, hommes et culture : le monde monastique et le rôle de Cluny. Par Georges Brun Publié le 21 décembre 2013 L'abbaye, un rôle capital Les abbayes et monastères sont le véritable fer de lance de cette renaissance de l’Eglise au XIè siècle et les foyers d’épanouissement de l’art roman. À partir du VIIIè siècle, les abbayes, dirigées par un abbé (de l’araméen passé au grec ecclésiastique « abba », «père»), se développent selon la règle édictée par saint Benoît de Nursie (480-547), le père du monachisme occidental, fondateur du Mont-Cassin et de l’ordre bénédictin, règle qui sera réformée par Benoît d’Aniane (750-821). Plan de l’abbaye cistercienne de Noirlac dans le Cher (1150-1180). L'église abbatiale L’église abbatiale, monastique ou prieurale varie par ses dimensions et par son plan, suivant les ordres et suivant son importance. Plan d'une église abbatiale avec ses diverses parties. Quelques plans d'églises abbatiales cisterciennes. Le cloître Bâtiments à l'est Bâtiments au sud Autres bâtiments Cluny, le fer de lance Les débuts : Les abbés et leur oeuvre :

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