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Jeux de princes, jeux de vilains

Jeux de princes, jeux de vilains
Mémoire et miroir de la société On a dit parfois que les jeux précipitent – au sens chimique du terme – l’air du temps ou qu’ils forment un miroir de la société qui les pratique. Plus que cela, ils sont avant tout une mémoire. Mémoire et miroir, les jeux sont reçus d’une certaine façon par l’opinion, réception qui n’est pas étrangère à leur statut dans la société. L'image d'une société hiérarchisée Ainsi en va-t-il du jeu d’échecs, qui fonde une distinction claire entre les pièces nobles, lesquelles bénéficient de possibilités de mouvement étendues, et les pièces populaires, pour lesquelles la liberté de mouvement est réduite et qui n’ont pas de perspectives d’ascension sociale, hormis l’hypothétique promotion du pion, déjà attestée au Moyen Âge. Related:  5PAC

Choses lues, choses vues Le livre dépositaire d'une connaissance à ruminer ou simplement à conserver Alors que, dans le monde antique, la lecture se pratiquait dans les jardins ou sous les portiques, et que l'écrit se déployait sur les places et dans les rues, multipliant les occasions de lire, l'Occident du haut Moyen Âge ne connaît plus la lecture que dans le secret des églises, des cellules, des réfectoires, des cloîtres, des écoles religieuses, ou, parfois, à la cour du prince. Qui plus est, cette lecture se limite le plus souvent aux Écritures et à des textes d'édification spirituelle. C'est seulement dans les lieux ecclésiastiques et les monastères que fleurissent les poèmes à la gloire des livres, des bibliothèques et de la lecture. Le passage de la lecture à voix haute à la lecture murmurée ou silencieuse

Lexique illustré du costume médiéval Références: Images tirées de l'Encyclopédie médiévale de Violet-Leduc (voir section 10) Aube, n.f. Sorte de tunique blanche à manches qui était portée dans les premiers siècles du moyen-âge par les clercs et les laïques mais qui dès le 13e siècle, devint populaire et ne fut plus considérée que comme vêtement sacerdotal. Aumonière, n.f. Petit sac avec coulants (cordons) ou fermoirs, qu'on pendait à la ceinture et qui contenait les objets dont on se servaient habituellement, comme de la monnaie. Aumusse, n.f. Mantelet descendant jusqu'au bas des reins muni d'un capuchon, originellement destinée à préserver les religieux du froid pendant les offices de nuit. Bache, n.f. Caleçon à l'usage des femmes, utilisé également par les hommes à partir du 14e siècle. Bliaut, n. m. Robe de dessus, longue, tenant à un justaucorps ou corset, commun aux hommes et aux femme et en usage du 11e au 13e siècle. Bourse, n.f. Petit sac destiné à contenir des pièces d'argent. Bouton, n.m. Braies, n.f. Bulle, n.f.

Les jardins qui soignent Par Christelle Strub Publié le 1er octobre 2010 Lieu de production ou de loisir, le jardin peut également soigner grâce aux plantes qui y sont cultivées, aux promenades digestives qu’il offre aux curistes des stations thermales, à l’éveil des sens qu’il suscite chez des personnes atteintes de handicap ou de troubles psychiques. Les jardins de plantes médicinales De l’Antiquité à l’essor de l’industrie chimique à la fin du XIXe siècle, les populations européennes se soignaient par les plantes. Dans notre imaginaire, ces jardins de simples sont souvent associés à l’époque médiévale. Parmi les sources disponibles pour connaître les plantes cultivées au Moyen Âge, citons : Le Capitulare de villis vel curtis imperii de Charlemagne (vers 795), qui dresse une liste des quatre-vingt neuf espèces de plantes à cultiver dans les jardins de la Couronne à travers l’empire. Il n’existe plus aucun jardin de l’époque médiévale en Alsace. Le jardin monastique d’Eschau L'origine du jardin Localisation V. V.

Alimentation et hygiène de vie au Moyen Âge - Article pathologie : furoncles, barthélemy l'Anglais, Livre de Propriétés des Choses, enluminure fin XVe siècle © BnF Alimentation et hygiène de vie doivent suivre l’alternance des jours « gras » et jours « maigres » du calendrier religieux, et le « Vivre en bon chrétien » définit ici la bonne mesure entre besoins du corps et salut de l’âme. La viande, perçue comme liée au péché de chair, est interdite les jours maigres. De même, aliments à base de graisses animales, œufs et laitages, le sont pendant le Carême.

L’art roman : histoire, hommes et culture : le monde monastique et le rôle de Cluny. Par Georges Brun Publié le 21 décembre 2013 L'abbaye, un rôle capital Les abbayes et monastères sont le véritable fer de lance de cette renaissance de l’Eglise au XIè siècle et les foyers d’épanouissement de l’art roman. À partir du VIIIè siècle, les abbayes, dirigées par un abbé (de l’araméen passé au grec ecclésiastique « abba », «père»), se développent selon la règle édictée par saint Benoît de Nursie (480-547), le père du monachisme occidental, fondateur du Mont-Cassin et de l’ordre bénédictin, règle qui sera réformée par Benoît d’Aniane (750-821). Plan de l’abbaye cistercienne de Noirlac dans le Cher (1150-1180). L'église abbatiale L’église abbatiale, monastique ou prieurale varie par ses dimensions et par son plan, suivant les ordres et suivant son importance. Plan d'une église abbatiale avec ses diverses parties. Quelques plans d'églises abbatiales cisterciennes. Le cloître Bâtiments à l'est Bâtiments au sud Autres bâtiments Cluny, le fer de lance Les débuts : Les abbés et leur oeuvre :

Grands banquets médiévaux - Article Préparer une salle Les grandes dates du calendrier chrétien (Noël, Pâques, la Pentecôte...) ou les événements familiaux (mariage, baptême...) fournissent de nombreuses occasions d’organiser un banquet. Le roi et les princes en profitent pour impressionner leurs invités par un étalage de luxe. Les murs de la salle choisie pour la réception sont parés des plus belles tapisseries. Dans un coin, un dressoir accueille les plus somptueuses pièces d’orfèvrerie du service de La boisson: gourdes, aiguières et bassins. À table! On dresse La table devant la cheminée, en posant une planche sur des tréteaux, le tout recouvert d’une nappe blanche. S’il est roi ou prince, une nef de table sera posée devant lui. Un spectacle permanent Les maîtres queux ont préparé des plats extraordinaires présentés avec art pour éblouir les convives. L’écuyer tranchant, muni de son bâton, ordonne aux pages d’apporter les plats qui seront tous disposés sur la table.

Moyen Âge : Contes et romans populaires - Article Quelques grandes épopées ou légendes, populaires au Moyen Âge et ayant atteint aujourd’hui un statut mythique. Beowulf. : Poème épique anglo-saxon, probablement écrit au VIIIe siècle, qui raconte les combats du guerrier Beowulf, et qui a inspiré J.R.R. Tolkien pour son roman Le Seigneur des anneaux en 1954-55. La Chanson de Roland Le conte du Graal. : Geoffroy de Monmouth écrit en 1133 une Vie de Merlin, puis Chrétien de Troyes son Perceval ou le conte du Graal en 1180. Tristan et Iseut Le poème du Cid La Chanson des Nibelungen Le Roman de Renart. Le Roman de la Rose Robin des Bois. Le Decameron Lancelot embrassant Guenièvre, peinture de Lancelot du Lac par Michel Gonnot, XVème siècle © BnF Films inspirés de légendes du Moyen Âge 1938 Les aventures de Robin des bois de Michael Curtiz 1957 Le Septième Sceau.

Qu’est-ce que la féodalité ? La féodalité est, à l’origine, un système politique reposant sur le fief, une terre ou un bien immobilier concédé par un suzerain à son vassal, lequel est tenu en échange de lui fournir foi et hommage. Plus qu’une délégation de pouvoir, la féodalité est de fait un système de redistribution et de partage des pouvoirs et des revenus. "Les historiens ont longtemps considéré que la féodalité ne se développait qu’au XIème siècle, mais ils remontent désormais davantage dans le temps, rapporte Didier Panfili, maître de conférence en histoire médiévale à Paris I Panthéon-Sorbonne. On peut considérer que l’entrée en dépendance commence en 888, à la fin du règne de Charles le Gros." La féodalité, un système inégalitaire À ses débuts, la féodalité ne concerne que la très haute aristocratie. Le fief irradie tant les diverses strates du royaume qu’on parle à partir de l’an Mil d’une "société féodale". Une "anarchie féodale" ? L’Église au sommet de la société féodale A lire aussi :

La monnaie au Moyen-âge : représentations et usages. | Passion médiévale La monnaie au Moyen-age : representations et usages. Je me propose aujourd’hui d’évoquer avec vous très sommairement le système monétaire médiéval à l’aide des travaux de Lucien GILLARD et plus particulièrement son article intitulé Unités de compte et espèces monnayées au Moyen-âge, paru dans la revue Médiévales, n°1, en 1982. Il s’agit d’une synthèse dudit document disponible ici en PDF. Pour vous donner une idée, voici une Google map tirée du site numismate Sacra moneta. com des différents lieux de frappe de monnaies féodales à ce jour connus en France. Vous constaterez qu’ils sont nombreux. Il existait déjà au Moyen-âge un réseau marchand extrêmement florissant et encadré aussi bien juridiquement qu’économiquement. Évolution des représentations. Les Généraux des monnaies sont des proches du roi chargés par celui-ci de la préparation des édits et ordonnances visant à établir au plus juste les conditions légales de circulation de l’or, qu’il soit monnayé ou non. Entrons dans le détail :

Des cités sans roi : républiques urbaines au Moyen Âge Dans le mot république, il y a le mot res, la chose en latin, res publica, la chose publique. Chose, non pas au sens de bidule, de truc, de machin, de trucmuche. La chose dont il est question est celle que l’on plaide, la cause que l’on défend, en l’occurrence le bien public, le bien de tous. Là encore, ce qui est public dépend des limites données à ceux qui participent à la vie politique de la cité : souvent des hommes, souvent des riches issus de quelques familles. Le mot république entre tardivement dans notre langue, au XVe siècle et il se déploie au siècle suivant. Ce matin, nous sommes en compagnie de Claire Judde de Larivière. Avec nous aussi, Simone Balossino, historien, maître de conférences en histoire médiévale à l'université d'Avignon et membre du laboratoire CIHAM UMR-5648. Il y a un élément commun : le souvenir de Rome. Archive - 18/12/1972 – ORTF - Fernand Braudel dans l'émission Les dossiers de l'écran Lecture extrait des Lettres persanes de Montesquieu par Elodie Huber

À qui sont les autoroutes médiévales ? Pour emprunter l’autoroute, vous payez un péage. Ces portails assez impopulaires, parfois pris pour cible lors de contestations sociales, ne sont pas seulement des points d’entrée et de paiement, ils symbolisent aussi la concession des voies rapides par l’État à des groupes privés chargés de leur entretien. Cette concession a vocation à prendre fin un jour – même si l’échéance est sans cesse repoussée –, car depuis le Moyen Âge la propriété des routes se rattache finalement à la chose publique et à la souveraineté étatique. Des « autoroutes » royales ? Y a-t-il des autoroutes au Moyen Âge ? Il faut dire que les routes font alors l’objet d’une législation royale particulière. Même ainsi, le roi n’a pas toujours les moyens de mettre en œuvre personnellement la protection qu’il promet : bien souvent, il doit déléguer cette charge et les dépenses qu’elle implique à ses barons ou aux abbayes du royaume. Péage et protection En effet, la sûreté a un prix. La route royale pour tous !

Les monnaies avant le franc Les monnaies avant le franc. Différentes monnaies d'or, d'argent et de cuivre circulaient en Gaule à la fin de l'Empire romain. Au temps des rois mérovingiens, descendants de Clovis, ne subsiste guère que la monnaie d'or, sou et surtout tiers de sou, appelé aussi triens ou tremissis (à peine 1 g), imitations plus ou moins réussies des pièces impériales romaines. Le triens d'or devient quasiment espèce unique au début du VIIe siècle. Du tiers de sou d'or au denier d'argent. L'or provient principalement de la Méditerranée, en particulier des monnaies de l'Empire byzantin. Le denier d'argent, monnaie unique de l'Empire carolingien. Tandis qu'ils réunifient et étendent à leur profit le royaume des Francs, Pépin le Bref (741-768) et son fils Charlemagne (768-814) reprennent le contrôle de l'activité monétaire. Du denier carolingien aux deniers féodaux. Principal agent administratif local, le comte surveille et contrôle au nom du souverain l'activité monétaire dans le royaume. Source BNF.

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