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David Olère, témoin du camp d’Auschwitz

David Olère, témoin du camp d’Auschwitz
David Olère, Inaptes au travail, sans date. Il y a quelques mois déjà, nous avons étudié en Histoire des arts l’oeuvre de David Olère, peintre français d’origine polonaise qui a survécu à deux ans d’internement dans le camp d’Auschwitz. Il a tiré de cette expérience des dessins et des peintures qui nous restituent l’enfer du camp dans son implacable réalité. Pour réviser ce travail à l’approche de l’épreuve orale d’Histoire des arts fixée à la fin mai, voici tout d’abord le diaporama qui a servi de support à l’étude en classe. Il est l’oeuvre de mon ancien collègue de Signy-l’Abbaye Frédéric Dauphin qui m’autorise à le publier ici. A la demande de madame Chevillon, je précise qu’une bonne partie des informations contenues dans ce diaporama sont issues de son site internet et des travaux de recherche personnels. En cliquant ici, vous pouvez télécharger la fiche vierge distribuée en classe. Une bonne partie du texte du diaporama est tirée de l’article de wikipedia, à retrouver ici.

Afficher l'image d'origin L’art et la Shoah Introduction La Shoah est sûrement l'événement le plus catastrophique du XXème siècle. Après la montée en puissance du nazisme et l'entrée dans la seconde guerre mondiale, les juifs devinrent les principales victimes. C'est ainsi qu'en 1945 on dénombra environ 6 millions de juifs tués dans les camps, dans les ghettos et par fusillades. Pour illustrer et extérioriser la souffrance vécue, et parfois même pour témoigner lors des procès, l'art a été un moyen d'expression répandu. 1 - L’art et la Shoah, un sujet difficile La Shoah, catastrophe en hébreu, est le terme pour désigner le génocide juif commis durant la seconde Guerre Mondiale. Nous allons particulièrement nous pencher sur le rapport entre l’art et la Shoah. Quelques rescapés ont produit des esquisses, des dessins, des peintures… pour rendre compte de ce qu’ils avaient vécu. Croquis réalisés dans les ghettos et les camps Léon Delarbre, Misère 1945. Dessins et tableaux réalisés après la découverte des camps 2 - Étude de trois artistes

Mémoire des déportations Les Inaptes au travail de David Olère. - HdA à Blaise Pascal Le tableau de David Olère nous permet de comprendre les spécificités du camp d'Auschwitz par rapport aux autres camps de la mort. Il s'agit d'un camp mixte, d'extermination et de concentration. Une partie des déportés juifs est sélectionnée pour travailler dans les usines autour du camp ou dans le camp. Ils y rejoignent des non Juifs (opposants politiques, homosexuels, prisonniers russes, droits communs, etc.). 1- Présentez l’œuvre 2- Décrivez le contraste des couleurs 3- Quel est le style artistique de ce tableau ? À l'arrivée des convois juifs, il y a donc une "sélection". Il s'agit d'un tableau de David Olère intitulé Les Inaptes au travail et qui date des années 1950 (le tableau n'est pas daté précisément). Les juifs immédiatement exterminés sont ceux qui ne sont pas assez vigoureux et qui, selon les nazis, ne seront pas assez efficaces dans le travail : les femmes et leurs enfants, les personnes âgées et tous ceux qui ne sont pas assez bien portants. D. D.

L'art et les camps Dernière modification de cette page : 01/19/2012 21:39:40 Pour répondre aux demandes sur l'art et les camps, voici quelques oeuvres réalisées à propos des camps, souvent par des témoins directs. Prémonitions Des oeuvres d'avant la guerre montrent que les artistes sont déjà très inquiets sur le respect de l'homme. Ainsi, ce tableau de Karl Hofer qui date de 1933, année des premiers camps en Allemagne : Karl Hofer, Prisonniers, 1933. Petite explication, en réponse à Raphaël (octobre 2011) En fait, nous y voyons quelque chose de plus que ce que voyaient les gens qui regardaient ce tableau en 1933. Nous, par contre, nous savons : nous voyons autre chose : nous avons dans la tête ces photos de déportés décharnés, crâne rasé, maigres... qui sortiront des camps (pour ceux qui en sortiront) et donc, cette image des survivants des camps se superpose dans notre tête au tableau. * Vocabulaire : Une prémonition désigne le sentiment de savoir ce qui va arriver dans le futur. Le ghetto Julius C.

Auschwitz-Birkenau Virtual Tour - Auschwitz-Birkenau - Wirtualne zwiedzanie une oeuvre autobiographique? A quel genre littéraire appartient donc ce récit de Primo Lévi ? De toute évidence, il dépasse largement le simple cadre d’un récit autobiographique. C’est un témoignage historique, d’une rigueur quasi scientifique mais qui a aussi une portée philosophique. Si c'est un homme est une réflexion sur l’humanité… Un récit. PL compose son roman comme un énoncé narratif qui relate une série d’événements, une histoire : il se compare souvent à Ulysse, archétype de l’homme aux multiples aventures mais aussi celui qui met en forme son Odyssée pour la raconter aux Phéaciens… Un récit autobiographique. Le récit se concentre seulement sur un an, mais c’est une année décisive et même fondatrice : pour PL, le reste de sa vie est comme un film en noir et blanc, comparé au Technicolor que fut son année au Lager ! Le récit est typiquement autobiographique à plusieurs titres : Seules apparaissent quelques phrases terribles : « Du Jude Kaputt. Un témoignage historique. Un rapport d’expérience scientifique.

Struthof : visite virtuelle, Virtuelle Tour, virtual tour Biographie de Primo Levi Œuvres principales Primo Levi, né le 31 juillet 1919 à Turin et mort le 11 avril 1987 dans la même ville, est un écrivain et docteur en chimie italien rendu célèbre par son livre Si c'est un homme, dans lequel il relate son emprisonnement au cours de l'année 1944 dans le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Monowitz. Juif italien de naissance, chimiste de profession et de vocation, il entre dans une carrière d'écrivain orientée par l'analyse scientifique de cette expérience de survivant de la Shoah, dans le but de montrer, retranscrire, transmettre, expliciter. Biographie[modifier | modifier le code] Une jeunesse sous le fascisme[modifier | modifier le code] Enfance judéopiémontaise (1919-1930)[modifier | modifier le code] Primo Levi naît dans le quartier de la Crocetta à Turin le 31 juillet 1919, dans une famille juive de la moyenne bourgeoisie[1]. Son père César, ingénieur, travaille pour la firme Ganz, et passe beaucoup de temps en Hongrie, où la firme est basée.

Retour sur l’archéologie de l’antisémitisme <p>Une remise en question &eacute;rudite des hypoth&egrave;ses qui fondent notre compr&eacute;hension des origines lointaines de la haine des juifs en Occident.<br />&nbsp;</p> Toute personne soucieuse de comprendre l’inexplicable haine vouée aux juifs en Europe à l’époque contemporaine est sans doute amenée, à un moment ou à un autre, à projeter son regard en direction des profondeurs de l’Antiquité. "Étrangers universels", "meurtriers de Dieu" : nombre de traits de la figure du "juif" honnie par certains courants occidentaux depuis le XIXe siècle plongent en effet leurs racines dans l’Empire romain, celui du païen Titus qui dispersa le peuple juif en diaspora comme celui de Constantin et de ses successeurs acquis au christianisme qui distinguèrent une communauté au sein du corps civique pour en diminuer les libertés. Quels privilegia pour les juifs ? Naissance et métamorphoses d’une persécution d’Etat dans l’Antiquité Après l’Empire, la persécution sans le droit

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