Sociocratie: La fin du management ?
Le billet de ce jour fait suite à de nombreuses suggestions que j’ai reçues de me pencher sur la sociocratie, en particulier suite à mon billet précédent sur l’effet d’échelle. Les articles sur la sociocratie font souvent référence à la cybernétique et aux « systèmes complexes », ce qui a également aiguisé ma curiosité. Il m’a fallu plusieurs mois pour lire une partie de l’abondante littérature et tisser les liens avec d’autres ouvrages ou systèmes de management. Je suis arrivé à une conclusion, plutôt négative, que je vais vous livrer autour de trois convictions : La sociocratie combine un ensemble de valeurs, diagnostics et pratiques qui correspondent bien aux enjeux du 21e siècle, mais c’est une approche contraignante et qui est en conflit sur plusieurs points avec les valeurs du « lean » ou même de l’entreprise 2.0 que je défends par ailleurs.La sociocratie n’est pas une architecture organisationnelle scalable.
Sociocratie
Sociocratie
La sociocratie est un mode de gouvernance partagée qui permet à une organisation, quelle que soit sa taille, de fonctionner efficacement selon un mode auto-organisé caractérisé par des prises de décision distribuées sur l'ensemble de la structure. Son fondement moderne est issu des théories systémiques et date de 1970[1]. La sociocratie s'appuie sur la liberté et la co-responsabilisation des acteurs. Dans une logique d'auto-organisation faisant confiance à l'humain, elle va mettre le pouvoir de l'intelligence collective au service du succès d'objectifs communs. La sociocratie utilise certaines techniques mises au point par son concepteur qui fondent son originalité, notamment l'élection sans candidat, et la prise de décision par consentement[2]. Histoire[modifier | modifier le code] Gerard Endenburg[modifier | modifier le code] Gerard Endenburg (1933-) est un ingénieur néerlandais en électrotechnique de culture quaker. Sources[modifier | modifier le code] Philippe Delstanche. 2014.
La prise de décision par consentement - Guillaume Dorvaux écoressources
Description et analyse d’un processus qui change les paradigmes Prendre des décisions Il existe plusieurs méthodes pour prendre des décisions au sein d’un groupe, qui comportent chacune des avantages et inconvénients. Au fil du temps et dans différentes circonstances elles ont été et sont encore utilisées pour le meilleur et aussi pour le pire. Aujourd’hui est encore largement utilisée la prise de décision autocratique, où une personne décide pour un groupe d’individus concernés par le sujet en question. Maximiser les chances de la voir appliquer Il apparait nécessaire, pour qu’une décision ait une chance d’être appliquée par les personnes concernées, qu’elle soit prise par les personnes concernées elles-mêmes, si cela est possible. Prendre des décisions par consentement : un véritable nouveau paradigme La prise de décision par consentement se différencie de la prise de décision par consensus : en consensus tout le monde dit « oui », en consentement, personne ne dit « non ». - clarté. 10.
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HOLACRATIE
L’Entreprise Evolutive: Introduction à l’Holacracy™ Organization Evolved : Introducing Holacracy > par Brian J. Robertson, traduction en français par Marion Peterson : petersonmarion@gmail.com Historique & Cadre Depuis une vingtaine d’années, un certain nombre de précurseurs nous parlent de nouveaux potentiels que nos entreprises doivent développer pour prospérer et faire face aux défis du 21e siècle. Margaret J. Faire ce saut se révèle être un immense défi. La question primordiale dans la plupart des mouvements d’avant-garde est comment réussir ce changement. Nous avons besoin d’un nouveau système organisationnel pour atteindre l’objectif de ce nouveau paradigme émergeant – une remise à niveau fondamentale de la structure de base et des processus que nous utilisons pour gouverner, organiser et réaliser notre travail. Introduction à l’Holacracy Au-delà du modèle Prévision-Contrôle La double liaison
Démocratie délibérative
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'idée principale de la démocratie délibérative, inspirée par les théories de John Rawls et de Jürgen Habermas, est celle selon laquelle une décision politique est légitime lorsqu’elle procède de la délibération publique de citoyens égaux. L’échange discursif entre les citoyens doit permettre de faire partager des conceptions du bien commun différentes et de faire ainsi entrer en jeu le pluralisme inhérent aux sociétés contemporaines. Selon Hervé Pourtois, la condition d'argumentation, c'est-à-dire le processus qui vise à choisir le meilleur argument en faveur d'une thèse, et la condition de participation, qui permet de faire reconnaître différents points de vues moraux sur une question, sont essentielles à l'idéal de la démocratie délibérative. Bibliographie[modifier | modifier le code] Liens internes[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] Le Tomorrow's Europe, premier sondage délibératif paneuropéen.
Holacratie
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'holacratie est un système organisationnel de gouvernance qui permet à une organisation de disséminer les mécanismes de prise de décision au travers d'une organisation fractale d'équipes auto-organisées. Elle se distingue donc nettement des modèles pyramidaux top-down[1]. L'holacratie a été adoptée par plusieurs organisations (aux États-Unis, en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Nouvelle-Zélande). Elle est fréquemment comparée à la sociocratie[2], bien que des différences significatives existent entre les deux approches. Origine[modifier | modifier le code] Le terme holacratie est dérivé de celui d'holarchie inventé en 1967 par Arthur Koestler dans son livre The Ghost in the Machine. Le système holacratique fut développé en 2001 par Brian Robertson au sein de son entreprise de production de logiciels (Ternary Software) en vue de mettre au point des mécanismes de gouvernance plus agiles. Influences[modifier | modifier le code]
Pourquoi je suis un constructiviste non repentant
Notes La première édition fut très vite traduite en français ( La méthodologie économique, 1982). Ouvrage tenu depuis sa première parution en 1980 pour « un des ouvrages les plus importants de la science économique », précise R. Backhouse. « En plaçant Popper au centre des discussions en économie », n’attribuait-il pas à la discipline une caution épistémologique incontestable, caution dont elle avait et, je crois, a toujours un urgent besoin ? P. Valéry ajoutait : « On ne peut définir que ce qu’on sait construire, mais on peut nommer quoi que ce soit » [ Cahiers 1894-1914. Au sens où l’entendait G. Je reprends ici, à dessein, le titre du « Manifeste » d’Edgar Morin [ 1982]. « Le constructivisme brouwérien se rattache à l’idée que le monde de la représentation est l’objectivation de la volonté, qui se manifeste en premier par l’action. Dans Logique et connaissance scientifique. N’est-il pas significatif que ce beau vers de la 3e Pythique soit mis en exergue du Cimetière marin par P.