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Pourquoi, en tant que catholique, il me semble impossible de participer à la manifestation dite « pour tous » du 13 janvier 2013

Pourquoi, en tant que catholique, il me semble impossible de participer à la manifestation dite « pour tous » du 13 janvier 2013
1. Parce que certains d’entre nous ont participé à la manifestation du 31 janvier 1999 contre le PACS, et que contrairement à ce que nombre d’évêques et de personnes autorisées prévoyaient à l’époque, les fondements de la société n’ont pas été ébranlés, les droits des enfants n’ont pas été bafoués. Chaque année, il y a un divorce pour deux mariages, contre une rupture de PACS pour six PACS conclus. Et un tiers des PACS rompus le sont parce que les pacsés… se marient. 2. Parce que l’homosexualité telle que nous la voyons autour de nous n’a rien à voir avec celle qui est condamnée dans l’Ancien Testament, ni avec celle que réprouve saint Paul. 3. 4. 5. 6. 7. 8. Dans les premiers commentaires : beaucoup de réactions de gens "qui se sentent moins seuls", des contradicteurs intéressants, et hélas, quelques excommunicateurs péremptoires : en ayant plus qu’assez de ces derniers, ce billet étant très lu et n’ayant pas le temps d’assurer une modération au cas par cas, je ferme les commentaires.

La sainteté pour tous « Le Christ, dans son enseignement, paraît ne s’être jamais inquiété de nos goûts singuliers. Il ne lui importe aucunement de connaître les bizarreries de nos inclinations. Son exigence, sa terrible exigence, et qui est la même pour tous, c’est que nous soyons purs, c’est que nous renoncions à notre convoitise quel qu’en soit l’objet. La réprobation du monde à l’égard de l’homosexualité, et qui est d’ordre social, n’offre aucun caractère commun avec la condamnation que le Christ porte contre toutes les souillures, ni avec la bénédiction dont il recouvre les cœurs qui se sont gardés purs : Beati mundo cordes quoniam ipsi Deum videbunt. » (François Mauriac, « Les catholiques autour d’André Gide », Hommage à André Gide, NRF, 1951, p. 103-107). Il m’a fallu du temps pour me décider à écrire ce billet. En tant que chrétien, et même en tant que chrétien catholique, il me semble impossible de porter un jugement négatif au for externe sur le comportement des personnes homosexuelles. Like this:

Pasteure, je suis favorable au mariage pour tous Illustration sur le mariage pour tous au salon du mariage et du PACS à Lille, le 25 novembre 2012 (M.LIBERT/SIPA). Existerait-il un modèle de couple, de famille, voulu par un Dieu, labellisé vénérable et intemporel, socle même de la société ? Beaucoup le pensent. Ils avancent l’icône de la sainte famille. Marie, le petit Jésus, un vieux Joseph protecteur, des anges. Un flou règne autour de la sainte famille Parce qu’elle ressemble à quoi, la sainte famille ? Il n’est pas dit qu’ils s’aimaient, on ne sait pas si ce couple parental fut vraiment structurant pour le petit Jésus ou si Joseph était un père absent, Marie une mère étouffante et Jésus un résilient. Par contre, il est dit une chose essentielle, dans les deux récits évangéliques qui parlent des évènements autour de la naissance de Jésus : c’est parce que l’Esprit de Dieu fait irruption dans des vies, que cette vie prend de la valeur. Il n’y a pas de couple paradigmatique Ce qui importe, c’est la qualité de la relation

Jésus n’a jamais exalté la famille De sa naissance à sa mort en passant par son enfance et son enseignement la vie du Christ est un gigantesque pied de nez à l’exaltation de la famille. Si la sainte famille est un modèle de sainteté elle n’est pas un modèle de famille. C’est même l’exact contre-pied d’une famille normale: c’est une famille centré sur un enfant unique, né dans la rue, qui n’est pas le fils du père, qui a été conçu hors mariage et dont les parents n’ont jamais eu de relation sexuelle ! A l’âge de douze ans il fugue trois jours et quand ses parents. Plusieurs années après Jésus enseigne aux foules quand quelqu’un vient l’avertir que sa mère et ses frères se tenaient au dehors et cherchaient à lui parler. Au moment de mourir Jésus se tourne vers sa mère qui, pas rancunière, se tenait au pied de la croix, désigne son disciple Jean Femme, voici ton fils et au disciple Voici ta mère. La famille en elle-même n’a rien de moral ou de saint. C’est pour cela que Jésus lui-même n’a pas fondé de famille.

Pope Francis: Who am I to judge gay people? 29 July 2013Last updated at 16:05 ET Pope Francis made the comments on his return flight from Brazil Pope Francis has said gay people should not be marginalised but integrated into society. Speaking to reporters on a flight back from Brazil, he reaffirmed the Roman Catholic Church's position that homosexual acts were sinful, but homosexual orientation was not. He was responding to questions about whether there was a "gay lobby" in the Vatican. "If a person is gay and seeks God and has good will, who am I to judge?" He also said he wanted a greater role for women in the Church, but insisted they could not be priests. The Pope arrived back in Rome on Monday after a week-long tour of Brazil - his first trip abroad as pontiff - which climaxed with a huge gathering on Rio de Janeiro's Copacabana beach for a world Catholic youth festival. Festival organisers estimated it attracted more than three million people. Continue reading the main story Analysis David WilleyBBC News, Rome 'Undisciplined'

Top 20 Evil Bible Stories Reposted from my old site. Noah was a jerk. The God of the Old Testament is arguably the most unpleasant character in all fiction: jealous and proud of it; a petty, unjust, unforgiving control-freak; a vindictive, bloodthirsty ethnic cleanser; a misogynistic, homophobic, racist, infanticidal, genocidal, filicidal, pestilential, megalomaniacal, sadomasochistic, capriciously malevolent bully. - Richard Dawkins There is plenty of evil in “the Good Book,” but here are some highlights: 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 3,000 Israelites killed for inventing a god. 8. 9. 10. 11. 12. 3,000 crushed to death. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. Now, Christians have spent thousands of years coming up with excuses for a loving god that would allow or create such evil.

Nous, catholiques, refusons de condamner « le genre » | Comité de la Jupe Nous sommes des chrétiennes et des chrétiens, attachés au message de l’Évangile, et nous vivons fidèlement cet attachement au sein de l’Église catholique. Notre expérience professionnelle, nos engagements associatifs et nos vies d’hommes et de femmes nous donnent compétence pour analyser les évolutions des rapports entre les hommes et les femmes dans les sociétés contemporaines, et pour y discerner les signes des temps. Nous avons pris connaissance des recommandations de notre Saint Père le pape Benoît XVI adressées au conseil pontifical Cor Unum, dans lesquelles il exprime son opposition à l’égard de ce qu’il appelle « la théorie du genre », en la mettant sur le même plan que « les idéologies qui exaltaient le culte de la nation, de la race, de la classe sociale ». Nous jugeons cette condamnation non fondée et infamante. En premier lieu, elle est stérilisante. La vraie question n’est donc pas ce que l’on pense de la notion de genre, mais ce que l’on pense de l’égalité homme/femme.

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