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Critique du Web² (3/4) : Toutes les données sont devenues person

Critique du Web² (3/4) : Toutes les données sont devenues person
La technologie nous forcera-t-elle à choisir entre la vie privée et la liberté, comme l’affirmait David Brin dans son livre Transparent Society (Wikipédia) ? Il n’y a pas ou plus, d’un côté des données personnelles et de l’autre des données qui ne disent rien des individus : un très grand nombre de données apparemment anonymes peuvent acquérir un “caractère personnel”, c’est-à-dire aider indirectement à savoir quelque chose sur un individu précis. Les champs de données permettent de plus en plus d’identifier leurs émetteurs, tant et si bien qu’on peut se demander à l’avenir si le concept de données anonymes a encore une pertinence. Bien sûr, “toutes” les données ne sont pas devenues personnelles (les horaires de transports, les données de capteurs environnementaux, les documents administratifs… par exemple), mais une masse considérable de données qui ne l’étaient pas a priori sont en passe de le devenir. Peut-on réellement anonymiser des données ? Car c’est bien là l’enjeu !

La vie privée, un problème de vieux cons ? | InternetActu.net MaJ : au vu de son succès, cet article est devenu un livre, au titre éponyme, La vie privée, un problème de « vieux cons » ?, qui peut être commandé sur Amazon, la Fnac, l’AppStore (pour iPhone & iPad), et dans toutes les bonnes librairies… Sommes-nous aussi coincés et procéduriers au regard de notre vie privée que la société de nos grands-parents l’était en matière de sexualité ? Dit autrement : assiste-t-on aux prémices d’un bouleversement similaire, d’un point de vue identitaire, à celui de la révolution sexuelle ? C’est la thèse esquissée dans un très intéressant article consacré aux bénéfices sociaux, personnels et professionnels du partage des données par les utilisateurs de réseaux communautaires et sociaux type « web 2.0« . « Au début, les gens avaient très peu d’inhibitions, et adoptaient des pratiques très risquées. Ce qui n’a pas empêché la libération sexuelle d’avoir lieu, et de profiter, in fine, à l’ensemble de la société. Big Brother, un truc de vieux ? Jean-Marc Manach

La valeur sociale de la vie privée | InternetActu.net Souvent, la réponse aux inquiétudes concernant la confidentialité de nos données consiste à dire que « ceux qui ne transgressent pas la loi n’ont rien à se reprocher » : nous n’avons rien à craindre de la collecte massive de données. La vie privée, finalement, n’est qu’un problème de vieux cons. Qu’importe si les caméras de surveillance nous filment, si nos communications sont écoutées, si nos activités sont enregistrées, si nos déplacements sont surveillés, si nos achats sont tracés… : les bons citoyens, employés, consommateurs que nous sommes n’ont rien à se reprocher de cette surveillance généralisée qui n’a pour but que de déjouer ceux qui contournent les règles communes, ceux qui s’en prennent à notre sécurité collective. C’est l’argument bien connu de la chasse aux terroristes, aux pirates, aux hackers, aux spammers, aux déviants… qui autorise la surveillance de toutes les communications, le filtrage et le bridage de l’internet ou le contrôle des déplacements… Hubert Guillaud

Mozilla fustige Google et conseille Bing pour le respect de la v Mise à jour : Tristan Nitot a tenu à préciser ce mardi sur son blog que "mon collègue Asa Dotzler et moi avons exprimé nos avis personnels sur nos blogs personnels. Cela, évidemment, ne reflète absolument pas la position officielle de Mozilla". En ce qui la concerne, la Fondation Mozilla n'a donc pas conseillé de migrer vers Bing, contrairement à ce que laissait supposer notre article. Article du 11 décembre 2009 - Le torchon brûle entre Mozilla et Google. Tristan Nitot, le responsable de Mozilla Europe, a dégaîné sur son blog, estimant qu'Eric Schmidt avait commis "un superbe dérapage". De son côté, le coordinateur de la communauté de Mozilla Asa Dotzler a réagi sèchement, pointant vers un module permettant de changer facilement le moteur par défaut de Google pour le passer vers Bing, le moteur de recherche de Microsoft. "Oui, Bing respecte mieux votre vie privée que Google", tranche Dotzler.

Web Squared, transition vers le web 3.0 ou nouveau paradigme ? & Voilà maintenant près de 5 ans que l’on parle du web 2.0 (ce terme a pour la première fois été utilisé en 2004 lors du Web 2.0 Summit) et depuis le grand jeu a été de savoir quand arrivera la prochaine itération. Pour faire simple disons que le web 2 .0 était le terme utilisé dans les années 2006/2007 pour décrire un changement majeur dans les usages de l’internet (voir ma dernière définition en date). Ce dernier repose sur deux notions fondamentales: l’intelligence collective, le web comme une plateforme (pour les utilisateurs et les services). Maintenant ce terme est passé de mode et l’on emploie plus volontiers celui de médias sociaux qui sonne moins “informatique” à l’oreille. L’étape suivante a logiquement été d’anticiper le web 3.0 (dont j’ai également tenté de donner une définition en 2006) qui repose sur le concept de web sémantique avec le découpage suivant qui est communément admis : Web² = Web 2.0 + World Le web est aujourd’hui une véritable mine d’or d’informations.

We All Live In Public Now. Get Used To It. As the Web becomes more social, privacy becomes harder and harder to come by. People are over-sharing on Facebook and Twitter, broadcasting their whereabouts every ten steps on Foursquare and Gowalla, and uploading photos and videos of their most private moments to the Web for all to see. It’s easy to say that privacy is dead, we all live in public now, and just deal with it. But things are a bit more complicated. It used to be that we lived in private and chose to make parts of our lives public. Now that is being turned on its head. Stowe Boyd, along with others before him, calls this new state of exposure “publicy” (as opposed to privacy or secrecy). The idea of publicy is no more than this: rather than concealing things, and limiting access to those explicitly invited, tools based on publicy default to things being open and with open access. I don’t particularly care for the neologism, but the idea behind it is spot on. It takes some getting used to the idea of living in public.

Obama et la nouvelle idéologie du web social A la rédaction de ce texte, deux sommités de la sphère du Web commercial actuel, l'initiateur du Web 2.0 Tim O'Reilly et John Battelle. Ce texte décrit la transformation du Web 2.0 ou du Web collaboratif ou du Web social, comme vous déciderez de l'appeler, vers un Web au carré. C'est à dire un Web qui se développerait comme un enfant venant à la rencontre du monde réel, explosant son enveloppe première qui était le Web primordial inventé par Tim Berners Lee ou le World Wide Web. La vision était splendide, si bien qu'on se serait déjà cru projeté dans la prochaine production de Steven Spielberg ou de James Cameron. Tim O'Reilly se pose en visionnaire et semble dire à son adversaire : "tu vois, ma perspective englobe la tienne et à partir de maintenant, c'est moi qui suit aux commandes de la destinée de ce mystérieux paquebot conceptuel qu'est le Web pour les intellectuels de la planète." Toujours rien de grave. Et cette transparence serait donc une forme de liberté supérieure ?

A propos de l’extimite | Psy et Geek ;-) En 2001, la France découvre Loft Story. On y voit crument exposé sous la forme d’un jeu des mécanismes d’exclusion et de surveillance généralisée . Les candidats du loft sont exclus les uns après les autres par des votes des lofteurs et du public et leur quotidien est filmé 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Première émission de télé réalité diffusée en France, Loft Story suscite un grand nombre de commentaires et de critiques : beaucoup y voient le signe d’une dégradation du lien social. C’est dans ce contexte que Serge Tisseron publie L’intimité surexposée. Il y reprend de Jacques Lacan le terme d’extimité pour rendre compte de l’expérience vécue des lofteurs : il s’agit moins d’exhibitionnisme que d’une dynamique psychique particulière. L’extimité n’est pas l’exhibitionnisme. L’extimité est “le mouvement qui pousse chacun à mettre en avant une partie de sa vie intime, autant physique que psychique” (S. L’extimité n’est pas donc une simple mise “hors soi”. WordPress:

Le Web à la puissance 2 : le Web 2.0 cinq ans plus tard | Intern On ne présente plus vraiment Tim O’Reilly et John Battelle. Tim O’Reilly, des éditions O’Reilly, est devenu l’un des gourous incontournables du web. Initiateur – et promoteur – de la notion de Web 2.0 (voir notre traduction), il demeure l’un des plus fins observateurs du changement technologique. Il y a cinq ans, nous lancions une conférence sur une idée simple, qui est devenue un mouvement. Dans notre programme initial, nous nous demandions pourquoi certaines entreprises avaient survécu à cette bulle, tandis que d’autres avaient échoué si lamentablement. De Google et Amazon à Wikipedia, eBay et Craiglist, nous constations que le logiciel jouait un rôle facilitateur, mais que la valeur était créée par et pour la communauté des utilisateurs. Les applications de l’intelligence collective reposent sur la gestion, la compréhension et l’exploitation de quantités massives de données générées par les utilisateurs en temps réel. Il est tout cela, et plus encore. En conclusion : ce qui compte

Les blogs « extimes » : analyse sociologique de l’interactivité 1En peu d’années, le développement des plates-formes de blogs gratuits a profondément modifié la pratique de publication d’un journal en ligne. Même si le nombre de blogs est difficile à évaluer aujourd’hui en raison du caractère dynamique, évolutif et décentralisé de la blogosphère, des moteurs de recherche spécialisés et de méta-annuaires comme technorati.com ou blogpulse.com comptabilisent entre 50 et 85 millions de blogs à partir de juin 2007 (Lin et Halavais, 2006). 2Cette forte croissance explique (partiellement) le constat selon lequel il n’existe pas de définition stabilisée de « l’objet blog ». Faut-il insister sur la publication antéchronologique des billets, sur le principe d’autopublication, sur les limites techniques de cet objet hypermédia, sur la grande ouverture des blogs vers le reste du réseau (par exemple : Pledel, 2006, pp. 252-255 ; Trédan, 2005, pp. 1-2 ; Miller et Shepherd, 2004) ? 1.1. « Nina : Un blog, c’est quoi ? « Juliette : [..] 1.2. 2.1.1. 2.2. 2.3. 2.4.

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