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Les Roms, un peuple européen , par Philippe Rekacewicz

Le choix d’une seule couleur, la teinte ocre, symbolise l’unité d’un peuple dispersé dans une multitude de pays : la nation romani, qui regroupe notamment les Roms, les Manouches (Sintés), et les Gitans (Kalés). Celle-ci se définit comme une nation « sans territoire compact et sans prétention à un tel territoire » (cinquième congrès de l’Union Rromani Internationale, Prague, juillet 2000). Ses revendications ne portent pas sur l’espace, mais sur le droit et la justice. Une proposition de statut-cadre, élaborée par le Ranelpi (Réseau rom des activistes sur les questions juridiques et politiques) pour l’Union européenne, définit le peuple rom comme « un élément constitutif de l’Europe, à laquelle il a apporté une contribution humaine, matérielle, artistique, économique, militaire et morale trop souvent négligée ». Voilà un document que M. Comme par exemple M. Depuis 2002, le gouvernement français tente de criminaliser les Roms de France pour pouvoir mieux les expulser. 1. 2. 3. 4. 5.

Renouveau du féminisme au Sud, par Camille Sarret Le retour sur l’histoire du féminisme qui a marqué l’année 2010, avec, en France, les quarante ans du Mouvement de libération des femmes (MLF), ne doit pas faire oublier les femmes du Sud, leurs luttes et leurs contributions au renouvellement du féminisme. On a tendance à en faire trop facilement des victimes, alors qu’elles sont souvent en révolte contre l’ordre établi et les inégalités qu’engendrent certaines traditions. Ainsi, sait-on que le seul pays au monde où les femmes sont majoritaires au Parlement est le Rwanda ? Depuis les élections générales de 2008, elles représentent 56,3 % des députés : un record à faire pâlir d’envie jusqu’aux pays scandinaves, champions de la parité politique en Europe. Au cours de la période postgénocidaire, les femmes dirigent près du tiers des ménages, occupent des emplois autrefois réservés aux hommes, notamment dans les secteurs du bâtiment et de la mécanique, et adhèrent en nombre aux partis politiques. Taille de l’article complet : 2 636 mots.

Coupures de presse : avortement, Zimbabwe, Apple Droit à l’avortement Le très conservateur Dakota du Sud envisage de voter une loi qui étendrait la notion d’« homicide justifiable » aux meurtres de médecins pratiquant l’avortement, signalait le magazine américain Mother Jones. La polémique nationale qui s’est ensuivie a obligé le gouverneur républicain Phil Jensen à faire marche arrière, ce que commente le journaliste Greg Sargent sur son blog du Washington Post le lendemain. M. Avec ce changement, il sera clair que la qualification d’« homicide justifiable » ne peut concerner qu’un acte illégal, ce qui, évidemment, ne concerne pas l’avortement, qui est légal. (« South Dakota Moves To Legalize Killing Abortion Providers », Mother Jones, 15 février ; « South Dakota lawmaker, under fire, is now mulling changes to “justifiable homicide” unborn proposal », The Plum-line, Washington Post, 16 février.) Zimbabwe (« Africa’s tin-can version of Twitter has it right », ThoughtLeader, 26 janvier). Pommes pourries

Enquête délibérative en Andalousie, par Ernesto Ganuza Toutes les démocraties contemporaines sont confrontées à un défi majeur. D’une part, les citoyens se détachent des institutions politiques telles qu’elles fonctionnent aujourd’hui, incitant les gouvernements et les administrations du monde entier à susciter de nouvelles formes de participation politique. D’autre part, le système représentatif crée une division des tâches qui, par définition, laisse peu de marges de manœuvre au citoyen lambda. Parmi les outils disponibles, l’enquête délibérative a été inventée par le politologue américain James Fishkin sur le principe des enquêtes d’opinion mais avec l’objectif d’incorporer le demos (« peuple ») à la décision politique, grâce au débat mais sans dénaturer la division des tâches inhérente à la démocratie représentative. D’un côté, les enquêtes délibératives sont conçues pour déterminer l’état initial de l’opinion ; de l’autre, pour obtenir, par la délibération, le point de vue d’un public bien informé. Vous êtes abonné(e) ?

Quand l’Afrique réinvente la citoyenneté locale, par Mamadou Bachir Kanoute C’est en Afrique que la mise en commun des ressources en vue de l’action publique est la plus faible. Nulle part les prélèvements fiscaux et parafiscaux n’y excèdent les 17 % du produit intérieur brut (10 % en général), alors qu’ils se situent par exemple aux environs de 20 à 25 % en Amérique latine, et de 40 à 50 % dans les pays occidentaux. Les dépenses des collectivités locales africaines ne représentent pas plus de 3,5 %des budgets publics. En outre, elles sont consacrées à 80 voire 85 % aux frais de fonctionnement (salaires des agents municipaux, carburant, etc.), ne laissant qu’une très faible portion à l’investissement de base (éducation, santé, eau, assainissement, etc.) et à la satisfaction de la demande sociale (sécurité, insertion socio-économique, entre autres). Cependant, depuis la démocratisation du continent dans les années 1990, les populations s’impliquent de plus en plus dans la gestion de leurs cités. Mais le mouvement s’étend progressivement à tout le continent.

Amérique latine, ce qui change pour les femmes, par Lamia Oualalou Le 9 mars 2001, le maire de Bogotá, M. Antanas Mockus, proposait une singulière réponse à la domination masculine traditionnelle en Colombie : de 19 h 30 à 1 heure du matin, seules les femmes étaient autorisées à circuler en ville. Soucieux d’équité, M. Mockus livrait la ville aux réjouissances exclusivement masculines la semaine suivante, dans les mêmes conditions. Les femmes d’un côté, les hommes de l’autre ? Ces dernières années, quatre femmes ont occupé la fonction suprême sur ce continent. L’Argentine n’est pas le seul pays où les femmes peuvent désormais se passer d’un époux illustre. Quelques mois auparavant, le Costa Rica découvrait que sa traditionnelle culture machiste n’avait pas empêché l’élection de Mme Laura Chinchilla (centre gauche). Cette évolution des esprits s’est parfois accompagnée de l’introduction de systèmes de discrimination positive. La bonne volonté du pouvoir exécutif ne suffit pas. Blocage sur le droit à l’avortement Percolation du féminisme

Choix d'ONG actives sur la problématique des droits des minorités Center for World Indigenous Studies Organisation indépendante dédiée à la présentation la plus complète possible des réalités économiques, sociales et politiques des minorités autochtones. Le centre se propose un triple objectif: transmission de savoirs sur les peuples autochtones, résolution de conflits et protection des droits des minorités. Cultural Survival Depuis 40 ans, Cultural Survival s'engage internationalement pour le droit des peuples indigènes. Centre de Documentation, de Recherche et d'Information des Peuples Autochtones (docip) Le doCip est un centre de documentation et d'information basé à Genève. Site disponible en fr., angl., esp. et russe. Société pour les peuples menacés La société pour les peuples menacés - section Suisse - travaille en faveur des minorités et des droits humains pour garantir la diversité culturelle, linguistique et ethnique. Incomindios Switzerland Incomindios Suisse s'engage pour le droit des peuples autochtones américains à s'auto-déterminer.

PORTUGAL • Guimarães, la culture comme sortie de crise Ancien haut lieu de l’industrie textile, Guimarães mise sur le statut de capitale européenne de la culture 2012 pour sortir du marasme dans lequel l’a plongée le démantèlement des manufactures, il y a plus de 20 ans, raconte El País. La radio communautaire du projet The Indigenous Peoples of Guatemala have kept their culture through 500 years of colonization, brutal repression, and, most recently, 36 years of genocide that killed 200,000 Maya. In the internet age, small community-based radio stations may seem an outmoded means of communication. But for many Indigenous Peoples the low cost of community radio makes it the ideal tool for defending their cultures, their lands and natural resources, and their rights. Even in very poor communities lacking electricity, many can afford a small battery-powered radio. Town officials, the Guatemalan Ministry of Heath, the National Police, and, during elections many political candidates, use community radio because they know it is the best way to reach listeners in rural prodominately indigenous regions of the country. Owned and run by the community, Indigenous community stations are uniquely qualified to choose content representing their interests and cultural norms. Donate to the project

doCip: Home - english Hungarian Minority in Romania March 25, 2008 Status: MinorityPopulation: 1,431,807 Language: Hungarian UNPO REPRESENTATION: Democratic Alliance of Hungarians in Romania The Hungarian Minority in Romania are represented in UNPO by the Democratic Alliance of Hungarians in Romania (DAHR). The majority of the Hungarian People in Romania live in the western part of the country, in the region of Transylvania. According to the last Romanian census (2002) 1,431,807 citizens (6.6 percent of the total population of Romania) consider themselves Hungarians. The majority (98%) of the Hungarian minority is western Christian (51,7% Calvinists, 41,2% Catholics and 5,1% Neo-protestants). Transylvania is one of the most economically advanced regions of Romania; it is rich in mineral resources, notably lignite, iron, lead, manganese, gold, copper, natural gas, salt, and sulphur. The Hungarians first entered Transylvania in the late 9th century. Hungarians largely staffed its local government and representative institutions.

INDONÉSIE • Aller au travail, c'est mortel ! Chaque jour, faute de moyens de transport suffisants, des habitants qui vivent loin de Jakarta risquent leur vie en s'agrippant au toit de trains bondés afin de rejoindre la capitale où ils travaillent. Ansori Bejo, 45 ans, raconte son expérience de "surfeur" sur les toits des trains de la ligne économique qui relie Bogor à Jakarta [une cinquantaine de kilomètres] avec des centaines d’autres passagers : "Entre 6 et 8 heures du matin, c’est l’heure de pointe. Les trains ne passent pas tout le temps, si bien qu’ils sont pleins à craquer. On n'a pas d’autre choix que de grimper sur le toit pour ne pas être en retard au travail." Surfer sur les toits des trains n’est pas de tout repos. "Nous ne nous contentons pas de récolter de l’argent pour soutenir les orphelins. Ansori reconnaît que ces trains aident vraiment les usagers. A la fin du mois de janvier, la compagnie a décidé d'employer les grands moyens.

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