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L'autobiographie

L'autobiographie
Télécharger cette fiche (format RTF) I Définition L’étymologie grecque permet de définir le genre. L’autobiographie est le récit que fait un auteur de sa propre vie. II Caractéristiques Importance du “Je” - L’auteur, le narrateur et le personnage principal sont la même personne Mémoire et sincérité - Tout ce qui est raconté est présenté comme vrai. Le rapport au passé - Le texte fait alterner récit et analyse. Jeu des temps III Les sous-genres et les genres proches Sous-genres - Les mémoires : l’auteur sélectionne dans sa vie les événements liés à l’Histoire dont il a été témoin ou acteur. Genres proches - La biographie : récit de la vie d’une personne célèbre fait à la 3ème personne et rédigé par un auteur autre que cette personne. IV Les intentions de l’autobiographe (mais pourquoi ce besoin de raconter ses souvenirs?) - Laisser une trace de sa vie et lutter contre l’écoulement du temps et l’oubli : l’auteur est le sujet de son livre V Les fausses autobiographies (attention au mensonge!)

La modalisation Télécharger cette fiche (format RTF) La présence de l’émetteur dans son énoncé ne se voit pas qu’à la présence des pronoms liés à cet émetteur (je, nous, mon, notre...). En effet, l’émetteur peut aussi manifester sa subjectivité, en indiquant par des indices ses sentiments ou son avis par rapport à ce qu’il dit, même dans un texte à la 3ème personne. Le commentaire peut porter sur la probabilité : Il évalue alors le degré de vérité, de certitude de l’énoncé : celui-ci peut être probable, obligatoire, certain, possible... Moyens utilisés : - Verbes : devoir, pouvoir, sembler, paraître, prétendre, affirmer, ignorer, croire... Le commentaire peut être appréciatif (évaluatif) ou affectif : Il exprime alors le jugement de l’énonciateur, favorable ou défavorable, sur l’information qu’il nous donne. - Lexique : - Gn ou adjectifs subjectifs (mélioratifs ou péjoratifs) : inadmissible, formidable

La promesse La femme de ménage que Nina, la mère du jeune Romain, a engagée alors qu’ils habitaient à Nice, est impressionnée par l’amour immodéré que la mère porte à son fils, et lui en fait la remarque. Je sais bien que c’est ta mère, mais c’est tout de même beau, un amour comme ça. Ça finit par vous faire envie… Y aura jamais une autre femme pour t’aimer comme elle, dans la vie. C’était sûr. Romain Gary, La Promesse de l'aube, 1960 Première partie, chapitre 4 © Éditions Gallimard

Le discours argumentatif Télécharger cette fiche (format RTF) N’oubliez pas que l’argumentation est un type de discours (voir fiche n°4) et peut se rencontrer dans tous les genres de texte: théâtre, poésie, roman.... Par ailleurs, il peut se combiner à d’autres types de discours afin de mieux convaincre: ainsi, une narration de même qu’une description ou une explication peuvent être argumentatives. I La situation d’énonciation Le but du texte argumentatif est, pour l’énonciateur, de convaincre son destinataire. II L’organisation du discours Le thème: c’est le sujet dont parle le texte en général. III Les marques du discours argumentatif L’énonciateur s’exprime en général en disant “je” et en utilisant toutes les marques de la 1ère pers. IV Ecrire une argumentation Vous devrez certainement intégrer votre argumentation à un récit ou à un dialogue. A vous de nous convaincre !

Théâtre Télécharger cette fiche (format RTF) La pièce de théâtre est une suite de dialogues, sans narrateur. Il peut s’agir de comédie, de tragédie ou (au XIXème) de drame. Ce texte est fait pour être joué, vu et entendu. I Composition d’une pièce Au début le changement d’acte était lié à la nécessité de changer les bougies donnant la lumière. Le premier acte est celui de l’exposition dans lequel l’auteur présente le contexte (où et quand), les personnages, le héros, le noeud de l’intrigue, les obstacles(opposants) et les “aides” (adjuvants) du héros. On change de scène quand un personnage entre ou sort. II Composition du texte Il faut distinguer le texte dit par les comédiens : les répliques, et les indications scéniques : les didascalies. Si une réplique est longue, c’est une “tirade”. Les didascalies renseignent sur le décor, les mouvements, le ton à prendre... III L’énonciation Il faut être attentif au répérage du/des destinataires d’une réplique. L’action avance par le dialogue au théâtre.

L'analyse de phrases Télécharger cette fiche (format RTF) I Phrase simple et complexe : les propositions A) Les phrases simples et complexes se différencient selon le nombre de verbes conjugués qu’elles contiennent : - phrase simple : un seul verbe conjugué. - phrase complexe : plusieurs verbes conjugués. B) Le verbe est le centre de la proposition. On a donc autant de propositions dans une phrase que de verbes-noyaux (tous les verbes conjugués + les infinitifs et les participes qui ont leur propre sujet). II Propositions indépendantes, principales et subordonnées A) Lorsqu’une proposition peut être écrite seule et en entier sans que cela modifie son sens, c’est qu’elle ne dépend de rien d’autre dans la phrase. B) Certaines propositions au contraire dépendent d’une autre ou bien dirigent le sens d’une autre. III Mode de liaison entre les propositions dans une phrase C) Deux propositions peuvent enfin être dans une relation de subordination. IV Les différentes natures de subordonnées et leurs fonctions

Il était une fois...Romain Gary Qui était vraiment l'écrivain aux multiples noms et visages qui épousa Jean Seberg, décida d'en finir avec la vie à l'âge de 66 ans, et dont on ne cesse de rééditer l'œuvre protéiforme ? Portrait. Il eut mille vies, sans compter celles qu'il s'inventa dans une œuvre qui tient du palimpseste et du mille-feuille. Une œuvre électrique et baroque, signée d'un cortège de pseudos : Romain Gary, mais aussi Emile Ajar (1), Fosco Sinibaldi, Shatan Bogat. On risque un curriculum vitae, forcément lacunaire. Roman Kacew est né en 1914 à Wilno (Vilnius), en Lituanie, de parents juifs. Ce sont des faits, mais la vérité est ailleurs pour Gary. Son visage est une question et une leçon. Cet écrivain incandescent, formidablement délié, se vit reprocher par de troubles puristes de mal écrire en français. Il provoque en duel Clint Eastwood, qui se défile Touché au vif, Gary ne le rata pas : «Dès que j'entends dans la voix d'un homme cette souffrance haineuse, je me prosterne avec sympathie et jubilation.

Genre et type de textes Télécharger cette fiche (format RTF) Vous ne devez pas confondre ces trois notions qui sont extrêmement différentes. Elles vous sont utiles pour répondre aux questions sur le texte que vous étudiez comme pour votre rédaction, qui vous donne souvent des consignes concernant le genre et le type. I Le genre du texte On caractérise le texte d’après sa forme générale. - Roman : d’amour, historique, policier, autobiographique, de science-fiction, d’aventures II Le type de discours (voir fiche n°4) N’oubliez pas qu’un même texte peut contenir différents types de discours : narratif, descriptif, explicatif, argumentatif, injonctif. III Les tonalités Le ton, la tonalité du texte (ou d’un passage) sont liés à l’effet produit sur le destinataire ou le lecteur. On peut apporter des nuances à ces grandes tonalités: ironique: qui se moque en disant le contraire de ce qu’il pense satirique: qui se moque en caricaturant ce dont il parle Émouvant, triste, animé, violent, effrayant...

La description Télécharger cette fiche (format RTF) La description donne à voir un paysage, un objet ou un personnage (le portrait) avec plus ou moins de détails. La chronologie narrative s’arrête pendant la description. I Le temps utilisé Si le texte est aux temps du passé, la description sera à l’imparfait. Si le texte est aux temps du présent, elle sera au présent. II L’organisation de la description La description est organisée selon un ordre qu’il vous faut observer. Pour le portrait d’un personnage, on distingue le portrait physique (l’extérieur) qui suit aussi une organisation logique et sélectionne des détails plus significatifs et le portrait moral (les traits de caractère, la personnalité). III. La description doit mettre en valeur certains points plus importants : il faut donc bien regarder les champs lexicaux dominants. IV Décrire, dans quelle intention?

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