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Portrait : Benoît, le fameux « ami noir » de tous les racistes

Portrait : Benoît, le fameux « ami noir » de tous les racistes
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Éduquer contre le racisme et l'antisémitisme Les abolitions de l’esclavage, dont celle de 1848 en France, ne transforment pas les mentalités. Les sociétés post-esclavagistes des Amériques et d’outre-mer laissent ainsi perdurer de profondes inégalités sociales liées aux différences chromatiques. L’ère de la colonisation qui s’ouvre dans la deuxième partie du XIXe siècle redonne corps à cette conception raciale inégalitaire, les « races supérieures » justifiant la conquête et l’asservissement des Africains par une mission civilisatrice à l’égard des « races inférieures ». Au même moment, se diffuse une image intrigante du Noir, à mi-chemin entre l’homme-enfant et le sauvage impulsif et cruel, que le penchant pour l’exotisme de la société colonisatrice met à l’honneur dans des représentations divertissantes : c’est l’époque des « zoos humains », qui donnent à voir dans les capitales européennes des scènes de vie et des villages africains fantasmés.

Observatoire des inégalités 20 décembre 2016 - La France compte entre 5 et 8,8 millions de pauvres selon la définition adoptée. Entre 2004 et 2014, le nombre de personnes concernées a augmenté d’un million, principalement sous l’effet de la progression du chômage. Un changement majeur dans notre histoire sociale. La France compte cinq millions de pauvres si l’on fixe le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian [1] et 8,8 millions si l’on utilise le seuil à 60 %, selon les données 2014 de l’Insee (dernière année disponible). La pauvreté a fortement progressé à partir de 2008, avec l’accentuation des difficultés économiques liées à la crise financière. Un tournant de notre histoire sociale Les années 2000 et 2010 constituent un tournant de notre histoire sociale. Graphe plein écran Plus de données Aucune donnée disponible de 1970 à 1990 pour le seuil à 40 %. Plus de données Données non disponibles de 1970 à 1990 et en 2014 pour le seuil à 40 %. Photo / © elavuk81 - Fotolia.com

Le nouveau visage du racisme Récompensée par une banane dorée lors de la cérémonie des Y’a bon awards pour avoir tenu des propos racistes, la journaliste Caroline Fourest n’en revient toujours pas. L’occasion d’interroger la définition même du racisme. Décryptage. « Caroline Fourest est beaucoup moins raciste que moi. » L’humoriste Sophia Aram, prenait ainsi la défense, le 28 mars dernier, dans les colonnes de Libération, de la journaliste Caroline Fourest. Cette dernière, chroniqueuse au Monde et à France Culture s’est en effet vu décerner à l’occasion de la cérémonie des Y’ a bon awards (qui épingle chaque année « les propos, dispositifs, idées, visuels et lois racistes de tous horizons ») le Y’ a bon « Les experts chronikers » pour avoir dénoncé en décembre 2010 « l’utilisation de gymnases publics par des associations pour organiser des tournois de basket réservés aux femmes voilées, pour en plus lever des fonds pour le Hamas ». Et c’est bien la question : qu’est-ce que le racisme aujourd’hui ?

La Lutte contre les discriminations dans le domaine de l’emploi, du logement, de l’éducation et de l’accès aux biens et services, sur la base de 20 critères prohibés par la loi : La Lutte contre les discriminations Le Défenseur des droits combat les inégalités fondées à partir des 19 critères prohibés par la loi, comme l’origine ou le handicap, dans le domaine de l’emploi, du logement, de l’éducation et de l’accès aux biens et services. Discrimination sur l’engagement syndical dans une entreprise de fruits et légumes Focus du : 16/11/2012Simone est commerciale en contrat à durée déterminée depuis 2005, dans une entreprise de fruits et légumes. Discrimination sur la couleur de peau dans un centre de formation Focus du : 13/11/2012Nathalie, Florence, Martine et Karine préparent dans un centre de formation des Yvelines un diplôme d’Etat d’auxiliaires de vie sociale. « Les discriminations liées à l'âge augmentent » Visite d’un campement de Roms à Chassieu près de Lyon Actualités Questions / Réponses Saisir S'informer

Les Roms, premières victimes du racisme en Europe - Rue89 - L'Obs En Europe, le rejet des Roms est nettement plus prononcé que celui des Musulmans ou des Juifs, selon une étude du centre de recherche américain Pew center. En France, deux sondés sur trois ont des sentiments défavorables aux Roms, selon ce sondage. Ce rejet est très différent selon le bord idéologique des sondés : à gauche, en France, la vision négative des Roms touche plus de la moitié des sondés de gauche (54%) mais plus des trois-quarts des sondés de droite (76%), précise le Pew Center. C’est en Espagne où leur image est la meilleure. Pour ce qui est du rejet des Musulmans, c’est en Italie qu’il est le plus fort : Et dans chaque pays, c’est à droite que le rejet des Musulmans est le plus prégnant : Enfin, la Grèce détient la palme de l’antisémitisme : Le détail de la méthode du sondage.

Les Inégalités ethno-raciales Qu’il s’agisse des problèmes de méthodologie posés par un genre d’inégalités qui demandent à être rigoureusement définies aux résultats de la recherche empirique qui peuvent notamment décrire les interactions entre ces inégalités et d’autres inégalités sociales, la synthèse de Mirna Safi risque de devenir un incontournable à l’adresse de tout militant de la cause antiraciste. Spécificité des inégalités ethno-raciales et intersectionnalité Et c’est d’autant plus vrai que la France souffre de cette situation paradoxale selon laquelle la question des inégalités ethno-raciales hante constamment le débat public (des « statistiques ethniques » aux diverses politiques publiques dites de « discrimination positive ») alors que la tradition sociologique nationale (d’Emile Durkheim à Pierre Bourdieu) ne s’est guère intéressée à prendre en considération ce type d’inégalités. Ethnie ou race ? La synthèse richement documentée de Mirna Safi (sa bibliographie fait 27 pages sur un total de 125 !)

70 % de la population mondiale victime de discriminations religieuses - La Croix « Environ 70 % de la population mondiale est actuellement soumise à de fortes restrictions dans l'exercice de sa liberté religieuse. » C'est ce qui ressort d'un rapport très complet du Pew Research Center's Forum on Religion and Public Life, intitulé Global Restrictions on Religion. Le Pew Forum a dressé une grille de paramètres très concrets, en recensant d'une part les restrictions gouvernementales (Government Restrictions Index, ou GRI) et d'autre part les hostilités interreligieuses, dues à l'intolérance entre les groupes de population (Social Hostilities Index, ou SHI). Les restrictions gouvernementales prennent en compte 20 critères selon les lois nationales ou locales, les textes juridiques et les tracasseries policières qui restreignent les libertés d'enseigner ou de prêcher, interdisent les conversions, contrôlent en permanence les groupes religieux, obligent à des enregistrements préalables ou encore favorisent de manière préférentielle une religion. Claire LESEGRETAIN

Lutter contre les discriminations La discrimination a longtemps été un tabou, notamment en France. Un certain dogme républicaniste veut en effet que la France soit "le pays des Lumières et des Droits de l’homme", et que le racisme soit absolument étranger à "nos mœurs et nos traditions". On s’est donc longtemps contenté d’euphémismes délicats, en parlant de "problèmes d’intégration" ou de "difficultés d’insertion", renvoyant par là-même une part importante de la responsabilité sur les victimes du racisme ! Dans le débat public, et plus encore dans les sciences humaines, la chape de plomb semble se fissurer : la discrimination est devenu un objet légitime de discussion et d’affrontement politique, même si la mesure du problème est encore loin d’être prise dans le monde politique. Il faut donc se réjouir du travail que mène, depuis plusieurs années, le juriste Daniel Borrillo, maître de conférences à l’Université de Nanterre. Le livre est construit en deux temps.

Coupe du monde: et si le football révélait nos préjugés raciaux? Existe-t-il une discrimination basée sur la couleur de peau dans le football? Les minorités sont surreprésentées dans le football par rapport à leur importance dans la population globale. Pourtant, elles sont quasiment absentes de l'encadrement. Même chez les joueurs, on constate une racialisation de la spécialisation par poste ou par caractéristique... Pour l'étudier, les enregistrements d'une réunion entre cadres de la Fédération française de football révélés par Mediapart en 2011 lors de l'affaire des quotas sont une excellente source. Il n'y a pas dans l'encadrement national du football de racisme idéologisé, mais les représentations racialisées circulent librement. Lors de cette réunion, les dirigeants français réfléchissaient à la surreprésentation des binationaux, des "Blacks" et des "Arabes", dans les équipes nationales de jeunes... Une fois qu'on a fait ce constat, deux explications sont possibles, sans s'exclure l'une de l'autre. Non.

Les quotas discriminatoires dans le foot français Mediapart, le foot et les belles âmes 10 mai 2011 | Par François Bonnet Pour avoir révélé le scandale d'une politique de quotas discriminatoires dans le football, voilà aujourd'hui Mediapart mis en cause ou attaqué. C'est sans surprise venant du pouvoir politique et de la Fédération française de football. Édition : Crise à la FFF Affaire des quotas: un bilan 08 mai 2011 | Par christophe lemardelé Quand Mediapart a publié le premier article sur la question (voir Dossier Foot), le monde du football a vivement réagi : vous avez des preuves ? Les mots dont souffre le football français 01 mai 2011 | Par Eric Fassin S'agit-il de nationalité, ou de race ? Le foot et les rêves d'enfants 06 mai 2011 | Par Les invités de Mediapart Les journalistes n'ont pas de «taupes» 04 mai 2011 | Par Edwy Plenel Les journalistes ont des sources, qu'ils sont tenus de protéger. La DTN au White Spirit 06 mai 2011 | Par FLORENT TONIUTTI L'affaire ne fait que commencer. Soutien à Mohamed Belkacemi 29 avril 2011 | Par Olaf

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