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Desireless - Voyage Voyage

नमस्ते भारत (Bonjour, Inde) J’avais fait tout mon possible pour ne pas devoir venir. J’avais dit que je voulais avoir des bonnes notes à l’école pour me permettre de ne pas partir avec la famille. J’avais dit que je n’allais manger que des frites et des pâtes, j’avais dit, et j’avais dit... Mes parents avaient très certainement bien compris qu’à l’époque, je n’avais juste pas envie d’y aller, que j’avais mon confort suisse, que l’Inde pour moi c’était où j’étais né, mais absolument pas là où je devais être. Le destin avait décidé que je sois suisse, c’était chose faite. Pourquoi y retourner alors ? J’ai fermé la porte de l’Inde au moment où l’hôtesse d’Air India a joint ses mains pour m’accueillir à bord de l’avion à 5h du matin direction Genève en me disant « Namasté », mot que j’avais entendu mille milliard de fois et que je voulais juste ne plus entendre. Je me souviens que pendant des années, je n’ai plus jamais voulu entendre parler de l’Inde. Les années passèrent. Elle me tendit des papiers. Mumbai – 2011

De la taule et du Pays Basque — Entretien avec Gabi Mouesca En 1976/1977, j’avais alors une quinzaine d’années et je suis entré dans ce que l’on a coutume d’appeler le mouvement de libération national et social basque. Après un engagement culturel, syndical et politique « légal », j’ai intégré les rangs d’Iparretarrak (IK) organisation politico militaire basque du pays basque nord. Un engagement qui m’a amené à fréquenter durablement les prisons françaises. 17 années durant. Comment as tu préparé ta sortie ? À vrai dire, je n'ai pas préparé ma sortie de prison. Pour toi, qu’est-ce que la prison ? Soyons clairs, la prison est ce qu’elle est depuis qu’elle existe, c’est-à-dire un lieu d’anéantissement d’êtres humains. Y aura-t-il toujours la prison dans notre société, est-ce une fatalité ? À part les abolitionnistes purs et durs, il y a des gens qui militent pour une politique réductionniste. Certaines mauvaises langues disent que les prisonnier(e)s sont favorisé(e)s vis-à-vis du reste de la population parce qu’ils(elles) ont la télévision.

Minorités Photo par Fabien Lamotte et Pierre-Jean Lamy Cette semaine, une revue 112 comme le numéro des urgences, sauf que c'est une édition spéciale sur les voyages. Pas uniquement un truc pour touristes, mais quelque chose pour les voyageurs, les vrais. नमस्ते भारत (Bonjour, Inde) par Nasha Gagnebin - Jeudi 08 décembre 2011 Il y a des jours où tout va mal. [Lire la suite] Un frère basque par Didier Lestrade - Samedi 10 décembre 2011 Cela fait plus de deux ans que j'attends une contribution de Txetx Etcheverry sur le travail qu'il fait avec l'association Bizi à Bayonne mais comme je vois qu'il a du mal à s'y mettre, je vais commencer par raconter l'histoire de notre rencontre. [Lire la suite]

Un frère basque Txetx est un militant connu sur Bayonne et je vais essayer de brosser ici un portrait rapide car je ne prétends pas tout savoir sur lui, bien que ce que je sais me suffit déjà. C'est un militant basque, bien sûr, qui a un peu le rôle de la personne qu'il faut aller voir pour tout ce qui concerne le quartier du Vieux Bayonne, c'est un homme convaincu de l'intérêt de la non violence pour connaître très bien la situation basque et son histoire. Il participe à l'Institut Manu Robles-Arrangiz, le centre créé par le syndical ELA (Euskal Sindikatua) qui est au confluent de toute la culture et politique locale, un centre ouvert sur la rue. La première fois qu'on s'est vus, il était venu me chercher à la gare de Bayonne. Après, on est allé prendre un café. Le soir, on a mangé dans un petit restaurant pour préparer les deux jours de travail et il s'est passé quelque chose. Ce qui est génial chez Bizi, c'est l'idée de groupe de pression, mais local. Mais c'était la règle, la loi.

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