Manuel scolaire, du prof, de l’élève, bien différents… avec le numérique En lisant une présentation de Sébastien Stasse (février 2013 à propos du livre numérique : plusieurs idées ont continué de germer. Plusieurs articles de ce blog ont déjà été consacrés au livre numérique et en particulier au manuel scolaire numérique. Après une intervention pour un séminaire du Ministère en 2012 et une autre pour la Bibliothèque Nationale de France en avril 2013, ce sujet murit d’autant plus que dans les travaux de recherches sur les tablettes numériques auquel je suis amené à participer, nous travaillons (laboratoire Techne) avec les éditeurs sur ce sujet. Ayant observé la lente montée en puissance des sites d’enseignants qui en sont arrivés à publier des manuels scolaires (papier souvent… si l’on veut en retirer quelqu’argent dans le contexte actuel), puis l’arrivée d’une concurrence nouvelle avec un éditeur comme « Le Livre Scolaire.fr », chacun sent bien qu’il y a une évolution en cours.
Les points de jonction entre littératie numérique et littératie médiatique La littératie numérique et la littératie médiatique sont des concepts passablement récents; c’est sans doute pour cette raison qu’experts et universitaires du monde entier discutent ferme quand vient le temps de les définir. Dans l’ensemble, on s’entend pour dire que le habiletés et compétences de ces deux disciplines, littératie numérique et littératie médiatique, sont étroitement liées et figurent sur la liste des compétences essentielles, en ce 21e siècle, pour toute personne qui vit et travaille dans notre monde centré sur les médias et l’information. Pour qui s’y engage, la littératie médiatique signifie plonger au cœur des médias de masse et, par conséquent, des technologies numériques qui occupent aujourd’hui une place de choix. La littératie numérique regroupe l’ensemble des habiletés personnelles, technologiques et intellectuelles qui nous sont nécessaires pour évoluer dans un monde numérique. À titre d’exemple, voyez l’évolution du jeu. [i] Hobbs, Renee (2010).
Les enfants ne savent pas se servir d’un ordinateur et vous devriez vous en inquiéter. | Nicolas Le Gland Marc Scott est professeur d’informatique en collège et lycée au Royaume-Uni. Son article “Kids can't use computers… And this is why it should worry you” est traduit en français par Nicolas Le Gland. Trop long à lire ?1 Et pourquoi vous n’iriez pas plutôt regarder une autre vidéo de chaton avec sa tête dans un rouleau de papier toilette, ou la description en 140 caractères du repas qu’un ami vient de se fourrer dans la bouche. « miam miam ». Cet article n’est pas pour vous. Le téléphone a sonné dans mon atelier. J’ai souri et je me suis présenté en m’asseyant à côté d’elle. « Je vais devoir faire vite. Elle a immédiatement réévalué ma classification. J’ai regardé le MacBook. J’ai alors rendu le MacBook à la femme qui a lancé Safari. « L’Internet ne marche pas. » a-t-elle déclaré avec dédain. J’ai entendu cette phrase tellement de fois, que ce soit par des élèves ou des enseignants, que j’ai une réaction toute prête. « Sauriez-vous où sont les paramètres de proxy ? Un enfant lève la main.
La littératie avec les TIC - Bienvenue aux pages de Littératie avec les TIC dans tous les programmes d'études L'objet de ce document de référence est d'aider les enseignants, les leaders scolaires et les concepteurs de programmes d'études à comprendre le rôle des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans l'apprentissage, dans l'enseignement et dans l'évaluation en classe. Cet ouvrage révise l'ébauche du document rédigé en mai 2005 et intitulé Littératie avec les TIC : un modèle de mise en œuvre pour le Continuum de développement, ainsi que l'affiche accompagnatrice qui présente le continuum de développement et qui est conçue pour aider les enseignants et les élèves à reconnaître et à renforcer leur niveau de littératie avec les TIC. Mise en train rapide! Voulez-vous faire un tour rapide du site Web de Littératie avec les TIC? Aimeriez-vous développer une idée général des principes de base de la Littératie avec les TIC dans tous les programmes d'études? Essayez la chasse aux trésors! Aperçu Pratique Théorie
Petite Poucette : la douteuse fable de Michel Serres Philippe Lévy - Sainte Marie aux mines (2007) Depuis un an, le petit livre de M. Serres, Petite poucette[1], fait partie des essais les plus vendus en librairie et les plus relayés dans les medias, où son auteur est très régulièrement invité. Dans cet opuscule, issu d’un discours prononcé à l’Académie française, Serres porte un regard résolument optimiste sur le monde numérique et sur les nouvelles générations qui le portent – les petit(e)s poucet(te)s du titre -, promises selon l’auteur à une libération sans précédent, cognitive et politique, grâce aux vertus d’un monde numérisé et librement connecté. M. C’est bien une sorte de conte, une histoire fabuleuse, comme le suggère le titre du livre, que Michel Serres nous propose, et c’est ce qui rend tout d’abord ce petit livre sympathique et enthousiasmant, et explique sans doute son succès : on aimerait y croire, alors que tant d’autres essais et débats ne cessent de nous annoncer au contraire le déclin, la catastrophe, la crise, etc.
Prévenir le décrochage... grâce aux ordinateurs portables | Annie Mathieu L'exemple de la commission scolaire Eastern Townships revient souvent lorsqu'il est question de doter tous les élèves du primaire et du secondaire de ce puissant outil. Alors qu'elle avait un des pires taux de décrochage scolaire dans la province, celui-ci a chuté de façon draconienne après l'arrivée des ordinateurs, passant de 42 % à 18,8 % entre 2006 et aujourd'hui. La directrice générale, Chantal Beaulieu, explique avoir mis la gomme pour lutter contre la désertion des enfants des bancs de ses 25 écoles. Les portables ne sont donc peut-être pas les seuls responsables du succès de la commission scolaire, mais ils ont joué un rôle important selon elle. Ainsi, depuis que les enfants pianotent sur leur propre clavier, le taux d'absentéisme en classe a chuté, ce qui, en toute logique, amène moins de jeunes à décrocher, explique Mme Beaulieu. Selon elle, la société québécoise doit se poser la question suivante : est-ce que notre système éducatif donne le goût d'apprendre? M. Un choix unique