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Vincent Peillon lance sa "stratégie numérique"

De l'e-learning sur temps scolaire Par Françoise Solliec Rapporteur des 2 missions Fourgous sur l’enseignement numérique et familiarisée avec de nombreux dispositifs, Véronique Saguez a pu apprécier en Belgique les avantages d’un enseignement intégrant l’e-learning. Avec le soutien de sa proviseure et de ses collègues, un projet a pris corps au lycée de la Plaine de Neauphle (78). Quel est-il et quel est son impact sur les élèves ? Nous avons au lycée, à Trappes, 46% d’élèves issus de milieux défavorisés affirme Véronique Saguez qui y est professeure de SVT. Depuis la fin novembre, tous les élèves de 2nde, ceux de terminale S et de BTS CGO ont sur leur temps scolaire des séances de travail individuelles sur ordinateur, encadrés par un assistant pédagogique. L’élaboration des parcours n’est pas une mince affaire, reconnaît Véronique Saguez. Pour l’instant au lycée, 18 enseignants sur 51 sont concernés, mais personne n’est hostile au projet. Le descriptif du projet Un exemple de ressource video

Vincent Peillon veut faire entrer l'école dans le monde numérique « Faire entrer l'école dans l'ère du numérique », telle est l'ambition que s'est fixée Vincent Peillon. Le ministre de l'Education nationale a dévoilé au mois de décembre dernier un ensemble de mesures destinées à développer les services numériques au sein des écoles françaises : développement du très haut débit, mise en ligne de ressources documentaires numériques, accompagnement des élèves et des professeurs… Ce programme s’inscrit dans le vaste chantier de « refondation de l’école » défendu par Vincent Peillon depuis sa prise de fonction au mois de mai 2012 : « Le numérique offre une occasion unique de refonder l’école de la république ». Les premiers effets de ces mesures devraient se faire sentir dès le premier trimestre 2013 avec le lancement d'un service en ligne d'orientation pour les élèves en situation de décrochage scolaire. Un site web leur permettra de trouver un lieu d'accueil adapté à leurs besoins spécifiques. inscription dématérialisée portail de référence

Peillon crée 355 postes dans le secondaire "On pourra penser que ce n'est pas à la hauteur mais c'est ce que nous pouvons faire". A Asnières, le 26 juin, Vincent Peillon a présenté sa "Lettre aux personnels" et ses mesures de rentrée. Parmi lesquelles le recrutement de 75 CPE et de 280 professeurs du secondaire supplémentaires. La principale mesure nouvelle est le recrutement de 355 enseignants et CPE. 75 postes de CPE seront créés en faisant appel à la liste complémentaire du concours 2012. Pour les 280 enseignants du second degré le ministre a eu plus de mal. En effet dans les disciplines les plus demandées le nombre de candidats est trop faible pour espérer construire une liste complémentaire au Capes. Ce recrutement supplémentaire compense partiellement le déficit entre le nombre de postes mis aux concours et celui des candidats recrutés.

La révolution numérique de l'éducation a-t-elle eu lieu? - Sciences A quelques encablures de la Maison de la radio, porte Dauphine les Assises du numérique viennent tout juste de fermer leur porte. Pour cette cinquième édition, l’un des thèmes abordés a été : « De la craie à la tablette numérique : la révolution éducative ». La formulation révèle, peut-être, le fond du problème. La révolution de l’éducation par le numérique est souvent abordée par le biais du matériel. La révolution éducative naîtrait ainsi des modes d’apprentissages que la technologie rend possible. Où en est le système éducatif français dans cette révolution si souvent annoncée ? Comment la France peut-elle se retrouver distancée dans la plupart des classements internationaux d’évaluation du niveau scolaire des élèves ? Pourquoi les multiples expérimentations concluantes de nouvelles pédagogies exploitant les nouvelles technologies ne parviennent-elles pas à la généralisation ? Quels sont les points de blocage qui pénalisent la France ? Qu’attendent les enseignants pour franchir le pas ?

Peillon lance une "stratégie globale" pour le numérique "Le numérique offre une opportunité unique pour refonder l'Ecole". Le 13 décembre, Vincent Peillon a su trouver les mots pour inscrire le numérique éducatif à la hauteur d'une grande ambition collective. Devant un public constitué des acteurs du numérique éducatif, le ministre de l'éducation nationale a présenté "la stratégie pour le numérique à l'Ecole" et à plusieurs reprises évoqué les enseignants innovants. "Le projet de refondation de l'Ecole que nous portons est résolument inscrit dans notre temps", affirme le ministre de l'éducation nationale. Vincent Peillon souhaite intervenir en direction des enseignants, des parents , des collectivités territoriales et déjà modifier la gouvernance. En direction des enseignants, V Peillon permettra dès la rentrée 2013 "un meilleur accès aux ressources numériques des grands établissements culturels et scientifiques". Ce catalogue hétéroclite révèle en fait les limites du programme ministériel. François Jarraud Le discours de V Peillon : [...]

Cafouillage massif pour les contractuels de l'éducation "Vous n'allez finalement pas pouvoir passer l'oral." La sanction tombe après un long silence, gêné, de l'agent du rectorat à l'autre bout du fil. Ce 17 avril, lorsque Zoé (le nom a été changé) contacte le rectorat de l'académie de Toulouse, où elle est conseillère principale d'éducation (CPE) contractuelle depuis plus de dix ans, "c'est la douche froide". Comme plusieurs collègues qui partagent son statut, elle apprend qu'elle n'est pas éligible au concours réservé aux non-titulaires, alors même qu'elle en a réussi la première étape – les épreuves d'admissibilité. Mis en place dans le cadre de la loi de résorption de la précarité dans la fonction publique – dite "loi Sauvadet" – de mars 2011, les concours réservés permettent aux enseignants et aux personnels d'éducation contractuels du second degré de faire valoir leur expérience professionnelle pour décrocher la titularisation. Zoé croyait pouvoir en faire partie.

Stephen Heppell : donner la parole aux digital natives pour faire progresser l'apprentissage Pendant deux jours, nous vous faisons vivre les meilleurs moments du BETT 2013. Intervenant très attendu dans l’arène, Stephen Heppell est un habitué du BETT. Au cours de la dernière décennie, ce professeur spécialisé dans les nouveaux médias à l'université de Bournemouth en Angleterre s’est imposé comme l’un des plus grands experts de l’éducation « numérique » en Europe. Précurseur, Stepen Heppell s’est lancé dans l’aventure de l'éducation et du numérique dès le début des années 90 avec Ultralab, le premier centre européen de recherche sur les technologies de l'apprentissage. Chaque année pendant quatre jours, ce pionnier enchaîne les présentations devant les visiteurs du BETT. RSLN : Dès les années 90, vous avez intégré le numérique à différentes méthodes éducatives. Stephen Heppell : « En vérité, nous avons commencé avant même qu’Internet ne se soit véritablement codé et démocratisé. Pensez-vous que l’éducation par les outils numérique soit accessible à tous ?

Numérique : Anna Angeli : "Il faut travailler la décentralisation" Maire adjointe du Pré Saint-Gervais (93) et déléguée générale d'Ecoles Internet, Anna Angeli a une connaissance concrète de l'intégration du numérique dans l'éducation. Elle décrit les freins rencontrés au quotidien pour l'intégration du numérique dans les écoles. Et aussi ses espoirs dans le programme Peillon. Dans votre vie d'élue, quels freins rencontrez-vous pour l'intégration du numérique à l'école ? Il y a de vraies réticences chez certains enseignants. Au Pré Saint-Gervais diriez vous que vos efforts d'équipement ont un impact sur le niveau scolaire des enfants ? Les inspecteurs de l'éducation nationale nous disent qu'il y a un impact sur les résultats. Quel regard jetez-vous sur la "stratégie" numérique de Vincent Peillon ? Je suis très encouragée par ces nouveaux dispositifs, la nouvelle gouvernance et la reconnaissance des différents acteurs que l'on trouve dans ce programme. Globalement je suis pleine d'espoir. Propos recueillis par François Jarraud

Éducation : les syndicats dénoncent la double peine Précaires Olivier Llorens, un Palois de 30 ans, qui enseigne depuis 2008 les lettres modernes dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques (actuellement au lycée Fébus d'Orthez), fait partie des précaires de l'Éducation nationale. Après une succession de vacations et de postes contractuels, il pensait enfin tenir un vrai statut. Il avait satisfait aux deux étapes (écrit sur dossier, entretien pour l'oral) du "Capes réservé" en forme de validation des acquis professionnels, prévu par la loi Chatel pour les précaires. Le 6 mai, il était informé qu'il ne serait pas intégré car il ne répondait pas aux critères d'admission. C'est le cas de 13 sur 14 postulants en lettres modernes dans l'académie. Selon la FSU, ils seraient au total 1 019 en France, toutes matières confondues. Le comité des précaires de l'Éducation nationale associé aux syndicats FSU et CNT dénonce les tergiversations ainsi qu'une interprétation restrictive des années d'enseignement prises en compte.

Histoire de l'informatique pédagogique en France L'activisme de Jean-Pierre Archambault en faveur de l'enseignement de la technique informatique au lycée et des usages des logiciels libres en éducation ne se dément pas. Cet ancien prof de mathématiques au lycée, président de l'association "Enseignement Public et Informatique", est aussi chargé de mission veille technologique au Scérén. C'est en cette dernière qualité, qu'il signait en juin 2005 un article (pdf) dans Médialog sur l'histoire de l'introduction des TIC dans le système éducatif français. Une longue histoire Dans cet article, Jean-Pierre Archambault s'est appesanti sur l'histoire passionnante du Plan Informatique Pour Tous (IPT) dont 2005 marque le vingtième anniversaire. Pour lui, le plan IPT a constitué une étape décisive dans le processus d'intégration de l'ordinateur dans le système éducatif mais il rappelle utilement que ce processus lui était bien antérieur. Matériels, logiciels et formation des enseignants Télécharger : 1985, vingt ans après...

Faire entrer l’Ecole dans l’ère du numérique : stratégie présentée par le Ministère de l’Education nationale Faire entrer l’Ecole dans l’ère du numérique. Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale, a présenté la stratégie pour le numérique à l’École en présence de Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des petites et moyennes entreprises, de l’innovation et de l’économie numérique, jeudi 13 décembre 2012. Transmettre des savoirs à des enfants qui évoluent depuis leur naissance dans une société irriguée par le numérique et donner à chacun les clés pour réussir dans sa vie personnelle, sociale et professionnelle future nécessitent en effet de repenser en profondeur notre manière d’apprendre et d’enseigner ainsi que le contenu des enseignements. Faire entrer l’Ecole dans l’ère du numérique : dossier en ligne Les détails de la stratégie « Faire entrer l’école dans l’ère numérique » sont disponibles en ligne sur le portail du Ministère de l’Education nationale avec un dossier dédié qui comprend : Plusieurs dossiers sont disponibles en ligne Vidéos en consultation Infographie Licence :

Le Sénat adopte le projet de loi de refondation de l'école Samedi 25 mai au matin, le ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon , peut pousser un "ouf" de soulagement. Son projet de loi d'orientation et de programmation pour la " refondation " de l'école a été adopté en première lecture par le Sénat dans la nuit de vendredi à samedi - par 176 voix contre 171. Contrairement à l'Assemblée nationale, où les socialistes sont majoritaires, l'adoption du projet de loi au Sénat n'était pas gagnée d'avance. Le gouvernement avait en effet besoin des voix des autres groupes de gauche pour faire passer son texte. Or, les sénateurs communistes avaient jugé, au début des discussions, le 21 mai, le projet "pâle" , pas à la hauteur des attentes. Le gouvernement a notamment reculé sur le rôle des régions en matière de formation professionnelle. L'amendement des sénateurs communistes visant à supprimer le service minimum d'accueil dans les écoles primaires a été rejeté. Sans surprise, la droite a voté contre le projet de loi.

Utilisation pédagogique des technologies de l’information : l’exemple des classes préparatoires aux grandes écoles Peillon présente aujourd'hui son plan numérique C'est dans un théatre parisien que V Peillon va présenter le 13 décembre son plan numérique. Le numérique tient une place remarquée dans la loi d'orientation. La loi d'orientation annonce "un service public de l’enseignement numérique et de l’enseignement à distance". Il devrait permettre de "mettre à disposition des écoles et des établissements d’enseignement des services numériques permettant de prolonger l’offre des enseignements qui y sont dispensés et faciliter la mise en oeuvre d’une aide personnalisée aux élèves". Il proposerait " aux enseignants des ressources pédagogiques pour leur enseignement, des contenus et services destinés à leur formation initiale et continue et des outils de suivi de leurs élèves et de communication avec les familles" et assurerait " l’instruction des enfants qui ne peuvent être scolarisés dans une école ou dans un établissement scolaire".

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